En présence de Museveni, un groupe de députés de la RDC remercie les Ougandais “d’avoir toujours fait preuve de bon voisinage en cas de besoin”

C’est le président Ougandais Yoweri Museveni qui l’a annoncé ce vendredi sur son compte Twitter. Ce groupe de députés de la RDC représentent les régions de Bunya, Aru, Mahagi, Irumu et de Mambasa. “Un groupe de députés de la RDC qui représentent les régions de Bunia, Aru, Mahagi, Irumu et Mambasa m’ont rendu visite à Kyankwanzi aujourd’hui. Entre autres choses, pour apporter la reconnaissance et les remerciements des personnes qu’ils représentent, le bon travail accompli par l’UPDF dans leur partie des opérations et pour remercier le peuple ougandais d’avoir toujours fait preuve de bon voisinage en cas de besoin”, a-t-il tweeté. Yoweri Museveni a aussi indiqué que “nous avons discuté de propositions visant à renforcer les affaires, le commerce, la sécurité et les relations diplomatiques, y compris l’ouverture de consulats à Bunia et Arua”. Et ce, à cause de l’idéologie du président Tshisekedi, a-t-il souligné.

RDC: la ministre des Mines suspend pour une durée de trois mois toutes les activités minières de la société Boss Mining 

La société Boss Mining dans la province de Lualaba est tombée dans les filets de la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayia. Ses activités minières ont été suspendues pour une durée de 3 mois avec possibilité de reconduction de cette mesure si rien n’est fait dans le sens d’arrêter la pollution environnementale. La décision de la ministre des Mines est annoncée dans sa lettre du 29 mai 2023 écrite au directeur général de Boss Mining. “J’ai pris connaissance par mes services, de la succession des incidents survenus sur votre site respectivement dans la nuit du 21 au 22 mars et le 09 avril de l’année en cours, ayant causé d’énormes dégâts environnementaux mais aussi des pertes en vies humaines ; cette situation aurait pu être évitée ou du moins atténuée, si, avant la reprise de vos activités en novembre 2022, vous aviez pris le soin d’auditer votre système de gestion environnementale du site, en vue de l’adapter aux conditions actuelles et de reprendre toutes ces modifications dans un plan environnemental mis à jour….C’est pourquoi, en application de l’article 570, alinéa 2 du Règlement minier, je suspends toutes vos activités minières pour une durée de trois mois, avec possibilité de reconduction de cette mesure, aussi longtemps que vous n’aurez pas exécuté les recommandations vous transmises par le Directeur-Chef de Service de Protection de l’Environnement Minier, à travers sa lettre référencée 201/DPEM/2023 du 12 msi 2023”, peut-on lire dans cette correspondance rendue publique ce vendredi 02 juin. Boss Mining est une entreprise d’exploitation minière située à Kakanda dans la province de Lualaba, ancien site minier de la GECAMINES dans le district de Lubudi à 60 km de la ville de Likasi. Elle produit de cathodes de cuivre et de concentrés de cobalt. Elle demeure l’un des actifs principaux de Eurasian Resources Group (ERG).

Zacharie Babaswe tacle Ambogo: «Et si Ambongo rendait les 4×4 reçues des personnes qu’il déteste»

Le rapport entre l’église catholique et certains collimateurs du régime Tshisekedi n’est pas toujours au beau fixe.  Zacharie Babaswe tacle,par un twitte publié ce jeudi, le cardinal Fridolin Ambongo. «Et si Ambongo rendait les 4×4 reçues des personnes qu’il déteste cordialement et n’aime pas humainement », a-t-il écrit. Et d’ajouter : « J’attends le voir remettre les 4×4 dans l’état où ils se trouvent actuellement. Dieu voit tout! » Depuis un moment, plusieurs proches du pouvoir font rappeler aux pères de l’église leur mission dévolue : Évangéliser, en lieu et place de s’ingérer dans les affaires régaliennes. Cette manière de faire n’est pas admise par bon nombre d’analyses qui estiment que l’église a toujours joué son rôle de sentinelle du pouvoir depuis que la RDC existe comme pays souverain.

RDC : Jean-Pierre Lihau met les fonctionnaires publics à l’abri de la vulnérabilité sociale et sanitaire

Au cours d’une cérémonie organisée mercredi, le vice-premier ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau a lancé les activités de la branche des risques professionnels et de l’action sociale et sanitaire de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP). En présence de plusieurs personnalités, Jean-Pierre Lihau a redonné le sourire aux agents de l’État en annonçant que chaque fonctionnaire de l’État sera protégé dès son recrutement contre les différents risques professionnels. « La branche des risques professionnels n’a exclusivement que l’État comme cotisant parce que tout est pris en charge par l’Etat », a-t-il annoncé. Après avoir exhorté la CNSSAP à s’engager sur la gestion de ce programme, le VPM en charge de la Fonction Publique a demandé aux bénéficiaires de respecter les modalités établies pour accéder aux multiples avantages de cette nouvelle branche de protection sociale. « J’exhorte pour cela la CNSSAP à prendre la juste mesure des engagements pris ce jour pour que l’agent public soit à l’abri de la vulnérabilité sociale et sanitaire », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Il est temps que l’État rende l’ascenseur à tous ses compatriotes, militaires, policiers, enseignants, magistrats, agents de carrière des services publics de l’Etat qui, rendant de bons et loyaux services à la Nation, étaient jusque-là abandonnés, livrés à leur triste sort dès qu’ils tombaient malades ou étaient victimes d’accidents dans l’exercice de leur fonction. Une injustice qu’il faudra désormais conjuguer au passé. C’est aussi cela la République solidaire, égale et équitable voulue par le chef de l’État ». Notons que cette nouvelle disposition légale vise plus particulièrement les retraités, selon le directeur général de la CNSSAP, Junior Mata.

