RDC : la CENI lance les travaux de validation d’un outil de communication électorale avec les personnes vivant avec handicap

Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi a ouvert, mardi 27 juin, dans la salle Abbé Apollinaire Malu Malu, au siège de la CENI, l’atelier national de validation du glossaire électoral en lague des signes congolaise. Au cours de son allocution, Dénis Kadima a déclaré que la CENI s’engage à un processus électoral inclusif en faisant des personnes vivant avec handicap (PVH), l’une des priorités de son institution. « Dans son plan stratégique et opérationnel 2022-2026, la CENI mentionne dans son axe 4 l’objectif de construire une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion. La CENI a rendu accessible à tous, le processus électoral en y incluant la langue des signes. Aujourd’hui, la CENI vous informe directement en langue des signes congolaise et, grâce à cet atelier, elle va l’adapter au langage électoral afin de vous permettre de comprendre et suivre le processus électoral, cela en vue d’une meilleure adhésion de la catégorie de congolais que vous représentez », a-t-il rassuré. Le président de la CENI a, par ailleurs, encouragé les leaders des partis et regroupements politiques à favoriser et à promouvoir des candidatures des PVH. « J’aimerais vous rappeler que depuis hier, lundi 26 juin 2023, la CENI a ouvert les bureaux de réception et de traitement des candidatures à la députation nationale. Je profite de cette occasion pour encourager les partis et regroupements politiques à vous inclure dans leurs projets de candidature », a-t-il exhorté. Ces travaux de cinq jours ont notamment pour objet la validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise. Cet outil facilitera la communication entre la centrale électorale et la catégorie des personnes vivant avec handicap surtout en cette période électorale. C’est ce qu’a indiqué le vice-président de la CENI, Didi Manara. Présente dans cette cérémonie, la ministre déléguée en charge des PVH, Irène Esambo a plaidé pour l’ouverture d’un bureau de vote uniquement pour les personnes vivant avec handicap lors du prochain scrutin. Plusieurs délégués des organisations des personnes vivant avec handicap, venus de toutes les provinces de la RDC, ont pris part à cette cérémonie d’ouverture de cet atelier aux côtés de nombreuses autres personnalités de la CENI et de l’IFES. Notons que cet atelier est organisé en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES) qui constitue un partenaire technique de la CENI.

RDC : Agée Matembo devient le représentant légal de l’espace grand Katanga

L’espace grand Katanga a désormais un représentant légal dans la capitale congolaise. Il s’agit du ministre honoraire, Âgée Aje Matembo. La communauté Katangaise l’a désigné à ce titre, le dimanche 25 juin dernier, lors d’une rencontre conviviale. Les fils du Katanga, représentés par la Fondation katangaise, ont reconnu en lui le sens du leadership et un esprit fédérateur ; deux principaux atouts dont ils ont besoin dans ce contexte préélectoral. Reçu par cette nouvelle fondation, le questeur de la CENI, Âgée Matembo Toto a manifesté sa joie pour son investiture comme guide du Katanga. Quid de cette désignation ? D’après les membres de ladite fondation, ce choix a répondu positivement à leurs attentes. Dans son mot de circonstance, Agée Matembo a martelé sur la cohésion et l’unité katangaise. « Nous devons être jaloux d’être katangais(…), un katangais est un peuple digne et hospitalier. Plus jamais la division, la haine entre nous (…) le katanga doit être uni pour trois raisons : pour recouvrer sa dignité, recouvrer son honneur et enfin, recouvrer sa place », a fait savoir Agée Matembo. Et d’ajouter : « La condition est claire, il faut regarder dans la même direction ». Membre du front commun pour le Congo de Joseph Kabila, peut-on rappeler, Agée Matembo a assumé les fonctions de ministre de l’aménagement du territoire dans le gouvernement Ilukamba. De nos jours, il est questeur de la CENI.

RDC : « La langue des signes deviendra la cinquième langue nationale », (Irène Esambo, ministre en charge des PVH)

