RDC : Jean-Marc Kabund condamné à 84 mois de prison

La Cour de Cassation vient de rendre, ce mercredi 13 septembre 2023, son verdict dans l’affaire Jean-Marc Kabund. L’opposant congolais Jean-Marc Kabund écope de 84 mois, soit 7 ans, de servitude pénale principale. Cette décision est vivement réprimandée par les avocats de Jean-Marc Kabund qui dénoncent « une parodie de justice ». Ils estiment que la décision est motivée par des considérations partisanes et politiques, visant ainsi à écarter leur client de la scène politique. Notons que Jean-Marc Kabund est, d’office, écarté de la course au pouvoir qui va se dérouler le 20 décembre prochain.

RDC : José Panda lance officiellement le registre d’immatriculation des sociétés coopératives en RDC

Représentant le ministre du Développement rural, François Rubota Masumbuko empêché, le ministre de l’Agriculture, José Panda a officiellement lancé, lundi 11 Septembre 2023, le registre d’immatriculation des sociétés coopératives en République Démocratique du Congo. Cet atelier est organisé dans le but de passer en revue les inscriptions complémentaires et autres mentions requises par les dispositions pertinentes de l’acte uniforme relatif aux sociétés coopératives et leurs entreprises faîtières. Le ministre José Panda a souligné que ce registre représente un pas important vers la professionnalisation du secteur coopératif en RDC. Il permettra également une meilleure coordination entre le ministère de l’Agriculture, le ministère du Développement rural et autres parties prenantes impliquées dans le développement économique des communautés rurales. « Ce registre est destiné à recevoir l’immatriculation, les inscriptions complémentaires et autres mentions visées par les dispositions pertinentes de l’acte uniforme relatif aux sociétés coopératives et leurs sociétés faîtières. Il aura le mérite de permettre au ministère du Développement rural et d’autres portefeuilles sectorielles ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers de prendre en compte les enjeux, les défis ainsi que les contraintes qui pourraient émailler la mise en route du secteur coopérative au nom duquel le Gouvernement s’investit pour atteindre l’inclusion financière ainsi que l’accès au financement des couches les plus vulnérables vivant dans nos milieux ruraux et périurbains », a déclaré le ministre de l’Agriculture, José Panda. D’après le ministre de l’Agriculture, cet atelier a pour objectif principal de lancer et de valider le registre d’immatriculation des sociétés coopératives en vue de son opérationnalisation en attendant l’adoption de la loi ou la promulgation des ordonnances-lois fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances du pouvoir central et celle de la province et l’entité territoriale décentralisée. En effet, lors de cet atelier organisé à Kinshasa, le ministre de l’Agriculture, José Panda, a abordé plusieurs questions relatives au service national des coopératives et organisations paysannes (SNCOOP). Il s’est également penché sur le renforcement des capacités opérationnelles de ce service ainsi que la mise en place d’un schéma directeur du processus d’enregistrement des sociétés coopératives. Le ministre a souligné que pour rendre ce registre opérationnel, certaines conditions préalables doivent être remplies. Cela inclut notamment l’adoption d’une loi qui intègre une nomenclature des droits, taxes et redevances à percevoir par le “SNCOOP” au niveau national ainsi que dans ses démembrements au niveau provincial, territorial, communal et rural. « L’opérationnalisation de ce registre ne deviendra effectivement que par la réalisation des certains préalables notamment l’adoption d’une loi intégrant nomenclature des droits, des taxes, et redevances à percevoir par le SNCOOP au niveau national ainsi qu’à travers ses démembrement au niveau des provinces, territoires, communes et communes rurales, secteurs et chefferies qui du reste sont chargés de sa tenue », a fait savoir José Panda. Le directeur de programme de Verni gingembre van nederlandse gemeenten (VNG), Muzaliwa Loochi, a exprimé son souhait d’être un partenaire du ministère du Développement rural et de l’accompagner dans la réalisation de la feuille de route qui découle des discussions en cours. « Nous voulons être des partenaires du ministère du Développement rural, l’accompagner de bout en bout dans la matérialisation de la feuille de route qui sortira des présentes assises et essayer de voir comment est-ce qu’on peut appuyer la matérialisation, c’est-à-dire rendre applicable cette immatriculation et appuyer aussi d’une manière approximative le SNCOOP afin qu’il soit capable de gérer ce grand défis qui est de gérer le guichet unique pour l’immatriculation de sociétés coopératives », a indiqué le directeur de programme de verni gingembre Muzaliwa Lochi. Signalons que leur rôle est celui d’accompagner, d’appuyer et de partager leur expérience avec d’autres pays qui ont déjà expérimenté l’immatriculation des sociétés coopératives dans l’esprit de l’acte uniforme de OHADA.

