Atelier sur la planification d’archivage: la CENI veut rendre utilisables et exploitables les données d’archives et les adapter aux standards internationaux
Par Fedor Mongendo
Le rapporteur adjoint de la CENI Paul Muhindo Mulemberi a, au nom du président Denis Kadima, ouvert ce vendredi 02 septembre, au Centre Caritas Congo, l’atelier sur la planification d’archivage. C’était en présence notamment du secrétaire exécutif national, Thotho Totokani Mabiku et de quelques membres de la plénière.
Comment rendre utilisables et exploitables les données d’archivage? C’est à cela que vont se pencher les participants à cet atelier, afin de les adapter aux standards internationaux.
« La CENI a amorcé le dernier virage vers l’organisation du quatrième cycle électoral en République démocratique du Congo pour la période de 2021 à 2027. Les activités vont se succéder à une vitesse effrénée: d’abord la révision du fichier électoral (RFE) et bien d’autres plus tard », a indiqué le rapporteur adjoint de la CENI.
Avant de noter que « toutes ces activités sont génératrices d’une masse exponentielle des documents d’archives, ces archives générées seront exploitées par les personnes physiques et morales de différentes institutions notamment la CENI, l’Assemblée nationale, les Assemblées provinciales et locales ainsi que les différents cours et tribunaux. Voilà pourquoi la planification d’archivage, la structure d’accueil et de stockage s’avèrent importants. C’est ainsi qu’à l’issue de cet atelier, la CENI projette de débuter les travaux de rassemblement de la jurisprudence électorale congolaise de l’indépendance de notre pays à nos jours», a ajouté Paul Muhindo Mulemberi.
Cet atelier, espère le rapporteur adjoint, permettra aux participants de produire un plan d’action concret et pratique afin que ces derniers soient les futurs acteurs de ce plan global d’archivage.
Pour sa part, le secrétaire exécutif national Thotho Totokani Mabiku a dégagé le caractère essentiel des données d’archives favorisant la recherche.
« Les archives sont d’une importance capitale pour une administration ou une institution. Sans elles, il serait impossible de retrouver les données historiques encore moins les retracer, en recherchant les informations utiles pour interroger le passé et réorienter le présent. Il est de bon aloi d’avoir ce type de formation pour améliorer notre gestion d’archives internes afin de les moderniser et les adapter selon les standards internationaux », a-t-il relevé.