Ce lundi, la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Professeure Marie-Thérèse Sombo, a foulé le sol de Lubumbashi, démontrant le début d’une mission importante pour mobiliser la communauté académique contre l’agression rwandaise. À 11 heures précises, l’avion Air Congo a atterri à l’aéroport de Luano, accueillant une foule enthousiaste composée d’étudiants et de membres de la communauté universitaire du Haut-Katanga. Dès sa descente d’avion, la ministre a été entourée par des chefs d’établissements d’enseignement supérieur, tant publics que privés, qui sont venus lui témoigner leur soutien. Dans une allocution poignante, Marie-Thérèse Sombo a rappelé l’urgence de la situation : “Depuis le mois de janvier, notre pays est agressé par le Rwanda avec ses supplétifs du M23/AFC. Le président de la République nous a appelés à la mobilisation. En tant que responsable de l’ESU, j’ai organisé un grand colloque national sur la souveraineté et l’intégrité territoriale, où j’ai incité la communauté universitaire à se lever contre cette guerre injuste.” Elle a annoncé la création d’un “front scientifique”, une initiative destinée à rassembler les forces académiques pour soutenir les efforts nationaux en matière de défense et de diplomatie. “Ce front constitue une pépinière de tous les fronts : populaire, diplomatique et militaire”, a-t-elle précisé, soulignant l’importance de l’engagement intellectuel dans la lutte pour la souveraineté nationale. Après son arrivée, la ministre a pris le temps de rendre visite au gouverneur de province, Jacques Kyabula, ainsi qu’au président de l’Assemblée provinciale, pour présenter ses civilités. En tant que haut cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti présidentiel, elle s’est également dirigée vers le siège du parti pour saluer les militants. “Unissons-nous autour de notre autorité suprême du parti, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la sauvegarde de notre intégrité territoriale”, a-t-elle exhorté les membres du parti. La visite de Marie-Thérèse Sombo à Lubumbashi culminera avec une grande conférence ce lundi à l’amphithéâtre Son Excellence Professeur Kalala de l’Université de Lubumbashi, où près de 10 000 étudiants sont attendus pour discuter de l’éveil patriotique et renforcer l’engagement civique face aux défis actuels.
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Éducation : Les écoles conventionnées exigent le paiement intégral des frais avant les épreuves
L’école est un lieu d’apprentissage par excellence où les élèves acquièrent des connaissances essentielles pour leur avenir. Pour garantir une éducation de qualité et éviter que les enfants ne se détournent de leur parcours scolaire, il est primordial que les parents collaborent avec le personnel enseignant. Parmi les conditions à respecter figure la question des frais scolaires, indispensables au bon fonctionnement de chaque établissement. De nombreux parents ne peuvent ignorer cette obligation, car l’avenir de leurs enfants en dépend. En tant que partenaires de l’école, ils sont tenus de payer régulièrement ces frais, conformément aux modalités définies en début d’année ou lors des réunions réunissant les parties concernées. Cependant, un constat préoccupant a été observé par Congopresse.net dans les foyers des parents dont les enfants sont inscrits dans des écoles conventionnées, notamment catholiques. Cette situation soulève de nombreuses inquiétudes. Colette Luzolo, une mère de famille d’une cinquantaine d’années, témoigne : « C’est en 2014 que j’ai inscrit mes deux enfants dans une école catholique. À l’époque, j’étais satisfaite de la rigueur et de l’attention que l’école portait aux élèves. Aujourd’hui, mes deux enfants sont diplômés d’État et poursuivent des études universitaires. Ayant eu une expérience positive, j’ai décidé d’inscrire ma fille cadette dans cette même école. Elle est actuellement en dernière année, suivant un cursus en sciences humaines. Au début de l’année, j’ai rencontré de grandes difficultés pour régler les frais scolaires. Toutefois, consciente de mon engagement, j’ai pu payer 98 % des frais exigés, y compris ceux de l’examen d’État, trois mois avant la fin de l’année. Cela n’était pas nécessaire par le passé, mais aujourd’hui, nous sommes contraints de solder la totalité des frais avant même d’accéder aux salles de classe. Un autre problème concerne un paiement imposé pour Gali, une entreprise ayant signé un contrat avec l’école. Les parents doivent s’acquitter d’une somme supplémentaire de 70 dollars américains, ce qui me semble inadmissible, étant donné que les enfants ont déjà un professeur d’anglais. Pourtant, l’école a engagé un autre enseignant en collaboration avec le centre Gali. Je suis vraiment déçue, et heureusement, ma fille est en dernière année. Sinon, j’aurais pris d’autres dispositions pour elle. » Landrine Nkembi, une autre mère de famille, s’interroge : « L’Église catholique a toujours été proche du peuple. Comment se fait-il qu’elle soit aujourd’hui insensible aux difficultés que rencontrent les parents ? Nous avons un engagement envers nos enfants. Il est de notre devoir de payer les frais scolaires, et nous ne pouvons nous soustraire à cette responsabilité, car leur avenir en dépend. Cependant, chères autorités, comprenez que les temps sont très difficiles. » Il est essentiel que ces préoccupations des parents soient entendues par les responsables des écoles conventionnées, en particulier celles relevant des confessions catholique et protestante.
