Au cours d’une conférence de presse ce lundi 22 mai à Kinshasa, la mission d’audit a déclaré le fichier électoral fiable pour conduire la RDC aux bonnes élections. Un exercice qui a pris 5 jours aux experts en la matière pour analyser tous les contours. Pendant cette cérémonie, l’équipe auditrice a félicité l’équipe actuelle du bureau de la centrale électorale en soulevant notamment quelques cas de corruptions ayant été à la base du freinage du bon déroulement du processus de révision du fichier électoral à travers le pays. Et, les auteurs de ces actes ont été arrêtés, chose encouragée par l’équipe auditrice. « La CENI détient un bon système qui permet non seulement d’identifier les doublons, les mineurs et les photos des photos, mais le logiciel permet également la suppression de tous ces anomalies », a déclaré Madame Love, experte sud-africaine. Le fichier électoral présenté et audité est donc fiable et conforme aux standards internationaux pour l’organisation des élections de décembre 2023.
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RDC: Désigné Conseiller spécial, Albert Moleka remercie Denis Mukwege pour le choix porté sur sa personne
Dans un message parvenu ce 19 mai 2023 à Congopresse.net, Emmanuel Albert Moleka, remercie le Docteur Denis Mukwege, pour sa désignation en tant que son conseiller Spécial. « Je remercie profondément Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, pour l’appel à œuvrer à ses côtés pour la restauration de la dignité du Congo et de son peuple, et j’en suis honoré ». Et d’ajouter : « Cette nomination constitue pour moi, une véritable interpellation venant d’une personnalité d’envergure mondiale respectée tant dans le domaine scientifique et humanitaire, que dans le domaine politique ». Figure politique très connu en République démocratique du Congo pour avoir œuvré aux côtés de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, en qualité de Directeur de cabinet, Emmanuel Albert Moleka a été désigné Conseiller spécial du célèbre Dr Denis Mukwege, dans un communiqué rendu public le 17 mai dernier.
La RDC ne va pas quitter la Communauté d’Afrique de l’Est
La République démocratique du Congo qui a rejoint la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), en tant que septième membre au sein du bloc le 29 Mars 2022, n’est pas prête de se retirer de cette communauté. Le président Félix Tshisekedi a, au cours de l’entretien qu’il a eu vendredi à Gaborones avec la communauté congolaise du Botswana, écarté l’option du retrait de son pays de l’EAC, a appris une dépêche de la présidence de la RDC. Expliquant les raisons de son désaveu à la Force de l’EAC, indique notre source, Félix Tshisekedi a affirmé que l’adhésion de la RDC à cette communauté était la réponse à une demande pressante des congolais vivant dans la partie Est du pays où s’exercent d’intenses activités commerciales. “Pour le président Tshisekedi, la RDC a adhéré de bonne foi à l’EAC pour faciliter le commerce transfrontalier et faire bénéficier à nos compatriotes les avantages de la libre circulation des biens et personnes au sein de l’espace”, peut-on lire dans cette dépêche. À en croire Félix Tshisekedi, “Cette décision a été mûrement réfléchie”, et dit ne ne pas regretter cette décision du fait de la position géostratégique de notre pays situé entre deux océans. “L’actuelle agression de notre pays par le Rwanda est une situation conjoncturelle créée par les dignitaires du régime actuellement au pouvoir”, a affirmé le Chef de l’État congolais. Devant ses compatriotes, poursuit la présidence, le président de la République a réitéré ses observations sur la Force régionale de l’EAC. Il reste également optimiste sur l’engagement des FARDC et l’appui de la Force militaire de la SADC pour mettre fin à l’agression rwandaise.
RDC : la récente sortie officielle de l’Union Sacrée pour la Nation a fait trembler les adversaires alimentaires ( Me Emmanuel Mukumayi )
Réagissant à la presse au sujet de la sortie officielle de l’Union Sacrée pour la Nation le 29 avril dernier au stade des Martyrs, Emmanuel Mukumayi Tshimanga a reconnu que la marée humaine qui a envahi le Stade constitue une démonstration de force pour un second mandat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce haut cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a attesté que le train est déjà en marche pour la tenue en décembre 2023 prochain des élections en République démocratique du Congo. Il a par cette occasion mis en garde les politiciens véreux qui se sentent en perte de vitesse que la promesse du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi d’organiser les élections dans le délai se tiendra effectivement. Me Emmanuel Mukumayi Tshimanga a salué à sa juste valeur le bilan du premier quinquina de Félix Tshisekedi, qu’il qualifie de largement positif au regard de la gratuité de l’enseignement primaire qui permet non seulement à tous les enfants congolais d’aller à l’école mais aussi aux parents qui payaient à l’époque des sommes importantes comme frais de minerval, de pouvoir épargner et réaliser des projets bénéfiques pour leurs ménages. Le prochain candidat à la députation nationale pour la province du Kasaï a ajouté à cela le programme local des 145 territoires( PL-145T) qui est à pied d’oeuvre et dont les résultats seront palpables dans un futur proche,.a rassuré E. Mukumayi, avant de marteler que sa réaction ne cadre nullement avec la campagne électorale mais il était nécessaire de communiquer à travers les médias avec sa base électorale qui est le Kasaï absente du stade des Martyrs sur l’impératif de voter à 100% pour Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la présidentielle de décembre prochain et leur humble serviteur à l’assemblée délibérante.
