Le Canada fait volte-face. Il décide enfin d’envoyer ses athlètes aux IXème Jeux de la francophonie qui se dérouleront en République Démocratique du Congo. Le Canada participera finalement aux Jeux de la Francophonie malgré ses inquiétudes initiales concernant la sécurité et la logistique. Une délégation de 60 personnes a été envoyée après que les ambassadeurs des pays francophones en RDC aient constaté des progrès significatifs sur les sites en construction. Notons que le Canada est logé dans le groupe A aux côtés de la RDC, pays hôte, de la République su Congo et du Madagascar.
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RDC : le Comité Laïc de Coordination demande un dialogue entre les leaders politiques
Dans un communiqué publié, le mercredi 19 juillet, le Comité Laïc de Coordination (CLC) a évoqué des questions sécuritaires qui frappent de plein fouet la RDC. Dans cette optique, le CLC considère qu’il n’y a pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue qui n’aura pas pour but “le partage du pouvoir” et qui devra se faire en un délai le plus bref possible, autour des hauts responsables.Tout en demeurant vigilant et attentif à l’évolution du moment, le CLC appelle l’opinion nationale et internationale à défendre l’intérêt fondamental de la population congolaise. C’est aussi une demande lancée au chef de l’État et aux principaux leaders sociopolitiques du pays à se mettre ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment car la Nation est profondément divisée à l’interne. Par ailleurs, le CLC affirme que la crise qui persiste dans la partie Est de la RDC est sur le point d’envahir l’ensemble du pays.
Forum sur la nouvelle économie du climat : Pour Sama Lukonde, la RDC est au cœur des enjeux climatiques
Le lancement du forum économique sur la nouvelle économie du climat (FENEC) était au cœur d’une cérémonie organisée, mercredi 19 juillet, à l’hôtel Pullman, à Kinshasa, en présence du premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde. Le premier ministre qui a donné le go de ces assises a déclaré que la RDC est un pays solution face aux enjeux climatiques de l’heure. Pour Jean-Michel Sama Lukonde, la RDC n’est non seulement pays solution mais aussi victime des impacts ravageurs de la dégradation de l’environnement. Avec seulement le bassin du Congo qui constitue la deuxième forêt pluviale plus grande au monde après l’Amazonie, ainsi que le fleuve Congo, le plus profond au monde et le 2e fleuve au monde en terme de débit après l’Amazone ; la RDC peut répondre au besoin de sauver l’environnement planétaire en atténuant et en absorbant les causes du dérèglement climatique. Pour madame l’Envoyée spéciale du chef de l’État pour la nouvelle économie du climat, la RDC a le devoir de gérer rationnellement ses importantes ressources naturelles afin de garantir l’équilibre écologique et le bien-être social et de sa population. Il convient de souligner que lors de la 103e réunion du conseil des ministres, le président de la République, Félix Tshisekedi avait appelé le gouvernement à créer un fond d’investissement pour la nouvelle économie du climat en vue de financer la transition climatique en RDC. La création de ce fond d’investissement se justifie par le fait que les différents fonds disponibles sont limités et ne parviennent pas à répondre efficacement aux problèmes liés à l’environnement. C’est sont les explications fournies par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, dans le compte-rendu de cette réunion du Conseil des ministres. Notons que ce forum constitue un cadre de préparation des acteurs économiques formels ou informels à saisir les opportunités de financements climatiques en vue de réaliser des projets de transformation visant entre autres l’éradication de la pauvreté, la préservation des écosystèmes et la croissance inclusive sobre en carbone. Le FENEC réunit plus d’une centaine d’experts nationaux et internationaux. Ce forum devra durer trois jours, soit du mercredi 19 au vendredi 21 juillet 2023.