Guerre à l’Est de la RDC : la Crise a entraîné la fermeture de 2 594 écoles, dont 1 483 au Nord Kivu et 1 111 au Sud Kivu, affectant 1 108 962 enfants, selon Kinshasa
Le Ministère congolais de l’éducation nationale a alerté l’opinion nationale et internationale dans un communiqué de ce 26 février, de l’impact de situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, sur l’éducation des enfants congolais dans cette région. D’après ses chiffres, cette guerre en cours a entraîné la fermeture de 2 594 écoles, dont 1 483 dans la province au Nord Kivu et 1 111 dans celle du Sud Kivu, affectant 1 108 962 enfants. Ce Ministère du gouvernement de Félix Tshisekedi, souligne que de ” nombreuses écoles ont été bombardées, détruites ou transformées en bases militaires par des groupes armés “. Faisant allusion aux rebelles du M23 soutenus par Kigali qui s’affrontent cependant avec l’armée congolaise et ses alliés. ” La présence d’engins explosif dans certaines écoles compromet gravement la sécurité des élèves et des enseignants ” martèle dans ce communiqué de presse. le M23 est pointé du doigt de recruter les élèves à Goma Le gouvernement congolais accuse également le M23 et son allié, l’armée rwandaise de recruter par force les élèves de Goma, une ville sous le contrôle depuis fin janvier dernier de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23. Le Ministère de l’éducation nationale précise les cas ” de recrutement forcé des élèves par les paramilitaires ont été documentés “, aussi une école dans la zone du conflit ” a été transformée en cimetière. Système face à la crise En cet effet, ce Ministère siégeant à Kinshasa, annonce mettre en place ” un programme d’éducation d’urgence pour garantir l’accès à l’apprentissage ” durant cette période de la guerre dans l’Est du pays. Un programme qui inclut ” l’enseignement à distance et des dispositions spéciales pour la préparation et l’organisation de l’évaluation des certificatives “, mais le gouvernement n’a pas indiqué dans quel support ce programme sera suivi, par contre, signale les kits scolaires et des fournisseurs sont prévus pour les élèves plus vulnérables “.