RDC : Jean-Michel Sama lance les travaux de la commission paritaire entre le Gouvernement et l’intersyndicale nationale de la fonction publique

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a lancé, lundi 12 Septembre 2023, les travaux de la commission paritaire entre le Gouvernement et l’intersyndicale nationale de l’administration publique (INAP). Lors de son discours d’ouverture, le chef du Gouvernement a souligné que cette commission paritaire offre une occasion aux syndicalistes de discuter avec le Gouvernement des avancées possibles en tenant compte des ressources mobilisables dans le cadre du projet de loi des Finances 2024. « Pour ce qui est de la commission paritaire dont j’ai l’honneur de lancer les travaux, ce jour, c’est une occasion pour les syndicalistes, que vous êtes, de discuter avec la partie gouvernementale sur les conquêtes, qu’il est possible d’engranger ensemble en tenant compte, bien entendu, des moyens mobilisables dans le cadre du projet de loi des Finances 2024 », a déclaré le chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, dans son mot d’ouverture. En outre, le chef du Gouvernement a promis de rester personnellement attentif aux différentes délibérations, qui se feront dans les sous-commissions, en gardant l’espoir que la lumière du consensus jaillira du choc des idées. Rappelons que concernant la question de titularisation et de montée en grades, le chef du Gouvernement a instruit le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, de finaliser le processus de la deuxième vague, et d’accélérer le processus de titularisation et de montée en grades de toutes les administrations publiques. Pour la première vague de la montée en grades, qui concerne plus de 10 mille agents, c’est un processus qui est déjà finalisé, déjà signé et qui n’attend que d’être publié au niveau de la Primature. Par ailleurs, le vice-premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a précisé que ces travaux procèdent à l’évaluation du niveau d’exécution des promesses gouvernementales face aux revendications « légitimes » des agents de carrière des services publics de l’Etat, portées par l’INAP. D’après le président de l’INAP, Fidèle Kiyangi, ces assises ont pour missions d’évaluer les différents protocoles d’accord signés entre parties en 2015, 2018, 2020, et 2021. Pendant ces cinq jours, les participants devront produire un travail qui permettra de maintenir l’harmonie entre les parties et, par conséquent, la cohésion sociale au niveau national. A noter qu’il a évoqué les problèmes socio-professionnels des agents de carrière de l’Etat et des fonctionnaires, notamment le manque d’un barème salarial depuis 63 ans de l’indépendance en RDC, la non application de salaire de base pour un huissier fixé depuis 2008, soit à 200 USD, et la non prise en charge des malades au niveau de l’administration publique en cas de décès. Signalons que lors des précédents travaux, le Gouvernement avait démontré la volonté de rencontrer le cahier des charges de l’intersyndicale nationale de l’administration publique (INAP) par la mise en œuvre des résolutions de l’Accord de Bibwa, en optant pour la réduction de l’IPR (impôt professionnel sur le revenu) de 15 à 3 %, et l’augmentation des salaires à hauteur de 45 %.

