Portugal – Lisbonne : le funiculaire de la Glória déraille, 15 morts et plusieurs blessés

Tragédie à Lisbonne. Le célèbre funiculaire de la Glória, emblème touristique de la capitale portugaise, a déraillé ce mercredi 3 septembre en fin d’après-midi, causant la mort de 15 personnes et faisant plusieurs blessés, selon les secours. L’accident s’est produit peu après 18h, alors que le wagon reliait la place du Rossio aux quartiers du Bairro Alto et du Principe Real. Des témoins rapportent que le funiculaire, devenu incontrôlable, a dévalé la pente à grande vitesse avant de s’écraser contre un bâtiment en contrebas. « Il n’avait aucun frein. Il s’est effondré comme une boîte en carton », a confié une passante à la chaîne SIC. Un impressionnant dispositif de secours a été déployé : 59 agents mobilisés, appuyés par 21 véhicules d’intervention, selon la Protection Civile. Pompiers, police et équipes médicales se sont rapidement rendus sur les lieux. Dans un communiqué publié sur le site officiel de la Présidence de la République, Marcelo Rebelo de Sousa a exprimé sa « profonde tristesse » et présenté ses condoléances aux familles endeuillées. Il a également formulé des vœux de prompt rétablissement aux blessés, tout en appelant à faire toute la lumière sur les circonstances de l’accident. Le funiculaire de la Glória, en service depuis 1885, est l’un des symboles les plus prisés de Lisbonne. Cette catastrophe relance les interrogations sur l’état du réseau de transport historique de la ville.   S. Tenplar Ngwadi

États-Unis : un homme tue son bébé de 2 mois après l’avoir drogué pour profiter de sa femme

Au Texas, un homme de 33 ans a été reconnu coupable de meurtre après avoir administré, de manière répétée et consciente, des médicaments inappropriés à son bébé de deux mois. Objectif macabre : faire dormir l’enfant pour passer du « temps de qualité » avec sa compagne. Un drame familial glaçant qui soulève de nombreuses questions sur les responsabilités parentales et la protection de l’enfance.   Le 11 juillet 2021, les secours interviennent au domicile familial. La fillette est retrouvée sans vie. L’autopsie révèle une « intoxication médicamenteuse » comme cause du décès. S’ouvre alors une enquête qui, un an plus tard, conduit à la mise en examen des deux parents.   Le père, d’abord dans le déni, finit par avouer. Il admet avoir administré quotidiennement du Benadryl – un antihistaminique puissant –, mais aussi du ZzzQuil (complément pour adultes) et des médicaments contre le rhume. Une combinaison mortelle, administrée au moins deux fois par jour.   L’homme reconnaît avoir agi en toute connaissance de cause, utilisant ces substances pour endormir les enfants du foyer, y compris le nourrisson, afin de profiter de moments de tranquillité avec sa compagne. Cette dernière, âgée de 21 ans, aurait également participé à l’administration des médicaments et est elle aussi poursuivie.   Le verdict est tombé : reconnu coupable de meurtre, le père risque jusqu’à 20 ans de prison. Sa peine sera prononcée ultérieurement. Le procès de sa compagne, lui, reste à venir.   S. Tenplar Ngwadi

Séisme en Afghanistan : le pape Léon XIV exprime sa “profonde tristesse” et adresse ses prières aux victimes

Le Vatican a exprimé ce lundi sa profonde compassion envers le peuple afghan endeuillé, après le violent séisme de magnitude 6 qui a frappé l’est du pays dans la nuit du 31 août au 1er septembre, causant au moins 622 morts et plus de 1 500 blessés, selon un bilan provisoire du ministère afghan de l’Intérieur.   Dans un télégramme de condoléances publié par la Salle de presse du Saint-Siège, le pape Léon XIV s’est dit « profondément attristé par les importantes pertes en vies humaines » causées par cette catastrophe naturelle. « Sa Sainteté prie pour les âmes des personnes décédées, les blessés et pour les personnes toujours portées disparues », peut-on lire dans le message signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican.   Le souverain pontife a également tenu à exprimer « sa solidarité sincère avec ceux qui pleurent la disparition de leurs proches », tout en saluant le courage et le dévouement des secouristes et des autorités locales engagés dans les opérations de sauvetage et de reconstruction.   Le séisme, dont l’épicentre peu profond (8 km de profondeur) a été localisé à 27 kilomètres de Jalalabad, dans la province orientale de Nangarhar, a provoqué d’importants dégâts matériels, rendant plusieurs zones inaccessibles. Des efforts de secours sont toujours en cours, alors que des centaines de personnes restent portées disparues.   Face à cette tragédie, le pape Léon XIV a invoqué « des bénédictions divines de consolation et de force pour le peuple afghan », appelant la communauté internationale à faire preuve de solidarité envers ce pays frappé de plein fouet.   La rédaction

