Dans une conférence débat organisée ce vendredi 21 février à la bibliothèque du centre Wallonie Bruxelles, jour de la fête mondiale des langues maternelles, Djaili Amadou Amal, Béatitudes Tata Nlongi et Joslin Donga, respectivement auteure camerounaise et auteurs congolais, ont mis en évidence l’importance que revêtent les langues maternelles dans la construction de l’identité, la communication, l’intégration sociale, l’éducation et le développement des peuples de la planète.
Avec pour thème: « langues sans frontières » la camerounaise Djaili a insisté sur l’intérêt de tous, à travailler pour sauver nos langues, menacées de disparition à ce jour.
L’autre débat c’est celui de son alphabet de son écriture. À ce sujet, Béatitudes Tata Nlongi a soutenu que, la littérature africaine, quoique orale en ses débuts, les africains se sont toujours appropriés de l’écriture étrangère pour donner sens à sa culture. Et l’oralité a joué un rôle prépondérant dans ces sociétés.
Il sied de préciser à cet effet que, dans certaines contrées du continent africain, à leur arrivée, les colonisateurs avaient trouvé de l’alphabet dans certaines langues, telle celle des peuls.
Au sujet de la reconnaissance et le respect de la diversité linguistique et culturelle, les intervenants à cette conférence se sont accordés sur le fait qu’ils contribuent à renforcer l’unité et la cohésion des sociétés. Il s’agit là des fondements d’une paix durable au sein des sociétés et entre sociétés.
Instituée depuis quelques années par l’UNESCO, la journée internationale des langues maternelles de cette année se veut une fête qui contribue à la promotion d’une approche pacifique du dialogue et au développement des sociétés inclusives. D’où le thème : « langues sans frontières »
Il sied d’indiquer que, le Centre Wallonie en collaboration avec l’Institut français de Kinshasa, ont organisé cette conférence en marge de la fête du Livre de Kinshasa, qui se tient depuis le 14 février et qui prend le samedi 22 du même mois.
Giscard Havril Mane
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