ESU : Eudhes Mienanzambi plaide pour un accès transparent à l’information publique
Le chercheur et consultant en communication, Eudhes Mienanzambi Biabetobeni, a soutenu avec succès, le samedi 22 février 2025, son mémoire de diplôme d’études approfondies en sciences de l’information et de la communication à l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC), anciennement IFASIC. Ce travail scientifique marque une étape clé dans son parcours, lui permettant d’accéder au poste de chef des travaux à l’UNISIC, tout en poursuivant ses activités d’enseignant visiteur à l’Université William Booth et de consultant en audiovisuel et communication politique. Intitulé « Canaux informels d’accès à l’information publique dans les services officiels de la RDC », le mémoire d’Eudhes Mienanzambi met en lumière les dysfonctionnements systémiques qui entravent l’accès à l’information dans les institutions publiques congolaises. Pour son étude, il a choisi de se concentrer sur deux services emblématiques : le secrétariat du ministère de l’Enseignement et celui du ministère des Affaires étrangères. Ces deux entités ont été sélectionnées en raison des problèmes récurrents liés à la mécanisation et au suivi des dossiers. Des problèmes structurels criants Au ministère de l’Enseignement, Eudhes a constaté que de nombreux employés, notamment des assistants et des chefs de travaux, travaillent depuis des années sans que leur rémunération ne corresponde à leur grade ou à leurs responsabilités. Cette situation illustre, selon lui, un manque de reconnaissance et de valorisation du personnel, ce qui affecte inévitablement la qualité du service public. Au ministère des Affaires étrangères, le chercheur a mis en évidence un autre problème majeur : l’accès aux documents officiels, tels que les passeports, est souvent conditionné par le recours à des réseaux de facilitateurs informels. « Si vous ne passez pas par ces intermédiaires, il est presque impossible d’obtenir les documents nécessaires », explique-t-il. Pire encore, ces facilitateurs imposent des tarifs exorbitants, bien supérieurs au prix officiel de 99 dollars, ce qui pénalise une population déjà vulnérable. « Nous lançons un SOS aux autorités du pays pour permettre à tout le monde d’accéder aux informations publiques. Même des professeurs d’université sont pratiquement incapables de faire eux-mêmes un passeport. C’est étonnant que nous puissions vivre cela en plein 21ᵉ siècle », a-t-il déclaré. Interrogé sur l’impact potentiel de son mémoire, Eudhes Mienanzambi reste réaliste mais optimiste. « Oui, il faut une conscience collective », a-t-il affirmé. Il espère que son travail servira de base pour accompagner les autorités dans la résolution de ces problèmes structurels. « C’est vrai que ma contribution sera comme une goutte d’eau dans l’océan, mais je pose les jalons. À chacun de les utiliser pour le développement du pays. »
ESU : Trois étudiants exclus de la Haute École de Commerce pour atteinte à la pudeur
Le secrétariat général de la Haute École de Commerce de Kinshasa (ex ISC) a annoncé, ce vendredi 21 février, l’exclusion définitive de trois étudiants pour des actes de dépravation des mœurs et d’atteinte à la pudeur en pleine salle de cours. Cette décision a été prise après une enquête et une audition menées par la direction académique. Les étudiants concernés, Munga Bonga David, Pemba Tsasa Splendide et Sasa Luvungu Theresia, tous inscrits en première année de licence (système LMD) pour l’année académique 2024-2025, apparaissent dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Cette séquence, filmée discrètement, montrerait l’un d’eux recevant un acte sexuel de la part d’une camarade en plein cours. Toutefois, certains témoignages contestent cette version des faits. Cette exclusion disciplinaire, basée sur les règlements de l’institution, suscite des réactions partagées. Certains observateurs estiment que la décision a été influencée par la pression des réseaux sociaux plutôt que par une évaluation objective de la situation.
Kinshasa : Les écoles conventionnées sous le feu des critiques pour leurs frais scolaires jugés abusifs
À Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, un nombre croissant de parents d’élèves exprime son mécontentement face aux exigences financières des écoles conventionnées. Celles-ci imposent en effet le règlement intégral des frais scolaires alors qu’il reste encore quatre mois avant la fin de l’année scolaire en cours. Cette situation soulève des interrogations sur la gestion des finances scolaires dans ces établissements et a conduit Congopresse.net à mener une enquête approfondie dans plusieurs quartiers de la capitale. Un parent d’élève, qui a choisi de conserver l’anonymat, a relaté son expérience : « Je suis parent de deux enfants inscrits dans une école conventionnée à Ngiri-Ngiri. Bien que cet établissement soit reconnu pour former les élites de notre pays, le problème réside dans les modalités de paiement des frais scolaires. On nous exige de payer la totalité des frais scolaires à quatre mois de la fin de l’année, sous peine de voir nos enfants interdits de passer les épreuves du premier semestre. Pourtant, nous avons déjà réglé plus de la moitié de ces frais. En outre, des frais supplémentaires, comme ceux destinés à l’État et aux cours d’anglais, nous sont imposés sans explication préalable ». Une autre parent, ancienne élève d’une école conventionnée, a également exprimé son désarroi : « Les écoles conventionnées devraient être des modèles en matière de gestion financière, tant pour les établissements privés que publics. Il est certain que ces exigences sont nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des écoles, mais demander aux parents de payer des frais non prévus initialement dans le billet des vacances relève de l’absurde ». Elle poursuit : « Si même ces écoles, censées être exemplaires, adoptent de telles pratiques, que peut-on attendre des autres établissements, qu’ils soient privés ou publics ? Les autorités religieuses, notamment catholiques et protestantes, doivent prêter attention à nos préoccupations. À notre époque, une telle exigence n’aurait jamais été envisagée. Comment pouvons-nous régler l’intégralité des frais scolaires avant avril, alors que nos conditions sociales sont particulièrement précaires ? Ce que nous vivons est inhumain. Nos ressources ne nous permettent pas de respecter ces exigences, malgré notre volonté de scolariser nos enfants ». Ces témoignages soulignent un malaise grandissant parmi les parents, qui se sentent accablés par les pressions financières exercées par les écoles conventionnées. Les familles espèrent que les autorités compétentes tiendront compte des réalités économiques difficiles auxquelles elles sont confrontées, en particulier à Kinshasa. Seule une révision des pratiques financières et une meilleure prise en compte des conditions sociales des parents permettront de trouver une solution équitable et durable à cette problématique.