OCS – Chine : Poutine et Pezeshkian scellent leur premier tête-à-tête dans un contexte diplomatique tendu

En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se tient en Chine, le président russe Vladimir Poutine a rencontré, ce lundi, son nouvel homologue iranien Massoud Pezeshkian. Il s’agit du premier tête-à-tête entre les deux chefs d’État depuis l’élection du modéré Pezeshkian à la présidence iranienne.   L’annonce a été faite par le Kremlin via Telegram, accompagnée d’une brève vidéo montrant une poignée de main cordiale entre les deux dirigeants. Cette rencontre bilatérale marque un moment diplomatique clé, alors que Moscou et Téhéran cherchent à renforcer leur coopération face aux pressions occidentales croissantes.   L’entretien intervient dans un climat international tendu, alors que l’Iran est à nouveau dans le viseur des puissances européennes. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont menacé de réactiver les sanctions suspendues depuis l’accord sur le nucléaire de 2015, accusant Téhéran de poursuivre un programme susceptible de déboucher sur la fabrication de l’arme atomique. Des accusations que l’Iran rejette fermement, réaffirmant que son programme nucléaire reste strictement civil.   Pour Vladimir Poutine, dont le pays reste soumis aux sanctions occidentales en raison de la guerre en Ukraine, l’approfondissement du partenariat stratégique avec l’Iran s’inscrit dans une logique de rééquilibrage vers l’Est, à travers des forums comme l’OCS, qui se positionne de plus en plus comme une alternative géopolitique au bloc occidental.   La rédaction

OCS – Chine : Poutine et Pezeshkian scellent leur premier tête-à-tête dans un contexte diplomatique tendu

En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui se tient en Chine, le président russe Vladimir Poutine a rencontré, ce lundi, son nouvel homologue iranien Massoud Pezeshkian. Il s’agit du premier tête-à-tête entre les deux chefs d’État depuis l’élection du modéré Pezeshkian à la présidence iranienne.   L’annonce a été faite par le Kremlin via Telegram, accompagnée d’une brève vidéo montrant une poignée de main cordiale entre les deux dirigeants. Cette rencontre bilatérale marque un moment diplomatique clé, alors que Moscou et Téhéran cherchent à renforcer leur coopération face aux pressions occidentales croissantes.   L’entretien intervient dans un climat international tendu, alors que l’Iran est à nouveau dans le viseur des puissances européennes. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont menacé de réactiver les sanctions suspendues depuis l’accord sur le nucléaire de 2015, accusant Téhéran de poursuivre un programme susceptible de déboucher sur la fabrication de l’arme atomique. Des accusations que l’Iran rejette fermement, réaffirmant que son programme nucléaire reste strictement civil.   Pour Vladimir Poutine, dont le pays reste soumis aux sanctions occidentales en raison de la guerre en Ukraine, l’approfondissement du partenariat stratégique avec l’Iran s’inscrit dans une logique de rééquilibrage vers l’Est, à travers des forums comme l’OCS, qui se positionne de plus en plus comme une alternative géopolitique au bloc occidental.   La rédaction

Sécurité aéroportuaire et environnement : L’ONU lance le projet FIRE pour éliminer les mousses anti-incendie toxiques en Afrique