Match amical : La RDC s’incline sur un score étriqué devant l’Afrique du Sud

Les Léopards de la RDC se sont inclinés, ce mardi 12 septembre 2023, sur un score étriqué de 1-0 devant les Bafana Bafana d’Afrique du Sud. Le seul but du match a été inscrit à la 25e minute par L. Foster pour l’équipe hôte. Malgré quelques modifications opérées par l’entraineur Sébastien Desabre, l’équipe n’a pas réussi à renversé la situation. Notons, par exemple, l’entrée, à la 58e minute des jeux, de A. Kalulu et Mpanzu qui ont remplacé respectivement Wissa et Edo Kayembe. Il y a aussi Pickel et Mayele qui ont pris la place de Mfulu et Muleka à la 71e minute. Enfin, Mechack Elia qui a remplacé Silas à la 84e minute. Cette rencontre amicale s’est donc achevé par une victoire en faveur des Bafana Bafana de l’Afrique du Sud, laissant les Léopards de la RDC avec des enseignements à tirer pour les prochains défis à venir.

RDC : « La mauvaise gouvernance entrave le développement économique » (Cléophas Tshimanga)

« La République Démocratique du Congo a connu une croissance économique relativement faible ces dernières années. Ce qui limite les opportunités d’emploi » a déclaré le président de la Coalition de Jeunes qui Pensent à la République (CJPR), Cléophas Tshimanga, dans une interview accordée à CongopresseNet, ce lundi 11 septembre 2023, sur la base du chômage de la jeunesse en République Démocratique du Congo. Selon ce cadre du parti Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AENC), cher à Marie-José Ifoku, la République Démocratique du Congo a rencontré de nombreuses difficultés. En particulier, le pays a été confronté à des périodes d’instabilité politique et des conflits armés, principalement dans la région de l’Est. « Le pays a été confronté à des périodes d’instabilité politique et de conflits armés, principalement dans la région de l’Est. Ces conflits ont eu un impact dévastateur sur l’économie et l’emploi en entraînant la destruction des infrastructures essentielles ainsi que des moyens de subsistance, les conséquences néfastes de ces conflits se font sentir à plusieurs niveaux. Ils perturbent les activités économiques normales et limitent les opportunités », a expliqué Cléophas Tshimanga. D’après lui, le système éducatif en République Démocratique du Congo (RDC) ne parvient pas toujours à fournir les compétences et les qualifications nécessaires pour répondre aux besoins du marché du travail. Cette situation crée un déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi, contribuant ainsi au taux de chômage élevé dans le pays. Par ailleurs, il souligne que la mauvaise gouvernance peut entraver le développement économique et créer des obstacles à la création d’emplois. « La corruption et la mauvaise gouvernance peuvent entraver le développement économique et créer des obstacles à la création d’emplois. Les pratiques de corruption peuvent favoriser l’attribution de postes à des personnes non qualifiées plutôt qu’à des candidats méritants », a indiqué Cléophas Tshimanga. Il sied de noter que la croissance rapide de la population en RDC exerce une pression supplémentaire sur le marché du travail. « La RDC a une population en croissance rapide. Ce qui exerce une pression supplémentaire sur le marché du travail. La création d’emplois ne parvient pas souvent à suivre le rythme de la croissance démographique. Ce qui contribue au chômage », a conclu ce cadre du parti Alliance des Élites pour un Congo Nouveau.

Elim CAN 2023 : La RDC obtient sa qualification après sa victoire devant le Soudan

Les Léopards de la République Démocratique du Congo ont réussi à s’offrir la qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) après sa victoire (2-0) contre le Soudan pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la CAN. Dès l’entame de la rencontre, Théo Bongonda (7e) allume la mèche. Une avance conservée à la pause. Au retour des joueurs dans l’air de jeu, les congolais, ultra dominateurs, manquent d’inspiration pour creuser l’écart. Il faudra attendre l’entrée en jeu de Fiston Kalala pour faire le break. Buteur déjà contre le Gabon, lors de la 5e journée, la nouvelle recrue de Pyramids FC en Égypte double la mise (87e) sur un service de Meschack Elia. Grâce à cette victoire, la RDC se qualifie à la prochaine CAN qui se jouera en Côte d’Ivoire. Notons que la RDC a eu du mal lors de l’entame de cette campagne des éliminatoires avec deux défaites. Il s’est relancé par la suite en se battant la Mauritanie puis le Gabon.