Bunia – ESU : Le recteur de l’UNIBU dément être à l’origine de la hausse des frais académiques
Le recteur de l’Université de Bunia, le professeur Jean-Faustin Simba Ankokola, a rejeté en bloc toutes les accusations le désignant comme responsable de la majoration exagérée des frais académiques à l’UNIBU. Dans un échange téléphonique accordé à son chargé de communication et relayé par celui-ci à congopresse.net ce lundi 3 février, Jean-Faustin Simba a tenu à éclairer l’opinion sur cette question. « C’est la haine habituelle contre ma personne. Je n’étais même pas là lorsque les frais académiques ont été publiés, conformément aux instructions académiques et en accord avec la représentation des étudiants », a t-il déclaré. Jean-Faustin Simba a ajouté : « Il faut aussi insister sur le fait que la joie de certaines personnes mal intentionnées est de voir toujours l’UNIBU dans une situation de crise et de désordre. Le calme que nous avons instauré ne les arrange pas ». Depuis l’affichage des frais académiques de l’année 2025-2026, des réactions fusent de partout. Certaines estiment qu’il y a une hausse exagérée par rapport aux années précédentes.
RDC : L’éducation nationale confrontée aux défis de la prolifération des écoles, dépravation des mœurs et non-paiement des enseignants
Alors que le monde a célébré, le vendredi 24 janvier 2025, la Journée internationale de l’éducation, les reporters de Congopresse.net se sont rendus au centre-ville de Kinshasa pour recueillir les avis des Kinois sur l’état actuel de l’éducation nationale, 65 ans après l’indépendance. À l’arrêt “Sabena”, plusieurs personnes interrogées ont exprimé leur déception face à la dégradation de la qualité de l’enseignement scolaire. « Si nous évaluons aujourd’hui l’éducation nationale, le bilan est largement négatif. J’ai été inscrit à l’école pour la première fois en 1968. Ce que nous voyons actuellement est très différent de ce que nous avons vécu à notre époque. Par exemple, lorsqu’un enfant est renvoyé pour mauvaise conduite, cela passe pour les parents modestes. Mais les parents nantis usent souvent de leur influence pour menacer les autorités scolaires. À notre époque, même les enfants des autorités militaires et politiques étudiaient dans la discipline et le respect des règles », a regretté Pierre Ngoyi, vendeur d’accessoires informatiques. Pour Jean, cambiste : « L’état de l’éducation nationale est méconnaissable. Il n’y a pas longtemps, nous avons appris qu’il existe des recours pour l’examen d’État. Après ces recours, je me demande si les pourcentages obtenus par les élèves sont vraiment le fruit de la méritocratie ». D’autres estiment que la négligence des enseignants par les autorités compétentes est à l’origine de cette situation. « À notre époque, tout le monde rêvait de devenir enseignant. Aujourd’hui, combien aspirent encore à ce métier dans notre société ? Les autorités ont oublié que s’ils sont devenus ce qu’ils sont, c’est grâce aux enseignants qu’ils négligent aujourd’hui », a déclaré Judith Lelo. Ruben Munanga, chauffeur de taxi, pointe également du doigt le manque de formation des enseignants : « Certains enseignants ne maîtrisent même pas le français. Vous pouvez entrer dans une salle de classe et trouver une leçon remplie de fautes d’orthographe sur le tableau. Cela contribue à la mauvaise qualité de l’éducation ». Au-delà de ces constats, le secteur éducatif en RDC fait également face à une prolifération d’écoles souvent non agréées par les autorités compétentes. Considérées autrefois comme des lieux de transmission de savoir et de bonnes mœurs, ces écoles sont devenues, pour certaines, des espaces où dérapages et dépravation prennent le pas sur l’excellence académique. L’éducation nationale en RDC est à un tournant important, avec des défis majeurs à relever pour garantir une meilleure qualité de formation, redonner aux enseignants leur place dans la société et faire de l’école un véritable espace d’apprentissage et de valeurs.
