Cela fait plus d’une décennie que la société minière de bakwanga (MIBA) est tombée en faillite. Engins usés, personnels impayés, dettes sociales grandissantes sont des points qui caractérisent actuellement cette société considérée comme le moteur de la province du KASAÏ ORIENTAL, loin de l’agriculture qui, du reste pourrait être la deuxième source motrice de ladite province.
Un peu plus loin dans l’histoire, il se rapporte que le Kasaï pour ne pas parler de la MIBA avait nourris l’opération de guerre de Mzee Kabila.
Alors qu’un vent nouveau frappait le sommet de l’Etat le 24 janvier 2019, un petit lueur d’espoir, d’optimisme regagnait de plus en plus les cœurs désespérés.
Sur un montant de relance estimé à plus de 20 millions de dollars, le gouvernement Ilunkamba n’a décaissé que 3 millions de dollars, ce qui ne représente même pas 30% de ladite somme de relance.
« Un verre de sang dans un océan ne change pas la couleur d’eau », c’est ce qu’on peut dire de ce montant. Plus de 3 mois après le décaissement de ladite somme, rien ne bouge et le calvaire continue pour le peuple du Kasaï. Plus d’eau, plus d’électricité et pourtant les sociétés concernées en la matière dépendent à 60% de la MIBA.
KAZADI HERMES / Stagiaire