CENI : Le bureau de réception des candidatures pour l’élection présidentielle s’ouvre ce samedi

C’est ce samedi 9 septembre 2023 que le bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) a ouvert ses portes pour l’élection du Président de la République.  Situé à Gombe au sein du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Bureau de réception des candidatures pour la présidentielle est unique. Sur place, une tension électrique. Des partisans des candidats sont là présents pour soutenir leurs leaders. Sur le boulevard, la voie est fermée à partir de Sozacom jusqu’à la gare centrale. Signalons que parmi les candidats qui ont déjà déposé leurs candidatures, il y a M. Rex Kazadi candidat indépendant, M. Matata Ponyo pour le compte du parti Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), et enfin Constant Mutamba pour la Dynamique Progressiste (Dypro). Les conditions d’éligibilité sont autant : il faut être de nationalité congolaise, avoir au moins 30 ans, jouir de ses droits civils et politiques, avoir un diplôme d’étude supérieure et justifier au moins 5 ans d’expérience dans les domaines, socio économique, politique, et enfin avoir sa carte d’électeur.

RDC : Quelle est la suite du drame meurtier du 30 août dernier à Goma ? (Dossier)

La province du Nord-Kivu précisément la ville de Goma, est endeuillée suite aux événements tragiques survenus le 30 août dernier. Pour faire une lumière sur cette tragédie, une commission interministérielle a été mise en place par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Cette commission mandatée, avait atterri à Goma le 2 septembre 2023. De son côté, le Gouvernement de Kinshasa soutient l’enquête ouverte auprès de l’auditorat militaire de garnison de Goma. Les coupables répondront de leurs actes devant la justice, selon Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement. En effet, la composition hétérogène de cette commission, qui implique des membres influents de divers ministères clés, témoigne la façon dont le Gouvernement prend cette situation au sérieux. Sa mission est claire d’établir les faits et rétablir la confiance à cette population qui souffre beaucoup. Pour le vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, rassure que rien ne sera caché. Toute la vérité sera connue, toute la vérité sera dite à la communauté nationale ainsi qu’internationale. L’engagement nécessaire en ce moment serait de rétablir la vérité qui sera la seule antidote à la douleur collective pour cette tragédie, a-t-il souligné. Qui sont, alors, les véritables coupables ? Lors de la récente réunion du conseil des ministres à Kinshasa, le Président Félix Antoine Tshisekedi n’a pas caché son indignation face aux violences. Ses mots étaient si tranchants comme des larmes. « Ils sont dans les cœurs de la nation, ces âmes parties si tôt. Ces événements sont incompatibles à la vie en démocratie », avait déclaré le Chef de l’État qui a insisté sur une justice claire. Cependant, les enquêtes sont en cours. Pourtant, malgré la mobilisation du Gouvernement, Goma reste une ville endeuillée. La douleur des familles des disparus se fait ressentir. Pendant que les enquêtes se poursuivent, les congolais attendent avec beaucoup d’impatience que justice soit faite sur ce dossier. Pour la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo( Monusco), les personnes impliquées dans les tueries des civils commises par l’armée le 30 août dernier à Goma doivent répondre de leurs actes, peu importe leurs rangs. C’est ce qu’avait signifié Bintou Keita, cheffe de la Monusco, lors de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi 6 septembre 2023. Et d’ajouter : « La Monusco salue déjà les actions entreprises par le Gouvernement entre autres, le déploiement d’une commission interministérielle de haut niveau, l’ouverture du procès contre certains officiers des FARDC ». Signalons que deux (2) responsables militaires sont déjà aux arrêts. Il s’agit du commandant de la brigade de la garde républicaine et du commandant du régime de force spéciale. Les deux militaires sont déjà aux arrêts et un procès est déjà ouvert pour établir les responsabilités afin d’éclaircir les zones d’ombre de ce drame.

