Les réactions ne cessent de tomber après l’affaire dite de la « sextape » qui indexe l’Université Protestante au Congo (UPC). Ce lundi 13 juin 2022, des étudiants de cette institution et d’ailleurs se sont exprimés quant à ce.
En effet, les avis restent partagés. Compte tenu également de la notoriété de cet alma mater, d’aucuns pensent que l’UPC n’a rien avoir avec cette affaire de sextape. L’affirmation est d’une étudiante de cette université, en G3 droit public.
« Il faudrait savoir que l’UPC étant une Institution morale, elle éduque et transmet de très bonnes valeurs et surtout elle fait la fierté de notre pays, alors pour le dossier sextape ce n’est pas à l’UPC que ces filles ont eu à le faire. Les auteurs de ces vidéos sont déjà majeures. Peut-être qu’il s’agit de leur profession. L’UPC n’a rien avoir là dedans », a affirmé Gloire Muzimba.
Du coté de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC), l’on indique que certaines étudiantes le font pour avoir des meilleures cotes.
« Je ne serai jamais du côté de l’UPC, là c’est encouragé le mal ». Une étudiante qui se permet de faire de telles vidéos juste pour les cotes ou la vie de luxe, c’est vraiment misérable pour cette génération », s’est indignée Belnata Mwanza, étudiante de L1 Fiscalité. D’après elle, une fille très bien éduquée ne peut jamais faire cela.
Pour sa part, Yves Tshimanga, ancien étudiant de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), « les images obscènes sont certes à décrier, mais les auteurs sont majeurs, elles l’on fait en dehors de l’université. Ce serait un acharnement de s’attaquer à l’UPC qui n’en est pas l’auteur », a-t-il expliqué.
Signalons par ailleurs que l’UPC a, par une lettre signée ce lundi 13 juin 2022, annoncé l’exclusion de l’étudiante Ntambwa Kinkela Edith suite à la diffusion des ses vidéos sextape.