Au cours de la réunion d’ouverture de l’atelier de validation du glossaire electoral en langue des signes, la ministre déléguée chargée des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables a annoncé l’instauration, dans les prochains jours, de la langue de signes comme la cinquième langue nationale. Madame Irène Esambo s’est dit également satisfaite de l’inclusion des personnes vivant avec handicap par la CENI et son partenaire IFES. « Ce que nous sommes en train de vivre, c’est la demande des personnes vivant avec handicap depuis des décennies », a déclaré Irène Esambo Diata. Dans son speech, la ministre en charge des PVH a remonté le temps en révélant une sorte de déconsidération qui existait pendant les précédents processus électoraux à l’endroit des PVH qui étaient, selon elle, laissées dans les oubliettes. « Une situation qualifiée de discrimination, qui n’était pas pris en compte par les acteurs politiques », confirme le numéro un des personnes vivant avec handicap. Et d’ajouter : « Lorsqu’on parlait de l’inclusion, nous, personnes vivant avec handicap, on ne se sentait pas concernées ». La ministre a, par ailleurs, rappelé que depuis 2006 jusqu’en 2019, l’article 49 de la « constitution n’a pas été respecté ». La Commission Électorale Nationale Indépendante et son partenaire IFES qui est la fédération internet du système électoral ont promis d’assurer le bon déroulement de cet atelier qui durera cinq jours.

RDC : quelques figures emblématiques de la musique congolaise s’apprêtent à chanter pour les IXe jeux de la Francophonie

Considérée comme patrimoine national, la musique congolaise est placée au premier plan pour soutenir les jeux, les édifices ainsi que les « efforts du Président de la République » dans l’optique d’accompagner la bonne organisation des IXe jeux de la francophonie. Une annonce faite, mardi 26 juin, par le directeur national des jeux de la francophonie, Isidore Kwandja. À cet effet, quelques figures iconiques de la musique congolaise « ont accepté volontiers de porter la richesse de leur voix douce et mélodieuse ». C’est ce qu’a indiqué Isidore Kwandja, avant de rajouter que ces articles seront conduits sous la baguette du chanteur Reddy Amisi alias « Bayilo Canto », pour la composition et la réalisation de cette œuvre. Isidore Kwandja salue le sens du patriotisme des chanteurs congolais qui ont accepté de contribuer à la composition d’une « magnifique chanson » qui sera gravée, selon lui, dans les annales de l’histoire des Jeux de la Francophonie pour l’éternité. « Cette chanson sera une sorte de pierre à l’édifice et aux efforts du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au travers des IXe Jeux de la Francophonie, de construire et léguer en héritage des infrastructures sportives modernes, aux standards internationaux, à la jeunesse congolaise et aux générations futures, pour le développement du sport professionnel en RDC », a fait savoir l’organisateur des IXe jeux de la francophonie. Le comité d’organisation de ce grand rendez-vous sportif et culturel des pays francophones continue de lancer les activités de sensibilisation des Kinois pour les préparer à accueillir les IXe jeux de la francophonie. Cette fête mondiale est considérée comme la vitrine pour cette « grande ville jeune et dynamique avec ses services bancaires modernes, ses hôtels confortables, et ses nombreuses installations sportives, culturelles et divers sites touristiques urbains ».

[Portrait] : Naomie Dimpuku, la passionnée du développement de la femme congolaise

Personne n’est ni trop petite pour avoir un impact et changer le monde. Depuis plusieurs décennies maintenant, la femme est désormais placée au centre de toute activité humaine. De plus en plus, les femmes marquent de leur existence sur terre à travers des exploits. S’il existerait des femmes dévouées et déterminées, en effet, Naomie Dimpuku en est une illustration parfaite et vivante. Avec toute sa passion éprouvée pour le changement et le développement intégral de la société humaine, Naomie Dimpuku mène depuis quelques temps déjà une lutte, à n’en point douter, pour la redynamisation de la femme congolaise dans le secteur politique. Pour besoin d’histoire, Naomie Dimpuku est née le 25 Mai 1996, à Kinshasa, capitale congolaise. Spécialiste en sciences de l’information et de la communication, elle est licenciée en Multimédia de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Bien avant de poursuivre son cursus académique dans cet Alma mater, cette jeune dame, combien respectueuse et engagée, a obtenu son diplôme en la section littéraire, option Latin-philo, de l’Institut Protestant Ango-Ango, situé dans la commune de Bandalungwa, à Kinshasa. À seulement 27ans, Naomie Dimpuku reçoit la lourde responsabilité, au regard de sa conviction et de son courage, de diriger l’ASBL Les amis de Guy Richard Malongo en tant que coordinatrice nationale, tout en étant, par ailleurs, cheffe protocole et assistante en chargée des finances au cabinet du Secrétaire Général de l’AFDC, Guy Richard Malongo. Le combat de Naomie Dimpuku réside sur la refondation de la classe politique congolaise par la propulsion et la promotion de la femme dans des postes de responsabilité dans la gouvernance de l’État. Porteuse d’espoir, Naomi Dimpuku croit en un avenir radieux pour les jeunes femmes et filles malgré de nombreuses discriminations dont elles font l’objet.

