Le nouveau gouverneur de Kinshasa est connu. Il s’agit de Daniel Bumba, cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti présidentiel. Il a été élu, ce lundi 29 avril 2024, à l’Assemblée provinciale de Kinshasa avec 37 voix sur les 47 votants. Notons qu’il sera secondé par Eddy Iyeli, lui aussi cadre de l’UDPS. Ce dernier a obtenu 37 voix à l’issue des mêmes scrutins. Il convient de souligner que l’élection des sénateurs a également eu lieu ce même lundi. Huit candidats sont élus sénateurs pour le compte de la capitale. Il s’agit notamment de : Augustin Kabuya 5 voix, Ivan Kazadi 5 voix, Gecoco Mulumba 5, Micke Kabasele 5, Bahati Tito Arlette 5, Jacques Lungwana 5, Anne Mbuguje 4 et Gentiny Ngobila 3. Soulignons que ces résultats sont encore provisoires. La CENI publiera prochainement les résultats définitifs de ces élections organisées en second degré.
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Felix Tshisekedi poursuit son séjour à Paris
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi poursuit sa visite officielle à Paris, en France. Ce mardi 30 Avril 2024, le Président Congolais doit être reçu par son homologue Français, Emmanuel Macron, aux Champs-Elysées. D’après l’ambassadeur congolais en France, les échanges entre les deux Chefs d’États vont tourner essentiellement au tour de la situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la RDC. Par ailleurs, rappelons que Félix Tshisekedi est arrivé à Paris, lundi 29 Avril 2024, où il a été reçu auc invalides. « Les Invalides est une place mythique abritant le musée de l’armée française. C’est un passage obligé pour tous les hôtes de marque en visite officielle en France. Sa construction remonte au 18ème siècle sur demande de Louis XIV, en faveur des militaires malades, blessés et âgés », précise la Présidence Congolaise. En suite, il a été reçu, ce même lundi, par les chefs des deux chambres du parlement français. La présidence de RDC indique que les deux parties ont eu des « échanges fructueux qui augurent une coopération parlementaire approfondie ». Notons que la visite du Président Tshisekedi en France intervient après celle effectuée en Allemagne le weekend dernier.
Martin Fayulu : « Envisager d’engager une action en justice contre le Cardinal Ambongo est la goutte d’eau qui fait déborder le vase »
Le président de l’ECIDE, Martin Fayulu a réagi, ce lundi 29 avril, via son compte X, au sujet de la poursuite en justice de l’archevêque métropolitain de Kinshasa, Fridolin Ambongo. « Il ne fait aucun doute que le régime illégitime de M. Félix Tshisekedi prend une déviation progressive, incontrôlée et dangereuse pour notre pays. Envisager d’engager une action en justice contre le Cardinal Ambongo est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Les propos du Cardinal, dans le cadre de sa mission prophétique, sont partagés et acceptés par la majorité des Congolais », a-t-il écrit. Et d’ajouter : « J’en appelle à la vigilance de tous les Congolais et je leur demande de se tenir prêts à faire échec à cette action de provocation visant à réduire tout le monde au silence et à consolider la dictature en cours. Cela ne passera pas ». Notons que le chef de l’église catholique de RDC, Fridolin Ambongo est poursuivi en justice à cause de ses propos controversés sur la gestion du pays par le régime Tshisekedi et l’insécurité dans la partie Est du pays.
