Plusieurs femmes de la République Démocratique du Congo se sont exprimées à l’occasion de la journée internationale de la femme, célébrée chaque 08 mars de l’année.
Dans une interview accordée à notre rédaction, la femme des médias, Georges Kisapindu a rappelé l’importance de cette journée qui commémore l’histoire des femmes qui se sont battues pour revendiquer leurs droits. Une lutte qui se poursuit encore, car selon elle, les femmes représentent moins de 50% dans les institutions, à l’instar de la RDC. De ce qui précède, elle a précisé que le port des pagnes n’est qu’un moyen de communication en ce mois de mars, qui est dédié à la femme.
« La célébration est une manière de remémorer cette journée, qui a une longue histoire des femmes, qui se sont battues pour que leurs voix soient prises en compte. Vous vous conviendrez avec moi que la lutte est longue, car jusqu’à ce jour, les femmes se battent pour leur participation effective dans les institutions, nous ne sommes même pas encore à 50% de la participation des femmes dans les institutions, si nous prenons le cas de la République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi, à travers cette célébration, des évaluations sont faites pour voir quelle est la place de la femme sur tous les niveaux, dans les prises de décisions, et comment booster cette femme afin de porter plus haut ses revendications. Il faut aussi précisez que le port de pagne n’est qu’un moyen de communication pour faire véhiculer le message en ce mois dédié à la femme », a déclaré Georges Kisapindu.
Par ailleurs, la journaliste Georges Kisapindu a indiqué que les femmes sont des êtres humains comme les hommes et jouissent ainsi des mêmes droits que ceux-ci. Elle encourage la gente féminine à se positionner dans tous les secteurs de la vie, car elle constitue un pilier de développement.
« Nous encourageons les femmes à la détermination dans tous les secteurs de la vie, car la femme constitue un pilier de développement. Voilà pourquoi il est dit : éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation. C’est aussi à cause de la force que détient cette femme dans la société », a-t-elle conclu.