Le Rwanda s’apprête à envoyer ses troupes officiellement en RDC, selon les FARDC
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent, dans une correspondance ce mercredi 19 juillet, que le Rwanda s’apprête à déployer ses troupes sur le territoire congolais. Une décision qui se justifierait selon l’armée rwandaise « par l’imminence d’une attaque supposée des FDLR/ FOCA contre le Rwanda à partir du territoire congolais ». En cas d’attaque de manière officielle sur le sol congolais, les FARDC déclarent se réserver le droit de répondre de manière vigoureuse. Ci-dessous le communiqué des FARDC
RDC : « l’entrepreneuriat n’est pas facile cependant c’est l’une des clés pour un développement durable et la création d’une vraie classe des millionnaires » (Landry Meya aux entrepreneurs)
Le manager de la société minière Akata RDC, M. Landry Meya, a lancé, ce mercredi 19 juillet, un message de sensibilisation à tous les entrepreneurs de la RDC et d’ailleurs, sur son compte Twitter officiel. « Chers entrepreneurs, l’entrepreneuriat n’est pas facile. Cependant, c’est l’une des clés pour un développement durable et la création d’une vraie classe des millionnaires », a-t-il écrit. Cet investisseur congolais invite tous ceux qui voudraient se lancer dans l’entrepreneuriat à faire preuve d’assiduité. Le 03 juillet dernier, M. Landry Meya avait publié un tweet allant presque dans le même sens, où il exhortait les entrepreneurs congolais à développer de la patience et de la persévérance en vue de réussir dans leurs entreprises. « Chers entrepreneurs, l’un des problèmes avec beaucoup qui embrassent l’entrepreneuriat est de “vouloir un résultat positif instantané“. La réussite et le succès d’un entrepreneur résident entr’autres dans l’engagement pour une cause bien définie, la détermination ainsi que la persévérance », avait-il écrit. Notons que le pays fait actuellement face à un taux de chômage très élevé. De nombreux jeunes qui sortent des universités chaque année se retrouvent sans emploi, certains exercent des emplois indécents. Il convient de signaler, par ailleurs, que lors du forum économique du 06 juillet dernier qui avait réuni des investisseurs sud-africains et congolais, à Kinshasa, le représentant du patronat congolais, Albert Yuma, avait invité le gouvernement à soutenir le secteur privé et à promouvoir la classe moyenne nationale en vue d’atteindre le développement socioéconomique du pays.
En mission d’inspection à Lubumbashi : le FPI insiste sur le respect des échéances des remboursements des crédits
L’évaluation des projets déjà financés est au cœur d’une mission de la délégation du Fond de Promotion de l’industrie (FPI) conduite par la présidente du conseil d’administration (PCA) de cet organe, Madame Vicky Katumwa, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. L’information nous est livrée par l’Agence Congolaise de Presse (ACP) dans une de ses dépêches dont une copie nous est parvenue ce mercredi. Lors de son entretien avec les dirigeants des différentes entreprises visitées, Madame Vicky Katumwa a insisté sur le respect du délai de remboursement des crédits obtenus dans le cadre du financement de leurs projets. A en croire, la présidente du conseil d’administration (PCA) du FPI, Vicky Katumwa a visité l’entreprise Bags and Sacks Katanga spécialisée dans la fabrication des emballages des minerais, du ciment et des produits agricoles. La PCA s’est donc entretenu avec les responsables de cette société sur son fonctionnement. Les dirigeants de cette entreprise ont plaidé pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Madame Vicky Katumwa s’est ensuite rendue aux installations de REVIN SARL. Cette société, située au cœur de Lubumbashi, est spécialisée dans la production des boissons sucrées et de l’eau minérale. La délégation conduite par la PCA, Vicky Katumwa, a aussi visité d’autres sociétés qui bénéficient de l’appuie financier du FPI. Cette délégation est passée par le groupe Mining Engineering Services (MES) qui évolue dans la production des câbles électriques, des tuyaux PVC et d’autres produits plastiques ; avant de chuter à la société Rainbow Katanga Sarl, une entreprise du groupe MES spécialisée dans la fabrication des détergents. Notons que la société Rainbow Katanga SARL travaille sur deux autres projets à savoir le recyclage des déchets plastiques et la fabrication des cartons d’emballage sur place à Lubumbashi. Par ailleurs, la PCA du FPI a invité ces investisseurs à offrir des salaires décents à leurs employés, tout en les encourageant à continuer à appartenir aux organisations patronales de la RDC en vue de mener des actions communes et un lobbyng pour la prospérité économique du pays.
RDC : Pr Patrick Luyindula promet de suspendre sa carrière politique si la population part aux élections sans un fichier électoral fiable
Le professeur Patrick Luyindula a promis de suspendre sa carrière politique, pour au moins cinq ans, au cas où le fichier électoral n’est pas audité par un organe externe pour une deuxième fois Ce leader de la jeunesse engagée et cadre de l’ECIDé l’a déclaré, ce mercredi 19 juillet, dans une publication faite sur l’un de ses comptes officiels sur les réseaux sociaux. “Si le peuple accepte d’aller à ces élections sans un audit externe sérieux et fiable du fichier électoral, je m’arrêterai-là et à nous revoir en 2028 lorsque le Congo sera devenu l’Allemagne de l’Afrique”, a lâché le professeur Patrick Luyindula. Au sujet d’un deuxième audit externe du fichier électoral, la CENI a répondu à l’opposition. La Centrale électorale estime que cela pourrait retarder le processus électoral et entraîner un glissement. Par ailleurs, le leader de la jeunesse engagée a laissé entendre qu’il préférerait un “glissement” pour préparer de bonnes élections que de se précipiter pour des élections “frauduleuses”. Il y a quelques jours, le président de l’ECIDé, Martin Fayulu, avait déclaré, au cours d’un point de presse, que son parti et lui n’iront pas aux élections tant que le fichier électoral ne sera pas restauré. Cette position est vivement critiquée par les acteurs politiques au pouvoir qui le qualifie de “faux-fuyant”.
