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Blocs pétroliers et gaziers: à Dakar, Didier Budimbu invite les investisseurs à postuler après le lancement des appels d’offres

Par la Rédaction

La République démocratique du Congo a lancé les appels d’offres sur 27 blocs pétroliers et trois blocs gaziers le 28 juillet dernier. C’est ainsi que le ministre des hydrocarbures a appelé, jeudi 01 septembre, les investisseurs à postuler au regard de ces appels.

Didier Budimbu l’a fait au cours de la 2e édition de la conférence internationale sur le pétrole, le gaz et l’énergie à Dakar, au Sénégal, annonce le ministère des hydrocarbures. Et ce, devant les responsables d’entreprises pétrolières nationales et internationales ainsi que des financiers et des acteurs mondiaux.

Dans une interview adressée à la presse, indique la dépêche du ministère des hydrocarbures, Didier Budimbu a démontré les raisons pour lesquelles devront s’unir les pays Africains afin de développer le secteur énergétique des hydrocarbures en Afrique.

« Nous savons tous qu’en Afrique, nous sommes complémentaires, parce que le Congo actuellement c’est un grand marché, la Namibie, elle, a découvert du gaz et dans la ville province de Kinshasa je ne pense pas que plus de 10% de la population utilise le gaz. Mais on pourra toujours le prendre pour l’utiliser, donc c’est le grand marché où on pourra nous compléter entre pays africains ».

Et d’ajouter : « Il y a une nouvelle façon de voir les choses qui est en train d’être dégagée par les pays africains. On l’a même suivi à travers le président Sénégalais, nous invitant à nous prendre en charge, parce qu’il y a beaucoup de choses. Transition énergique oui, mais qu’est ce que nous avons pour pouvoir transiter ? C’est ceux qui en disposent déjà qui peuvent le faire. Nous avons plus de 600 millions d’Africains qui n’ont pas accès à l’énergie. Nous pensons que le moment est arrivé pour que nous puissions nous baser pour développer le secteur énergétique des hydrocarbures en Afrique ».

Il fait aussi savoir que « Pendant ce temps il n’ y a que 4,5% qui sont exploités par rapport à notre potentiel pétrolier. On s’est décidés à pouvoir attirer davantage en vue fe remonter notre économie. C’est la mission que le chef de l’État m’a confiée et c’est ce que nous sommes en train de faire actuellement ».

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