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Environnement : Alain Richard DONWAHI optimiste pour la RDC de jouer véritablement son rôle de pays solution

Par Alain Muzi

Les raisons qui l’ont poussé à visiter la République Démocratique du Congo sont fondées sur les potentialités environnementales énormes du pays par ses vastes étendues des forêts tropicales qui séquestrent le CO2 et dégagent l’oxygène pour la survie de l’humanité a précisé Alain-Richard DONWAHI au cours de la conférence de presse qu’il a animé pour marquer la fin de sa visite de travail en RDC du 20 au 21 mars courant.

Le Président de la COP 15 de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres a été reçu en audience par le premier Ministre Sama Lukonde et la Vice-premier Ministre Eve Bazaiba. Mais bien avant il a procédé aux plantages d’arbres devant les élèves au Lycée Bosangani de la Gombe dans le cadre également du 21 mars, Journée internationale des forêts.

Concernant l’insécurité dans l’Est de la RDC qui favorise les déboisements illicites et la déforestation à grande échelle, Alain-Richard DONWAHI reste optimiste que seul le dialogue constitue la clé pour pacifier le pays et enclencher le développement. Il a affirmé avoir constaté la volonté des autorités congolaises d’oeuvrer dans le sens de consolider une paix durable par la voie d’un dialogue franc entre fils et filles du pays.

Par ailleurs, s’exprimant en rapport avec la visite du Président de la COP 15 en RDC, Rokya Dieng a fait savoir que la dégradation des terres et la déforestation constituent un défi majeur pour le développement économique et social de la RDC, qui possède des ressources naturelles exceptionnelles avec de vastes terres arables et abrite la deuxième forêt tropicale du monde.

Pour la Représentante résidente adjointe/Programme du PNUD, ces ressources naturelles contribuent en effet à la dégradation des systèmes de production, à la baisse des rendements agricoles et l’exacerbation de la pauvreté. Globalement elles portent atteinte à la productivité et à la santé.

L’enjeu est aussi crucial pour la lutte contre le réchauffement climatique et la conservation de la biodiversité. Consciente de ces enjeux, la RDC, a signé et ratifié la Convention-cadre des Nations Unies sur la désertification et la dégradation des terres depuis 1997. Dès lors, le Gouvernement a entrepris une série de programmes, notamment le Programme d’Action National de Lutte Contre la Dégradation des terres et la Déforestation en 2006, le Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres (PDC/NDT) en 2016 et tout récemment le Programme présidentiel de reboisement en 2020.

D’autres stratégies et programmes ont aussi été mis en place dans le cadre des deux autres conventions de Rio. Le pays s’est aussi doté de sa CDN avec des objectifs d’atténuation et d’adaptation ambitieux et se positionne comme un pays solution à la crise climatique. Toutefois, force est de constater que l’impact et les bénéfices des politiques adoptées sont encore loin d’être atteints. Leur financement constitue un défi. Le PNUD en tant qu’agence des Nations Unies pour le développement accompagne la RDC dans la réalisation des ODD dans le cadre de l’agenda 2030 du développement durable. Nos interventions couvrent plusieurs domaines en lien avec l’environnement et le changement climatique. La gestion durable des ressources naturelles est au cœur d’un pilier entier de notre Programme de coopération avec le gouvernement de la RDC. Le plus gros volume de notre portefeuille porte sur la REDD+ avec une enveloppe globale de plus de 70 millions USD, avec un focus sur la gouvernance forestière, l’agriculture durable, l’aménagement du territoire, la consommation durable et la substitution partielle au bois énergie, la conservation.

 

Alain Muzi

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