Foot-RDC : la FECOFA exige le calendrier du championnat pour un bon démarrage de la saison qui s’ouvre bientôt
La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a invité, ce mardi 18 juillet 2023, la LINAFOOT à apprêter le calendrier pour le démarrage radieux du championnat la saison prochaine, apprend-on d’une dépêche de l’Agence Congolaise de Presse (ACP). D’après l’ACP qui nous livre cette information, la FECOFA a saisi le président de la LINAFOOT, M. Bosco Mwemu, via une correspondance. “M. le président nous profitons de la présente pour vous inviter à mettre en place un calendrier déjà bien avant pour un très bon démarrage de la 29ème édition de la LINAFOOT qui est prévue pour ce 25 août, et aussi à informer vos sociétaires des dispositions contenues dans la décision sur le format ; et à préparer les dispositions de l’article 3 comme indiqué mutatis mutandis dans la décision”, a écrit M. Dieudonné Sambi, président du Comité de Normalisation (CONOR) de la FECOFA au président de la LINAFOOT. Me Innocent Kibundulu, sectaire général de la FECOFA, a été disposé pour accompagner la LINAFOOT dans l’élaboration du calendrier pour le nouveau format, et la FECOFA a noté qu’elle a été fixée conformément aux conclusions de la commission ad hoc mise en place techniquement par l’assistance de la FIFA et la CAF. Il sied de noter que le championnat conserve toujours le nombre de 20 équipes qui joueront tous aller comme retour mais réparties en deux groupes A et B. Le groupe A comprend les clubs suivants : SC Don Bosco, JSG Bazano, FC St Éloi Lupopo, Lubumbashi Sport, TP Mazembe, FC Blessing, AS Simba, SM Sanga Balende, US Panda B52 et US Tshinkunku. Cependant, le groupe B est composé de : AS V Club, DCMP, JSK(Jeunesse Sportive de Kinshasa), AC Kuya, FC Renaissance du Congo, AC Rangers, AS Dauphin noir, AS Maniema Union, Étoile du Kivu en suite FC Céleste.
RDC/ BIAC : grâce à l’audit mené par l’IGF, les épargnants, partenaires et employés vont bientôt recouvrer leurs droits
Cela faisait plus de cinq ans depuis que la BIAC n’est plus opérationnel. Cette banque est tombée en faillite restant avec certaines irrégularités envers bon nombre de ses clients ainsi que ses employés qui continuaient à attendre leur indemnisation. Après la finalisation de l’audit mené par l’Inspection Générale de Finances (IGF), le ministre national des Finances, Nicolas Kazadi vient d’annoncer le recouvrement de droit des épargnants, partenaires et employés de la Banque Internationale de l’Afrique au Congo (BIAC SA). « Le Ministre des Finances, en sa qualité de Président du Comité de stabilité financière, informe le public qu’à la suite de la décision du Conseil des Ministres tenu le 4 juin 2022, un audit du patrimoine immobilier de la BIAC S.A. en liquidation a été effectué par l’Inspection Générale des Finances. Cet audit avait notamment répertorié les immeubles et autres concessions de cette banque ainsi que ceux reçus en hypothèque. La réalisation de ces actifs est censée financer le désintéressement des créanciers de la banque dont prioritairement les épargnants et les employés, restés impayés depuis plus de cinq ans » peut-on lire dans un communiqué signé par le ministre des Finances. « L’ensemble de ce patrimoine immobilier étant identifié et communiqué au gouvernement, le ministre des Finances attire l’attention du public que toute acquisition d’immeubles et/ou de concessions concernés sera frappé de nullité et les éventuels acheteurs n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Le ministre des Affaires foncières est saisi afin qu’aucune mutation de propriété sur ces biens ne soit opérée », a-t-il poursuivi. À retenir que la BIAC SA est tombée en faillite depuis 2016, à la suite d’une crise de trésorerie. Elle était en cours de liquidation volontaire afin de permettre aux épargnants de rentrer dans leurs droits.