Lancement du programme Boost et du Crowdfunding pour les jeunes entrepreneurs en RDC
Le mouvement des jeunes pour l’entrepreneuriat stratégique (MOJES RDC) et Quantum Vertex ont lancé officiellement le programme Boost et du Crowdfunding, ce samedi 27 avril 2024, au cours d’une cérémonie à l’hôtel Rotana, à Kinshasa. Ce programme a pour objectif, à en croire les organisateurs, de « montrer qu’il est possible, avec le secteur privé, de mobiliser des moyens financiers pour financer les projets stratégiques des jeunes entrepreneurs ». « C’est une stratégie que nous avons mise en place à la disposition du président de la République par rapport à son engagement qui consiste à créer 6 millions d’emplois par l’entrepreneuriat », a déclaré le coordonnateur national de MOJES, Damien Twambilangala. « Le mode opératoire que nous proposons est ce projet 1 million de PME capable de répondre à ce besoin », ajoute-t-il. « Il était question aujourd’hui de présenter les outils numériques qui seraient capables d’accompagner les porteurs de projets », a ajouté Madame Suzanne de Quantum Vertex. « Ces outils leur permettront non seulement de se formaliser, mais aussi de bien gérer leur activité. L’idée est de créer un projet fédérateur qui tiendra compte de toutes les difficultés rencontrées par les porteurs de projets », a-t-elle renchéri. Dans le cadre de leur collaboration, MOJES et Quantum Vertex contribuent à la promotion d’une jeunesse autonome et épanouie à travers le programme BOOST. Cette vision commune s’inscrit dans le cadre du projet “1 million de PME pour 8 millions d’emplois en RDC”. Il s’agit d’un projet qui accompagne les jeunes entrepreneurs de l’idéation à la création de PME formelles, en passant par le financement et l’accompagnement.
Justice : Fridolin Ambongo visé par une action judiciaire à la cour de cassation
Le parquet général près la cour de cassation a ordonné au procureur général près la cour d’appel de Matete d’ouvrir une information judiciaire à charge de Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa. Selon cette note du procureur général, le cardinal Fridolin Ambongo est reproché de propager les faux bruits, violenter les consciences, inciter à la révolte. « Devant l’évidence de ces comportements qui s’analysent en faits infractionnels, envers et contre la Patrie, son peuple et ses dirigeants et qui mettent à mal les lois de la République, je vous ordonne d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat susvisé qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir, à travers ces faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et aux attentats contre les vies humaines. Agir autrement s’analysera en déni de justice de votre part et votre inactivisme sera considéré comme un fait de complicité avec les faits répréhensibles évoqués ci-avant », a-t-il écrit dans cette correspondance. Le procureur général Firmin Mvonde Mambu rappelle qu’il a déjà invité Fridolin Ambongo dans son office mais ce dernier ne s’est pas présenté. « Depuis belle lurette, il s’observe dans les comportements de Monseigneur Fridolin Ambongo, Archevêque Catholique Métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées de la République qui combattent au front, mais aussi incitatifs à la maltraitance par les rebelles et autres envahisseurs des populations locales déjà meurtries par autant d’années de destabilisation », a-t-il martelé dans sa correspondance.
Samy Badibanga se retire de la course à l’élection sénatoriale et se dit “troublé de la désacralisation de la cour constitutionnelle”
L’ancien premier ministre Samy Badibanga a annoncé, samedi 27 avril, son retrait de la course à l’élection sénatoriale. Il explique cette décision par ce qu’il considère de la “désacralisation de la cour constitutionnelle”. « C’est avec une profonde conviction et engagement que je vous annonce aujourd’hui le retrait de ma candidature aux élections sénatoriales prévues le 29 avril 2024 », a-t-il déclaré. Il réclame son invalidation à la députation nationale par la cour constitutionnelle qui a procédé à l’examen d’erreurs matérielles, Samy Badibanga critique le système électoral actuel qui selon lui est émaillé de “corruption et d’autres pratiques illégales”. « J’ai observé avec consternation des manœuvres tendant à contraindre les députés provinciaux à violer l’esprit de notre constitution qui dispose que tout mandat impératif est nul », a martelé Samy Badibanga. Et d’ajouter : « Cette décision s’inscrit dans le prolongement de mes préoccupations croissantes quant aux failles apparentes de notre système électoral actuel qui semble enclin à la corruption et à d’autres pratiques illégales ». Après les élections législatives ténues au mois de décembre, la CENI a publié la liste des élus ayant remporté les suffrages dans les différentes circonscriptions électorales. Se basant des dispositifs constitutionnels, la cour constitutionnelle siégeant en matière des contentieux électoraux a examiné les recours introduits après ce processus elle a traité les cas d’erreurs matérielles.