Politique : Patrice Tshisekedi s’inquiète du nombre élevé des partis politiques en RDC et appelle à une réduction

Au cours d’une interview accordée, ce dimanche 25 juin 2023, à congopresse.net, le président national du Mouvement des Bâtisseurs du Congo (MBC) a réagi au sujet du nombre élevé des partis politiques en République démocratique du Congo. Patrice Tshisekedi a exprimé son inquiétude de voir que des partis politiques ne cessent de naître dans son pays, et surtout que certains d’entre eux ne disposent même pas de siège social, moins encore des moyens subséquents pour leurs actions politiques. « Je pense qu’il faut voter une loi à l’Assemblée nationale pour limiter le nombre des partis politiques. Nous devons avoir trois groupes des partis politiques. Un groupe des partis de la majorité, un autre groupe des partis de l’opposition et un autre encore des partis centristes. Aujourd’hui, nous avons des partis politiques qui n’ont même pas un champs, même pas une pharmacie pour engager les gens mais qui ne pensent qu’à lutter pour offrir des matricules de la fonction publique à leurs membres », a-t-il déclaré. Le président national du MBC fustige tout de même le multipartisme décrété aux années 90 par le président Mobutu qui, selon lui, est à la base de ce surpeuplement des partis politiques en RDC. En outre, M. Patrice Tshisekedi a placé un mot sur ce processus de dépôt des candidatures. Pour lui, les dispositions de la nouvelle loi électorale vise à contraindre ces « partis fantômes ». En effet, la nouvelle loi électorale dispose que les listes des partis politiques pour la députation nationale doivent aligner 300 candidats afin d’être validées par la CENI. « Nous verrons que ces partis politiques vont tous se cacher derrière des regroupements politiques parce qu’à eux-mêmes, ils ne sauront pas aligner 300 candidats. Il ne s’agit pas seulement d’aligner 300 candidats, mais aussi leurs suppléants. Ce qui veut dire que les partis politiques doivent envoyer des listes de plus ou moins 900 personnes qui sont en règle. Et nous savons que c’est difficile pour ces partis fantômes. À partir de cette loi, la CENI va éliminer beaucoup de partis politiques », a-t-il renchéri. Par ailleurs, le président du MBC appelle les partis politiques à aligner de nouvelles figures politiques et à privilégier la jeune génération. « Les classes politiques qui ont travaillé durant ces trois cycles électoraux n’ont rien fait. Il faut mettre des gens nouveaux. Il est vrai que les partis politiques aujourd’hui laissent la chance aux jeunes mais, ils ne leur donnent pas de frais de campagne », a déploré M. Patrice Tshisekedi avant de saluer les efforts de la CENI à organiser les élections dans le délai constitutionnel. Notons que le Ministre de l’intérieur, Peter Kazadi a remis, vendredi 23 Juin, la liste de 910 partis politiques « légalement constitués » au président de la CENI, Denis Kadima. Ce dernier convoque, dès ce dimanche, l’électorat pour la députation nationale en vue de permettre ainsi aux partis et regroupements politiques de déposer leurs listes des candidatures.

RDC : La structure « la masculinité positive » s’engage à lutter contre la discrimination faite à la femme

La cellule technique mixte (CTM) a organisé, ce samedi 24 Juin 2023, à l’hémicycle du Palais du peuple, une campagne de sensibilisation sur la masculinité positive. C’est une campagne de prise de conscience visant à revendiquer la parité entre homme et femme ainsi que les droits des femmes à occuper des postes de responsabilité au sein du pays. Prenant la parole, la coordinatrice du CMT, Mme Safi Kongolo a insisté sur la nécessité de bannir la discrimination de la femme dans la société congolaise. Cette rencontrée a été très appréciée par les participants. Près de 800 personnes, venus des différents coins du pays, ont pris part à cet événement, selon les informations obtenues des organisateurs. Cette campagne démontre, en effet, l’ouverture vers un chemin d’émergence pour la République Démocratique du Congo, car dans des pays développés, la masculinité positive reste parmi les atouts majeurs du développement durable. Par ailleurs, notons que cette campagne a été organisée en partenariat avec Living Peace et l’ambassade du Royaume de Pays-Bas. Présent à cet événement, l’ambassadeur plénipotentiaire du Royaume de Pays-Bas en RDC s’est engagé à soutenir toutes les actions de la cellule technique mixte (CTM).