RDC : des sénateurs de la Grande Orientale soumettent au premier ministre les différents problèmes majeurs de leurs provinces
Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, mercredi 10 mai, la délégation des sénateurs des provinces issues du démembrement de l’ancienne province orientale, annonce la primature. Ces derniers ont soumis au premier ministre les différents problèmes majeurs qui attendent des solutions pour le développement de leurs provinces respectives: le Bas-Uèlé, le Haut-Uèlé, l’Ituri et la Tshopo. Selon le sénateur Alphonse Ukecl, le chef du Gouvernement a été très attentif aux différentes doléances. Il a promis que dans les jours à venir, les solutions idoines vont être trouvées afin de permettre le développement de différentes provinces de la Grande Orientale. “Le Premier Ministre nous a reçus avec une grande promptitude, chose que nous avons beaucoup apprécié. Il a réagi positivement. Il a répondu à tous les aspects des problèmes que nous avons posés”, a rassuré Alphonse Ukecl au sortir de leur audience. Les problèmes soumis au premier ministre concernent notamment, la question des infrastructures routières, de l’insécurité, et de exploitation minière artisanale.
Exétat 2023 en RDC: début des épreuves hors-sessions ce lundi, 985.497 candidats enregistrés pour la dissertation
Les épreuves hors-session de l’Examen d’Etat (EXETAT) ont débuté, ce lundi 8 mai 2023, sur toute l’étendue du territoire national. C’est la vice-ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Aminata Namasia qui a lancé, au nom du ministre Tony Mwaba, ces épreuves, au Complexe Scolaire Marie Immaculée dans la commune de N’sele. La première étape qui a commencé aujourd’hui par la dissertation a enregistré, cette année, 985.497 contre 918.620 en 2022 dont 43,6% des filles, répartis dans 2.827 centres disséminés sur toute du pays, a annoncé l’EPST. La vice-ministre Aminata Namasia a, dans son discours, indiqué que les épreuves hors session sont perturbées dans les zones à conflits, préjudiciant des milliers d’élèves finalistes. Elle a par ailleurs rassuré que tout sera mis en œuvre pour les rattraper. Après son discours de lancement, la vice-ministre a remis symboliquement les items aux finalistes et a visité quelques salles de classe, accompagné du Dircaba du ministre de l’EPST, du ministre provincial de l’Éducation, de l’Inspecteur général de l’EPST et du Directeur national de la DINACOPE.
Tension au Soudan : Kinshasa promet de rapatrier ses ressortissants bloqués à Khartoum
Le moment tant attendu par les congolais, se trouvant à Karthoum (Soudan) théâtre des lourds affrontements meurtriers, est enfin arrivé. Le vendredi 05 mai, le gouvernement congolais a, lors de la 97e réunion du Conseil des ministres, promis qu’il va disponibiliser les moyens nécessaires pour le rapatriement des 350 congolais vivant au Soudan. « Le VPM, ministre des Affaires Étrangères a informé le conseil sur la situation de nos compatriotes bloqués au Soudan. Ils sont évalués à environ 350 qui doivent quitter ce pays en proie aux affrontements armés. Il a rassuré que nos ambassadeurs au Kenya et en Egypte (Caire) ont été mobilisés pour leurs apporter l’assistance nécessaire pour leurs permettre de quitter ce pays. Les besoins logistiques ont été sollicités pour faciliter le retour de ces compatriotes. Le Conseil a pris acte de ce rapport et le gouvernement mettra à disposition les moyens pour permettre le retour de ces compatriotes au pays », rapporte le compte rendu de la 97e réunion du conseil des ministres. Toujours bloqués dans cette partie périlleuse du pays, ces congolais peuvent regagner la terre de leurs ancêtres dès cette semaine.