Journée internationale de l’éducation : Nadine Nzambo Wauters plaide pour la prise en charge des enfants autistes
C’est dans une ambiance sereine que Kinshasa a célébré, ce vendredi 24 janvier 2025, la journée internationale de l’éducation. Si la question de l’éducation des enfants dits “normaux” reste problématique en République Démocratique du Congo, elle l’est davantage pour les enfants autistes. Ces derniers, souvent stigmatisés et qualifiés à tort d’“enfants sorciers” ou “envoûtés”, sont rarement bénéficiaires d’une éducation spécialisée, malgré le besoin criant de leur offrir un encadrement adapté. Nadine Nzambo Wauters, promotrice de l’école spécialisée Les amis de Daniel, s’insurge contre cette marginalisation. “Jusqu’à présent, beaucoup pensent qu’encadrer les enfants autistes est inutile, sous prétexte qu’ils ne serviront à rien. Peu importe leur état intellectuel, ils ont besoin d’éducation. C’est crucial, quel que soit leur cas”, a-t-elle déclaré lors d’un entretien avec la rédaction de Congo Presse.net. Fondée en 2013, l’école Les amis de Daniel se bat pour éradiquer la discrimination à l’encontre des enfants autistes. Mme Nzambo appelle les parents d’enfants autistes à être les porte-voix de ces “sans voix” : “Nous devons plaider pour eux. Ce sont des êtres humains, des citoyens congolais, avec des droits, y compris celui d’aller à l’école. Je demande aux parents de ne pas les cacher à la maison. Même si ce n’est pas dans notre école, trouvez des centres adaptés à proximité. Si vous ne les prenez pas en charge maintenant, qui le fera après nous ?” En RDC, la prise en charge des enfants autistes reste insuffisante, en l’absence d’un plan stratégique national et de structures adaptées. Ces enfants, présentant des troubles mentaux caractérisés notamment par des difficultés dans les interactions sociales et la communication, continuent de souffrir d’un encadrement inadéquat dans le pays.
RDC : Marie-Thérèse Sombo en France pour dynamiser les partenariats universitaires
La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) de la République démocratique du Congo (RDC), Marie-Thérèse Sombo, a entamé une série de rencontres en France, dans le but de renforcer la collaboration et les partenariats avec les universités françaises. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de réforme du système d’enseignement supérieur congolais. Au cours de son déplacement, la ministre a été reçue le mardi 14 janvier 2025 à l’Université Paris-Saclay, une institution de renommée internationale. L’objectif de cette rencontre était de redynamiser les liens existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans le cadre de la formation et de la recherche. Marie-Thérèse Sombo a exprimé le souhait d’élargir la coopération avec l’Université Paris-Saclay à de nombreuses filières, afin de permettre à un maximum d’étudiants congolais de bénéficier de l’expertise de cette institution dans divers domaines scientifiques. Elle a également fait savoir l’importance d’une mise en œuvre effective des enseignements ouverts à distance pour le système LMD (Licence, Master, Doctorat) et de l’intégration de l’entreprenariat dans les cursus universitaires. L’Université Paris-Saclay collabore déjà avec l’Université Protestante au Congo (UPC) dans le cadre d’un master en santé publique. La visite de Marie-Thérèse Sombo vise ainsi à amplifier ce type de partenariats et à les diversifier dans plusieurs domaines, dans l’optique d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en RDC.