RDC : “La justice congolaise est en panne, elle s’est dégradée plus qu’avant” (Me Carlos Mupili)
L’état de la justice congolaise a fait l’objet d’une interview accordée, ce mardi 18 juillet, à Congopresse, par le président national de la Dynamique Chrétienne pour la Défense des Droits Humains et de l’Environnement (DCDHE), Me Carlos Mupili. « La justice congolaise se trouve au même état que les autres secteurs du pays. Nous sommes face à un fait sociétal où tous les secteurs sont en panne », a déclaré Me Carlos Mupili, avant de saluer le courage démontré par le Chef de l’État qui a accepté la défaillance de la justice et la dégradation de l’appareil judiciaire sous l’exercice de son mandat. « Les propos du président de la République par rapport au service rendu par notre justice, moi je peux considérer ça comme une auto-évaluation dans le secteur judiciaire d’autant qu’il a promis l’État de droit, il avait promis une justice républicaine dans son mandat. Il espérait qu’avec les nouvelles têtes qui animent les différents corps et sous organes judiciaires que les choses avanceraient mais les résultats sont tels que l’appareil judiciaire s’est dégradé plus qu’avant », a-t-il souligné. En rapport avec l’éthique des magistrats, cet enseignant d’université et chercheur en droit a déclaré que le problème de la corruption ne frappe pas que le secteur de la justice. « La corruption est partout dans notre pays. Il n’y a aucun secteur qui est épargné », a-t-il dit. Selon lui, il y a deux facteurs qui détruisent la justice congolaise notamment l’environnement et la sanction. Me Carlos Mupili entend, par l’environnement, les conditions difficiles dans lesquelles travaillent les magistrats et qui les exposent aux “mauvaises pratiques”. Cet enseignant d’université exige que des “magistrats véreux” soient sanctionnés. Pour lutter contre la corruption et toutes ces bavures dans le secteur de la justice, Me Carlos Mupili préconise aussi la formation. “Là même où l’étudiant du droit est formé, il faut qu’il puisse être formé dans l’environnement de l’éthique et cette éthique doit être communiquée par le savoir faire et savoir être des enseignants de droit. Malheureusement, à l’Université, on ne transmet que le savoir cognitif. Et dès qu’ils sont recrutés, ils sont en stage, ils rencontrent des vieilles casseroles qui vont leur apprendre comment faire la tracasserie judiciaire, comment il faut mapper un justiciable pour le pousser à donner de l’argent’, a fait savoir Me Carlos Mupili. “Tout ça c’est au niveau de la formation, c’est là qu’il faut d’abord miser. Comme dans d’autres pays, si un étudiant en faculté de droit est attrapé entrain de tricher, il doit être chassé. Si un professeur du droit donne des côtes aux étudiants de sa tribu, il prépare ces futurs magistrats au tribalisme. Et si dans la faculté de droit, on voit tous les députés, tous les ministres, tous les gouverneurs qui ne viennent pas au cours mais qui distinguent, directement, on communique quoi aux futurs magistrats ?”, s’est-il interrogé. Le président de la DCDHE a, par ailleurs, invité les magistrats à construire leur propre personnalité et à “avoir honte” de continuer à obéir aux injonctions des acteurs politiques, tout en affirmant que “la dignité d’une personne ne s’achète pas”. “C’est question que les magistrats construisent d’abord leur propre personnalité. Vous verrez souvent que ce sont les mêmes professeurs de droit qui sont dans des cabinets, dans des différents partis politiques, pour justifier ce qui sont des thèses inconstitutionnelles, des thèses qui sont contraires même de leurs syllabus. La politique prend le dessus tout simplement parce que la justice n’est pas indépendante. Le jour où nous aurons un pouvoir judiciaire, tout ça va s’arrêter. Jusque là on n’a pas de pouvoir judiciaire malgré les textes constitutionnels. Nous avons un service judiciaire qui accepte des injonctions de la politique », a lâché Me Carlos Mupili. “Nous devons avoir honte et prendre conscience. Car, lorsqu’il y a des gens qui appellent les magistrats au nom du président de la République, arrêtez ce monsieur là parce que l’ordre vient du président de la République. Et le président de la République qui passe dans une émission pour jeter de l’opprobre au corps judiciaire, je crois que nous devons prendre conscience parce que la dignité ne s’achète pas”, a-t-il insisté. Rappelons qu’il y a quelques jours, au cours d’une interview avec sa porte-parole Tina Salama, le président de la République, Félix Tshisekedi avait déploré la qualité de la justice en RDC. Le Chef de l’État déclarait que la “justice détruit le pays”. Par contre, Félix Tshisekedi avait indiqué qu’il n’est jamais intervenu dans aucun dossier en justice pour demander libération ou l’arrestation d’une personne. Cette interview, réalisée à la veille des élections générales de décembre prochain, était vivement critiquée au sein de la classe politique. Certains opposants avaient saisi ce discours pour crier à l’échec de Félix Tshisekedi à la tête du pays.