56e Journée nationale des poissons : Toujours pas d’inauguration du débarcadère intégré au port de Kinkole

Le ministre national de pêche et élevage, Adrien Bokele a présidé, ce samedi 24 juin, la cérémonie de commémoration de la 56e journée nationale des poissons. Cette journée est célébrée, cette année, sous le thème suivant : ” Pêche et aquaculture pour la souveraineté nationale ”. Dans son allocution, le ministre de pêche et élevage a remercié le Chef de l’État et celui du gouvernement pour leur attention portée « à tous les problèmes liés au développement de la pêche et de l’aquaculture et pour leur accompagnement dans toutes les initiatives du ministère de la pêche et de l’élevage ». Notons que le ministre de pêche et élevage a annoncé, au cours de cette même cérémonie, le report de l’inauguration du débarcadère intégré ; pourtant c’était l’événement tant attendu de cette journée. En effet, ceci est une infrastructure qui devra abriter des bureaux administratifs des pêcheurs au port de Kinkole, dans la commune de la N’sele. Le débarcadère comprendra également une machine à glace, une chambre froide, les ponts de séchage, une esplanade sans compter le quai d’accostage des embarcations de pêche. Un pavillon pour le négoce des poissons, des parkings, un espace de détente ainsi que des installations sanitaires doivent aussi y être érigés. Il convient de préciser que la journée nationale de poisson est célébrée chaque année, en date du 24 juin. Elle a été décrétée en 1967, sous les règnes du président Mobutu. L’objectif de cette journée est de valoriser les pêcheurs et surtout de les sensibiliser à la protection des ressources halieutiques et à la promotion des produits locaux.

RDC : La DYNAFEC invite les leaders politiques à favoriser la parité dans leurs partis et regroupements politiques

Au cours d’un point de presse ténu, vendredi 23 juin, à l’hôtel Béatrice, dans la commune de Gombe, à Kinshasa, la coordinatrice nationale de la dynamique des femmes candidates (DYNAFEC), Mme Carine Kanku a lancé un appel aux leaders des différents partis politiques de pouvoir placer la femme au centre de leurs actions. Cette actrice politique congolaise a également émis le vœu de favoriser l’accès des femmes dans des postes de prise des décisions sur le mandat nominatif et électif en tenant compte de la parité. « La femme et l’homme sont tous appelés à y contribuer pour améliorer les conditions de vie et faire face au développement. Nous voulons aussi cette participation égale, les lois de la République, l’article 14 de la constitution, garantit la mise en œuvre de la parité homme et femme dans lesdites institutions. Il est important de combler des regards dans cette participation au table de décision qui engage notre nation et veiller à ce que toute la population majoritaire puisse y être pour éviter des frustrations et la guerre entre les membres au sein de nos différents regroupements politiques » a-t-elle fait savoir. Les femmes des différents partis politiques, présentes à ce point de presse, se sont engagées à la valorisation de la femme durant le processus électoral en cours. Pour rappel, la dynamique nationale des femmes candidates (DYNAFEC) est une structure qui a été mise en place dans un contexte politique particulier caractérisé notamment par la préparation des élections générales prévues en décembre 2023.

RDC-Santé : Les neurochirurgiens en atelier sur la colonne vertébrale

La Fédération Mondiale des Neurochirurgiens a organisé, du 22 au 25 Juin 2023, à l’hôtel du fleuve, à Kinshasa, un atelier autour de la colonne vertébrale. Pour le Dr Dieumerci Kabulo, ces assises ont réuni des jeunes neurochirurgiens de la RDC et les membres du comité de la colonne, et ont permis de réfléchir sur des cas complexes et l’historique de la neurochirurgie dans différents pays du monde. En outre, le vice-président du Forum des Jeunes Neurochirurgiens Africains et spécialiste neurochirurgien a précisé que ce cours portait sur l’anatomie de la colonne vertébrale, des pathologies traumatiques, inflammatoires du moelle de la colonne. Le choix de la RDC pour abriter ces assises s’explique par le fait qu’elle couvre un nombre insignifiant des neurochirurgiens, soit 19 seulement pour près de 100 millions d’habitants. Par ailleurs, la RDC reste le premier pays en Afrique centrale à avoir accueilli un tel événement. C’est ce qu’a indiqué le Dr Dieumerci Kabulo. Ce spécialiste neurochirurgien a, notamment, fait savoir que la neurochirurgie est définie comme la chirurgie du système nerveux, du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs périphériques ; avant d’annoncer que ces travaux seront sanctionnés par des séances pratiques, une sorte de simulation qui permettront aux jeunes neurochirurgiens de placer des vices sur les mannequins, une façon de concilier la théorie à la pratique. Le vice président du forum des jeunes neurochirurgiens africains, Dr Dieumerci Kabulo a enfin salué l’implication du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la réussite de ces assises et son intérêt particulier dans développement du domaine de la Neurochirurgie en RDC.