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Contre la balkanisation de la RDC, Delly Sesanga s’oppose au schéma Fayulu-Muzito 

A l’occasion de la cérémonie d’échanges des vœux avec les cadres et militants de son parti pour le nouvel an,   samedi le 18 Janvier dernier, Delly Sesanga a critiqué les discours des certains acteurs politiques congolais sur la balkanisation de la République Démocratique du Congo.

Le leader de l’Envol s’est questionné sur les idées avancées par certains acteurs politiques congolais qui sont de nature, selon lui, à semer la peur et le doute au sein de l’opinion. Il rejette avec force ces idées et les juge dépassées. Delly Sesanga s’est demandé encore si le drame de Beni doit-il pousser le pays à faire la déclaration de guerre et l’annexion des pays voisins ? Ceci faisant référence au discours d’Adolphe Muzito de faire la guerre au Rwanda. La nouvelle guerre n’apporterait pas la paix et la stabilité aux populations congolaises. a-t-il précisé.

A ceux-là qui souhaitent faire la guerre au Rwanda, l’élu de Luiza explique que la vraie guerre, il faut la mener contre le manque de cohésion interne, la désorganisation administrative, la corruption, le clientélisme, le népotisme qui ont gangrené l’appareil de l’État et affecte son outil de défense.

Au sujet de l’organisation d’une conférence internationale sur la balkanisation proposée par Martin Fayulu, Sesanga affirme, que cette idée est pernicieuse.  » Comment prétendre défendre l’intégrité du territoire et de l’indépendance nationale, et en appeler au même moment, à la convocation d’une conférence sur la Balkanisation qui serait, tonne-t-il, l’occasion aux larrons de donner une formule préliminaire à telle revendication. s’est-il interrogé.

Le leader d’Envol a rappelé que la Charte des Nations Unies et le sacro-saint principe de l’Union Africaine sur le respect de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, devraient constituer le cadre de défense de l’intégrité territoriale. Il faut renforcer plutôt l’armée pour sauvegarder la souveraineté et l’intégrité du pays. a-t-il ajouté.

Selon lui, l’Accord d’Addis-Abeba fournit le cadre où la dimension régionale des conflits des Grands Lacs, rentre dans les principes défendus par l’Envol.

Padou Kakukji

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