Gentiny Ngobila : “Je n’ai trouvé aucun gouverneur avant moi qui a fait mieux… On a beaucoup fait pour la ville de Kinshasa”
Le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a évoqué le bilan de sa gestion à la tête de la ville de Kinshasa au cours d’une émission radiodiffusée, vendredi, sur les ondes de Top Congo FM. À la grande surprise, Gentiny Ngobila Mbaka révèle que sa gestion est parfaite. Il se félicite d’être le gouverneur qui a apporté beaucoup d’innovations face aux défis confrontés par la ville de Kinshasa. « Ça fait 5 ans que j’ai été élu gouverneur de la ville de Kinshasa. C’est énorme, mais pas beaucoup. Je l’ai toujours dit que je suis le seul gouverneur qui a doté à la ville de Kinshasa de plusieurs infrastructures, contrairement à mes prédécesseurs. Il est impossible de remettre l’ordre dans une ville comme Kinshasa qui n’a pas de train urbain. J’ai construit le pont Bongolo qui était détruit depuis 42 ans. J’ai construit plus des 100 Km de route à Kinshasa », a fait le gouverneur Ngobila. Et d’ajouter : « Je n’ai trouvé aucun gouverneur avant moi qui a fait un pont comme moi, j’ai fait sur l’avenue Kikwit. On a beaucoup fait pour la ville de Kinshasa ». Une affirmation contradictoire selon les habitants de cette ville car il suffit d’une petite pluie pour voir l’état dans lequel se trouve la ville, manque de perspectives pour résoudre les problèmes tels que les embouteillages, le banditisme urbain, ainsi que les constructions anarchiques.
C1-CAF : Daubé par Al Ahli 3-0, TP Mazembe se fait éliminer à un stade d’honneur
Très déterminés de renverser la faveur après beaucoup d’années sans arriver à cette étape, malheureusement les Egyptiens d’Al Ahli ont surpris les Corbeaux du TP Mazembe (3-0) ce vendredi 26 avril 2024 au Stade international du Caire. Pourtant irréprochables en aller à Lubumbashi où ils ont été séparés sur un score nul de 0-0 devant une foule de supporters remplissant le Stade TP Mazembe de Kamalondo venant de toutes les communes de Lubumbashi. Les Badiangwendas ont fait peur à l’équipe adverse dès le coup d’envoi du sifflet sur un jeu dominateur jusqu’à aller à la pause malgré avec un score nul de 0-0, et en revenant des vestiaires les hommes de Lamine Mamadou Ndiaye toujours avec le même climat de jeu n’ont pas tardé d’ouvrir le score à la 60e minute par Joël Beya malheureusement refusé par la décision de la VAR. Cependant, les Egyptiens ont pris tout en main après quelques minutes et ont marqué le premier but à la 68e minute par Mohamed Abdel Monem. Après ce but, le TP Mazembe n’a pu s’organiser encore dans le jeu jusqu’à encaisser le deuxième but aux dernières quart d’heures de la rencontre, soit 82e minute sur un coup de pied de l’attaquant Tunisien Wessam Abou Ali (2-0). Les Egyptiens ont pris la possession du terrain, et les Congolais n’ont fait que souffrir aux ultimes minutes de cette demi-finale retour, c’est alors qu’à la 90+2 que le portier du TP Mazembe Faty a encaissé le troisième but sur un tir croisé intelligent de Akram Tawfik (3-0) score final. Al Ahli le boïka d’Afrique à réussi de dauber le TP Mazembe au Stade international du caire et file en finale de la Champions League Africaine pour la 17e fois de son histoire. Par ailleurs, il affrontera en finale en date du 18 au 25 mai l’équipe Tunisienne d’Espérance de Tunis qui a battu en aller (1-0) comme retour (0-1) en demi-finale Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud.
