« On ne peut pas travailler dans ces conditions avec le bureau Kadima (nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante, CENI) parce que ce qui est mis en place, c’est l’émanation de la majorité parlementaire », a déclaré Eric Senga, porte-parole de l’Église du Christ au Congo (ECC), de retour d’un périple euro-américain en compagnie des membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
« Pour nous, Kadima n’est qu’un problème qui s’ajoute au lot de problèmes qui mettent en mal la crédibilité et la légitimation du processus électoral. Ce qui est mis en place là, c’est la CENI format Majorité parlementaire », insiste-t-il.
« Mais ce que les Congolais attendent, c’est la CENI format Constitution, indépendante qui doit organiser, non pas, les élections de l’Union sacrée, mais les élections de la RDC », lance le Pasteur Senga.
Quant à leur « mission » à l’international, le porte-parole de l’ECC révèle avoir rencontré « les sommités de l’Union européenne, dont le conseil les autorités belges, les autorités américaines notamment celles du département d’État, les congressistes, les sénateurs ».
Et d’ajouter : « nous avons aussi discuté avec les organisations religieuses dont les Conférences épiscopales Belge et Américaine ainsi que le Synode des protestants de Belgique et des Etats-Unis ».
Sur le fond, « nous avons abordé la question sur la sécurité dans l’Est du pays, la question du processus électoral et également la question de l’exploitation minière », énumère-t-il.