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ont annoncé le lancement du projet FIRE (Fortifying Infrastructure for Responsible Extinguishment), une initiative ambitieuse visant à éliminer progressivement l’utilisation de mousses anti-incendie contenant des substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), aussi appelées « produits chimiques éternels », dans plusieurs aéroports stratégiques africains.   Les pays ciblés par cette transition sont l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigéria et l’Afrique du Sud. Ces cinq États figurent parmi les hubs aériens majeurs du continent.   Doté d’un budget de 82,5 millions de dollars, dont 10 millions de dollars financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et 72,5 millions de cofinancement par des partenaires, le projet FIRE ambitionne d’introduire des alternatives plus sûres, tout en garantissant l’efficacité des interventions d’urgence dans les infrastructures aéroportuaires.   Pour Anil Sookdeo, expert principal des produits chimiques au FEM, ce projet constitue « un exemple de la manière dont l’action sectorielle peut transformer les chaînes de valeur mondiales en faveur d’une élimination des substances dangereuses ». Il espère également qu’il « servira de modèle pour une adoption généralisée de mousses sans PFAS dans le secteur aérien ».   Sheila Aggarwal-Khan, directrice de la Division Industrie et Économie du PNUE, souligne que cette transition prouve que « la protection de la santé et de l’environnement peut parfaitement coexister avec la rentabilité opérationnelle des aéroports ».   Les PFAS, réputés pour leur persistance dans l’environnement et leurs effets nocifs sur la santé humaine, sont de plus en plus bannis à travers le monde. Le projet FIRE place donc le continent africain à l’avant-garde d’une réforme environnementale cruciale pour la sécurité aérienne et la santé publique.   La rédaction

RDC : Kinshasa mise sur les agropoles pour booster la sécurité alimentaire, ateliers du 21 au 24 juillet (Communiqué)

Le gouvernement congolais accélère la mise en œuvre de sa stratégie pour renforcer la sécurité alimentaire. Sous le haut patronage du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le ministre d’État, ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, Grégoire Muthsail Mutomb organise les “Journées Agropoles” du 21 au 24 juillet 2025 à Kinshasa. L’objectif : sensibiliser et impliquer la population congolaise dans l’initiative présidentielle de l’aménagement de pôles agro-pastoraux.   Organisés avec le soutien du Fond Social de la République démocratique du Congo, ces ateliers se tiendront au Sultani River Hôtel, situé avenue de l’avenir, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. L’événement, qui débutera chaque jour à 9h00, se veut une plateforme d’échanges et de partage d’informations sur les enjeux et les opportunités liés au développement des agropoles.     Les agropoles, véritables pôles de développement agricole, sont au cœur de la stratégie du gouvernement. Il s’agit de créer des zones géographiques où se concentrent des activités agricoles, agro-industrielles et de services, afin de stimuler la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles.   Par la rédaction

Tensions Israël-Iran : Pékin s’alarme, Trump évoque des négociations, Israël frappe Téhéran

La situation au Moyen-Orient est au bord du précipice. Alors que les échanges de tirs entre Israël et l’Iran se multiplient, la Chine a exprimé sa “très vive préoccupation” quant à une escalade incontrôlable du conflit. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a fait part de cette inquiétude à son homologue égyptien, soulignant que “les actes d’Israël ignorant le droit international” ont engendré une tension “soudaine” dans la région. Dans un revirement pour le moins inattendu, le président américain Donald Trump a affirmé mercredi que l’Iran avait pris contact avec les États-Unis pour entamer des négociations. “Oui”, a répondu Trump, interrogé sur la question. “J’ai dit que c’était très tard pour discuter (…) Il y a une grosse différence entre maintenant et il y a une semaine, n’est-ce pas ?”, a-t-il ajouté, allant jusqu’à évoquer une proposition “courageuse” de la part de Téhéran de se rendre à la Maison Blanche. Pendant ce temps, sur le terrain, la situation continue de s’embraser. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que l’armée de l’air avait détruit “le quartier général de la sécurité intérieure” iranienne à Téhéran. Cette frappe, revendiquée après des attaques contre des “cibles militaires” dans la capitale iranienne, vise selon Katz “le principal organe de répression du dictateur iranien”. Le ministre a promis de continuer à “frapper les symboles de la gouvernance et à frapper le régime de l’ayatollah [Ali Khamenei], où qu’il se trouve”. Ces annonces contradictoires – inquiétudes de Pékin, ouverture de Trump et escalade militaire d’Israël – témoignent de la volatilité extrême de la situation et soulignent l’urgence d’une désescalade diplomatique pour éviter un embrasement généralisé au Moyen-Orient.

RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail Mutomb vante les opportunités d’investissement agricole en Chine

Lors de la Conférence de Promotion des Investissements en République Démocratique du Congo, le Ministre d’État en charge de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a présenté les nombreux avantages d’investir dans son pays, porteur de promesses agricoles. L’événement, organisé par l’Ambassade de la RDC en Chine en collaboration avec plusieurs partenaires incluant Sinocan International Logistics et le China Africa Business Council, a rassemblé plus de 500 hommes d’affaires chinois de premier plan. La délégation congolaise, dirigée par Mutomb, a saisi cette occasion pour établir des relations commerciales fructueuses, en marge de la 4ème Conférence Économique et Commerciale Sino-Africaine. Dans son discours, après l’allocution d’ouverture de François Balumuene Nkuna, Ambassadeur de la RDC en Chine, le ministre a souligné l’ambition du gouvernement de Félix Tshisekedi : faire de la RDC le grenier agricole de l’Afrique. Pour y parvenir, il a évoqué le projet de « Revanche du Sol sur le Sous le Sol », un plan stratégique élaboré pour la période 2024-2028. Mutshail Mutomb a également mis en avant plusieurs initiatives clés, notamment le Programme de Transformation Agricole, qui vise à transformer le paysage agricole congolais. Il a encouragé les investisseurs chinois à s’engager dans ce programme, qui promet non seulement la création d’emplois, mais aussi une contribution significative à la sécurité alimentaire et au développement de chaînes de valeur durables. Il a également évoqué la récente adhésion de la RDC à l’initiative de la Route de la Soie et l’important protocole d’accord signé avec la République Populaire de Chine. Selon lui, ces développements ouvrent la voie à une collaboration agricole renforcée, exploitant les atouts congolais tels qu’une main-d’œuvre jeune et abondante. Pour conclure, le ministre a présenté les garanties offertes par son ministère, disposant d’un cadre juridique avantageux pour les investisseurs. Il a mentionné notamment l’exonération des machines, du matériel, des intrants et des outillages agricoles, en vertu du code agricole et du code des investissements congolais. Cette conférence a été une plateforme essentielle pour promouvoir la RDC comme destination privilégiée pour les investisseurs souhaitant s’engager dans le secteur agricole et contribuer au développement durable du pays.

RDC-Chine : Pékin et Kinshasa signent des accords de coopération agricole pour faire de la RDC le “grenier de l’Afrique”

Le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, est actuellement en Chine pour une visite de travail, coïncidant avec la 4ème Exposition Économique et Commerciale Chine-Afrique (CAETE) qui se déroule à Changsha, dans la province du Hunan. Cette visite a été marquée par la signature d’un Mémorandum d’entente sur la Coopération Agricole entre la République Populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Avant son arrivée à Changsha, le ministre Mutomb a fait escale à Pékin pour concrétiser une ambition partagée par les Présidents congolais et chinois, exprimée lors de leur rencontre bilatérale en septembre 2024. L’objectif est de « voir leurs deux nations coopérer dans le secteur agricole afin de permettre à la RDC de devenir le vrai grenier de l’Afrique en se servant de l’expérience de 5000 ans de civilisation agricole du pays de Mao Zedong ». Cet accord “renforce donc la coopération agricole souhaitée par les deux Chefs d’États” et vise à rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux pays, qui s’élèvent à 100 millions de dollars américains par an mais sont actuellement “plus dans le sens vers le plus grand pays de l’Afrique centrale”. Le Président Félix Tshisekedi a donc mandaté le ministre Grégoire Mutomb pour “changer la donne” en signant cet accord, afin de permettre à la RDC d’”exporter vers la Chine, d’intensifier la recherche des entreprises agricoles chinoises desireuses de s’y installer et surtout de permettre les transfers téchnologiques afin de booster la transformation des produits agricoles et le commerce”. Le Vice-Ministre Chinois de l’Agriculture, lors de la signature de l’accord, a souligné la “disponibilité de son pays de voir sur la table de deux pays des produits agricoles congolais” et a promis des “échanges scientifiques pour permettre un accroissement de la qualité de la recherche agricole, socle du développement d’une agricullture résiliente”. Les discussions ont porté sur des domaines clés tels que “la production des semences, la mécanisation agricole, l’irrigation et la production des engrais”. Cet accord marque une étape importante dans la volonté de la RDC de développer son potentiel agricole et de renforcer sa sécurité alimentaire grâce à la coopération sino-congolaise.