Liberté de la presse: classée 124e sur 180 pays, la RDC gagne une place au classement de Reporters sans frontières
La République démocratique du Congo gagne une place au classement de Reporters sans frontières (RSF), sur la liberté de la presse, publié ce mercredi 3 mai pour la journée mondiale de la liberté de la presse. La RDC est désormais à la 124e place sur 180 pays. Malgré cette avancée significative, RSF note quelques obstacles qui rongent encore le paysage médiatique en RDC. RSF évoque notamment, le contexte politique, économique. Contexte Politique Le paysage médiatique congolais est marqué par la forte présence de politiciens qui possèdent ou lancent des médias pour en faire des instruments d’influence et de pouvoir. La radiotélévision nationale est encore un média d’État qui manque d’indépendance. Il est très fréquent que les autorités locales, les miliciens, les groupes religieux et les hommes politiques exercent des pressions sur les journalistes et les médias présents dans leur province. Contexte économique Les journalistes et médias congolais vivent dans une très grande précarité. Les contrats de travail sont rares et la pratique du “coupage”, qui consiste à obtenir une rémunération en échange de la couverture d’un événement ou de la diffusion d’une information, est très répandue. L’aide à la presse prévue par la loi n’a jamais été distribuée de manière transparente. Très peu de médias sont viables et indépendants, et la plupart sont soumis à l’influence de leurs promoteurs En ce qui concerne la sécurité, RSF déplore les arrestations, agressions, menaces, exécutions des journalistes. Médias et journalistes font face à un véritable problème de sécurité. Ils sont menacés par une vague de pressions et de représailles depuis début 2023 malgré le cessez-le-feu au Nord-Kivu. Reporters sans frontières note aussi que le pluralisme des médias est réel dans le pays, mais au Nord-Kivu, le secteur est fortement affecté par le conflit entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle loi sur la presse a été votée par l’Assemblée nationale, à quelques mois des élections générales. Signalons que la RDC a quitté la 125è pour la 124è place sur 180 pays. Le Norvège Norvège conserve sa première place pour la 7e année consécutive.
Est de la RDC : l’EAC appelle les africains de l’Est et la communauté internationale à soutenir la Force régionale pour le rétablissement de paix
En vue du rétablissement de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) a invité tous les États africains de l’Est ainsi que la communauté internationale à prêter main forte à la Force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF) qui est sur le sol congolais pour épauler l’armée congolaise. « Le Secrétariat de l’EAC lance donc un appel aux Africains de l’Est et à la communauté internationale pour qu’ils soutiennent les efforts de l’EACRF en vue de rétablir la paix et la stabilité dans l’est de la RDC. L’EAC s’engage pleinement à assurer le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’est de la RDC et dans toute autre partie de la région », a fait savoir le général de division de la Force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF), le commandant Jeff Niagha dans un communiqué rendu public ce lundi 01 mai. Ce général de division de EACRF a également déclaré que les efforts de la paix et de stabilité en cours dans l’Est de la RDC ont permis de tenir un cessez-le-feu entre les parties belligérantes depuis plus d’un mois dans les régions de Karuba, Mushaki, Neenero, Kirolirwe, Kibirizi, Kitchanga, Rutshuru, Bunagana, Rumangabo et Kibumba. Rappelons que le président de la République, Félix Tshisekedi avait, lors de sa rencontre avec le président Suisse Alain Berset à Kinshasa, exprimé son ras-le-bol face à la Force régionale qui n’arrive pas à s’imposer.
Rwanda : Paul kagame renforce ses méthodes d’infiltration de la RD-Congo
L’infiltration et la balkanisation de la République démocratique du Congo reste la seule détermination du régime de Kigali, dirigé par Paul Kagame. Ce dernier dispose à ce jour, de deux écoles d’apprentissage des langues et dialectes congolaises, confirment des sources diplomates à Kigali. D’après une source joint par nos confrères de Démosthène.News, ce sont des ressortissants Rwandais qui désirent devenir Congolais qui vont apprendre des langues et dialectes congolaises. Le Kindibu, Manianga, Kiyombe, Kintandu, Tshiluba, Kisakata, Kisengele, Kilobo, Kimbala, Kiyanzi, Kimongo et Kiteke, tous ces dialectes congolais sont enseignés par les professeurs qui seraient recrutés à Kinshasa à travers les services de l’ambassade du Rwanda et d’autres différents ressortissants qui seraient en masse à Kinshasa, pour un salaire de 2000 dollars américains le mois et un logement à Kigali, confirme la source. Elle indique également que la réussite de cette opération dangereuse laissera le pays à la merci des infiltrés rwandais. « Nous aurons par ces actes, des Rwandais bantandu du Kongo Central, Rwandais bambala du Bandundu, Rwandais baluba du Kasaï, chers frères, barrons la route à ce projet. Le Congo est entrain de partir », dit un lanceur d’alerte parvenu à Démosthène.News L’heure est maintenant à la « vigilance afin de démanteler ce réseau des recruteurs d’enseignants à Kinshasa », poursuit la source. À savoir que « ce plan date de plus de 20 ans », confirme un ancien diplomate congolais au Rwanda. Avec Démosthène.News