Présidentielle 2023: En RDC, les congolais attendent impatiemment la candidature du président Martin Fayulu

Les questions se posent autour de la candidature de Martin Fayulu, l’opposant et président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé). Et ce, à quelques mois de la présidentielle qui aura lieu d’ici le mois de décembre prochain en en République Démocratique du Congo. « Le leader de Lamuka va-t-il déposer sa candidature pour la présidentielle qui se pointe à l’horizon ? », s’interrogent plusieurs congolais. L’on peut même soutenir que la candidature de celui qui s’autoproclame le président élu est très attendue par les Congolais. Mieux encore, ils veulent se positionner sur sa candidature.  Comme annoncé, aucun membre du parti de Martin Fayulu n’a déposé sa candidature à la députation nationale et provinciale. La décision prise par ce parti politique était le non dépôt des candidatures à tous les niveaux tant que le fichier électoral ne sera pas audité par un cabinet international réputé. Cependant, Martin Fayulu a signifié qu’il ne s’agit nullement d’un boycott des élections. « Je suis pour les élections, mais à condition que le fichier soit revu », a indiqué Fayulu lors d’une conférence de presse tenue, en juillet dernier, à Kinshasa. Cette même position de Fayulu qui appelle à un audit sérieux du fichier électoral par une institution internationale réputée est la même soutenue par l’Eglise Catholique et l’Eglise du Christ au Congo. Les revendications de ce grand leader de Lamuka n’ont pas encore trouvé de réponse. C’est cette problématique qui hante le chef des congolais car la CENI a écarté la possibilité d’entreprendre un nouvel audit du fichier électoral qui, surtout, mettrait en mal le travail déjà réalisé jusqu’ici. Pendant ce temps, la CENI a convoqué l’électorat pour l’élection présidentielle. Le Bureau de réception et traitement des candidatures pour la présidentielle est installé au 1er niveau de l’immeuble abritant le siège de la CENI, dans la ville de Kinshasa. Il sera ouvert du 09 septembre au 08 octobre 2023. Les candidats président auront 30 jours pour déposer leurs dossiers. Les 30 jours suffiront pour faire changer la position de Fayulu, un candidat potentiel sur qui beaucoup de congolais comptent ? Il faut ici dire que la présence de Fayulu à la tête d’affiche de la scène politique congolaise surtout dans l’opposition donne encore de l’espoir à certains congolais pour croire à un probable changement des choses même si l’actuel Chef de l’Etat a déjà convaincu une bonne partie des congolais. Au cas où Fayulu ne postulera pas, aura-t-il encore la confiance des congolais qui ne comptent que sur lui ? Il devra encore éclairer la lanterne car les choses changent avec le temps surtout avec l’avènement de 2018 où le candidat ayant été élu était celui de l’opposition. Pour dire que tout peut basculer car Dieu peut se réveiller un bon matin dans la maison de MAFA en lui donnant la victoire sans surprise car il est jusqu’à ce jour l’un des politiques fiables et constants. Il reste ce politique qui n’aime pas la corruption et qui défend réellement l’intérêt du peuple et le place sur les pas d’Etienne Tshisekedi.

RDC : La situation politique à l’heure des élections au centre des échanges entre un commissaire européen et Moïse Katumbi

Didier Reynders, commissaire européen à la justice, s’est entretenu, ce vendredi 11 septembre 2023, avec Moïse Katumbi à Lubumbashi.  Au cours de cet échange, plusieurs sujets ont été évoqués notamment la situation politique de l’heure ainsi que les questions liées au processus électoral. En effet, cette rencontre rentre dans la démarche de l’Union Européenne étant un partenaire fiable de la République Démocratique du Congo qui ne jure que par l’organisation des élections crédibles et apaisées en RDC. Encore faut-il souligner qu’à Kinshasa, Reynders avait déjà échangé avec les autres leaders de l’opposition dont Martin Fayulu sur des questions similaires.