RDC : Une carte d’identité pour tout congolais, le combat de l’ONIP
L’Office National de l’Identification de la Population (ONIP) a repris les opérations d’identification des populations en vue de l’octroi de la carte d’identité. C’était ce vendredi 26 Avril 2024, au cours d’une cérémonie officielle organisée à Kinshasa. Après le Président de la République Félix Tshisekedi en juin 2023, c’est maintenant le tour du président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, du premier président de la Cour de Cassation, Elie Léon Ndomba et bien d’autres personnalités de retirer leurs cartes d’identités. « Aujourd’hui, ce n’est plus un rêve, mais une réalité. Nous entrons dans une nouvelle marche de notre dignité non seulement nationale, mais aussi internationale. Je crois que c’est un motif de reconnaissance pour tout Congolais. Même si pendant un certain temps, les Congolais, je ne sais peut-être pas, sont devenus tellement extravertis, ils ne savent pas reconnaître ce qui est bien pour eux », a confié Dieudonné Kamuleta à l’ACP. « Aujourd’hui, nous sommes fiers d’être identifié, de nous dire qu’on est Congolais. Coup de chapeau à tous ceux qui ont travaillé dans le projet. Chaque Congolais aura un numéro unique d’identification », a renchéri Élie Léon Ndomba à la même source. Notons que ces opérations étaient déjà lancée depuis le 30 juin 2023. L’organisation des élections de décembre dernier est la cause principale qui avait conduit à la suspension momentanée de ces opérations. Par ailleurs, soulignons que ces opérations débuteront d’abord dans les communes ci-après : Lingwala, N’sele, Bandalungwa et Limete, avant de s’étendre dans les huit autres communes puis les douze restantes. La validité de la carte d’identité qui sera délivrée est de 10 ans. Pour obtenir la carte d’identité, il faut présenter une pièce d’identité valide, soit la carte d’électeur, soit un passeport, soit un permis de conduire. Au cas où le requérant ne possède aucune de ces pièces, il devra amener au moins trois personnes déjà enrôlées par l’ONIP qui feront office des témoins. Signalons que c’est pour une première depuis l’accession de la RDC à l’indépendance que les congolais auront désormais une carte d’identité. Depuis des années, d’autres pièces d’identités telles que la carte d’électeur, la carte d’étudiants, la carte de service, le passeport ou autres, ont remplacé la carte d’identité pour le congolais. Cette situation a longtemps mis en difficulté la capacité pour l’État congolais d’identifier les congolais de nationalité et les étrangers résidant en RDC. Ce processus d’octroi des cartes d’identité permettra non seulement d’identifier chaque individu de nationalité congolaise mais aussi d’établir des statistiques sur le taux démographique de la RDC.
Vers le retour de la paix à l’Est, le gouvernement et les leaders des groupes armés signent un protocole d’accord pour la fin des exactions
Les leaders des groupes armés oeuvrant dans la partie Est du pays ont signé un protocole d’accord avec le gouvernement congolais, ce vendredi 26 Avril 2024, à l’issue d’un dialogue de deux jours, tenu à Bunia en Ituri entre les deux parties. Dans cet accord, au moins six groupes armés se sont engagés « à cesser les hostilités et les exactions, sans condition, sur les populations civiles, les forces de défense et sécurité dans le respect des instruments juridiques nationaux et internationaux ». Ces groupes rebelles ont aussi pris l’engagement de « ne plus circuler avec des armes et ne plus porter les indices militaires ou policiers ». Ce protocole d’accord devra faciliter la libre circulation des civils et de leurs biens dans la province de l’Ituri ainsi que favoriser le retour des déplacés et le rapatriement volontaire des réfugiés dans leurs milieux respectifs. Ces groupes armés vont, en suite, matérialiser leur adhésion dans le Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Sécurité (PDDRCS), en vue de contribuer aux efforts de la défense de la patrie suivant les textes légaux en vigueur. Par ailleurs, les six groupes armés ayant signé cet accord sont le FRPI, le MAPI, le CODECO, le FPIC, l’Autodéfense et le CHINI YA TUNA. Notons que ce protocole d’accord signé en présence du Vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba, ouvre la voie vers le rétablissement de la paix tant souhaité dans cette province de l’Est de la RDC aux prises avec les exactions.