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Coup d’État en Afrique : « La pathologie putschiste n’a pour antibiogramme que le constitutionnalisme » (Jacques Djoli)

Par Egide Ombum

Le professeur Jacques Djoli a réagi, mercredi, dans un message publié sur son compte Twitter officiel, au sujet d’une série des coups d’État enregistrés en Afrique dont le cas le plus récent est celui du Gabon. 

D’après ce professeur d’université, le seul remède pour faire face à ces crises politiques causées par la prise de pouvoir par force est de respecter la constitution qui est la loi fondamentale de tout pays.

« La pathologie putschiste n’a essentiellement pour antibiogramme que le constitutionnalisme. La thérapie anticipative de la délinquance politique est la politique saisie par le droit », a écrit le professeur Jacques Djoli.

Notons que l’Afrique connait un tournant historique. Des coups d’État sont orchestrés dans certains pays. En 2022, le Burkina Faso a connu deux fois le coup d’État. Depuis le début de l’année 2023, le Mali et le Niger ont été aussi renversés par des putschistes.

Le dernier putsch en date est celui du Gabon où les militaires ont pris, de force, le pouvoir, tout en renversant le Président Ali Bongo, au pouvoir depuis près de 14 ans sans compter les 40 ans de règne de son père Omar Bongo Odimba.

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