RDC: Enlèvement de Salomon kalonda, l’analyste politique Eudhes Mienanazambi crie au scandal dans un pays dit «démocratique»

L’enlevement crapuleux du conseiller special de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, mardi  cesse de susciter des reactions. La dernière en date est celle de Eudhes Mienanazambi, analyste politique et enseignant des universités. Selon ses dires, arrêter ce proche de Moïse Katumbi de cette manière, viole les reglès d’un pays qui s’est dit « democratique» et empiete la procédure judiciaire. “Dans un pays  où regne la démocratie, les règles se jouent avec toute impartialité.”  a-t- il déclaré. Sidéré, cet homme de science et analyste politique estime que dans un contexte démocratique, on ne peut pas arrêter un individu ainsi, il faut suivre la procédure judiciaire. “suivre la procédure judiciaire normalement, et non arrêter quelqu’un par des hommes armées […] une simple interpellation suffisait pour qu’il se présente ( Salomon kalonda) devant ses juges”a-t-il ajouté. Après l’avoir refusé d’acceder la province du Kongo central et les poursuites judiciaires de ces deux députés proches, ainsi que de son conseiller spécial, Moïse Katumbi est  se retrouve, selon plusieurs voix,  dans la salle de pas perdus, comme si l’embrouille de la loi tshiani ne suffisait pas pour le secouer.

RDC: Enlevement de Salomon kalonda, l’analyste politique Eudhes Mienanazambi crie au scandal dans un pays dit «democratique»

Par Samuel Docta Nagwedji L’enlevement crapuleux du conseiller special de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda, mardi 30 mai à l’aeroport de Ndjili, ne cesse de susciter des reactions. La dernière en date est celle de Eudhes Mienanazambi, analyste politique et enseignant des universités. Selon ses dires, arrêter ce proche de Moïse Katumbi de cette manière, viole les reglès d’un pays qui s’est dit « democratique» et empiete la procedure judiciaire.” Dans un pays qui où regne la démocratie, les regles se jouent avec toute impartialité ”, a-t- il déclaré. Sidéré, cet homme de science et analyste politique estime dans un contexte democratique on ne peut pas arrêter un individu ainsi, il faut suivre la procedure judiciaire. “suivre la procedure judiciaire normalement, et non arrêter quelqu’un par des hommes armées […] une simple interpellation suffisait pour qu’il se presente ( Salomon kalonda) devant ses juges”, a-t-il ajouté. Après l’avoir refusé d’acceder la province du Kongo central et la poursuite judiciare de ces deux deputés proches ainsi de son conseillé spécial, Moïse Katumbi est face Plusieurs voix se levent pour denoncer la pression morale à l’endroit de Moïse katumbi se retrouve dans la salle de pas perdus, comme si l’embrouille de la loi tshiani ne suffisait pas pour le secouer.

EPST : suite à l’arrivée tardive des malles d’items, l’ENAFEP reporté dans sept provinces éducationnelles

L’Examen National de Fin d’Etudes Primaires (ENAFEP) a été reporté, au lundi 12 et mardi 13 juin, dans 7 provinces éducationnelles. Et ce, suite à l’arrivée tardive des malles d’items aux différents points de chute programmés, a annoncé le ministre de l’EPST dans communiqué officiel signé mardi. Il s’agit des provinces éducationnelles suivantes : le Sankuru 1 dont le siège se trouve à Lodja, Sankuru 2 à Lusambo, Tshuapa 1 et 2 dont les sièges sont respectivement à Boende et à Bokungu, Haut- Uuélé 1 et Haut-Uelé 2 à Isiro et Watsa et enfin le Bas- Uuélé à Buta. Signalons que dans le reste des provinces éducationnelles, l’ENAFEP va se dérouler le jeudi 01 et vendredi 02 juin 2023.

Situation sécuritaire à l’Est : Rose Mutombo dépose une plainte à la CPI contre le M-23

La ministre d’État, ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a déposé ce mardi 23 mai 2023 à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas, une plainte contre la coalition M23/RDF. Elle a accusé ces rebelles de commettre des crimes et pillages des ressources naturelles à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). « La République Démocratique du Congo représentée par Madame la Ministre d’État, Ministre de la justice et Garde des Sceaux, Rose MUTOMBO KIESE a déposé ce mardi 23 mai 2023, une note de renvoi d’une situation nouvelle au Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), représenté par le Procureur adjoint Mame Mandiaye Niang, afin de l’inviter à focaliser son attention et à initier le processus d’enquête aux fins des poursuites et de repression des agents de la Coalition RDF/M23 ainsi que de toute autre personne impliquée à titre d’auteurs ou de complice dans les actes et comportements illicites caractéristiques de graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme enregistrés entre 2022 et 2023 », annonce la Cellule de Communication du ministère de la Justice et garde des sceaux. Cette plainte de la République Démocratique du Congo a été réceptionnée par le procureur adjoint de la Cour Pénale Internationale (CPI), Mame Mandiaye Niang qui va traiter ce dossier. Tout reste à savoir si cette juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, répondra favorablement aux préoccupations des congolais qui attendent impatiemment des sanctionns drastiques contre les acteurs principaux du M23/RDF.