actualitésocieté

Massacres de Beni : Le député Tembos Yotama dénonce les manoeuvres du pouvoir en place de vouloir faire des « victimes les bourreaux »

Au cours de la réunion des ministres du 20 février dernier, le ministre de la Défense Nationale a indiqué qu’à Rwenzori dans le territoire de Beni, des éléments maï-maï du groupe Yira agissent en supletifs des présumés ADF. »

Avant ces propos du ministre de la défense , le groupe des élus du grand nord, lors de leur dernier rencontre avec le ministre de l’intérieur et affaire coutumière avait dit la même chose mais par des mots très dures que « ce sont les autoctones nande qui egorgent à Beni. Ces propos sont plus révoltants et énervant et de nature à cracher sur le sang des innocents , nous a poussé à cette interrogation :  » si réellement ce sont les autochtones nandes qui regorgent leurs frères, alors contre qui réclament leur terre , étant donné que les egorgeurs disent se battre pour récupérer leur terre? ».

Rappelons à l’opinion tant nationale qu’internationale que tout ceci arrive après un grand travail de lobbying abattu en unité par les députés du Grand Nord kivu qui ont su amener le cardinal Ambongo à Beni et qui est revenu avec un message claire disant que « à Beni il y’a une guerre de dépeuplement ,il y’a un autre peuple qui veut chasser les nandes/yira de leur terre.

Martin Fayulu de son retour de Beni a déclaré qu’il y’a un génocide nande. Ce qui a amené le greffier de la CPI à effectuer une mission à Beni…. » quoi de plus normal que ce lobbying fasse trembler l’enemi qui de surcroît aurait infiltré tous les services de sécurités, et que pour le besoin de la cause, il tente de desorienter l’opinion en faisant des rapports taillés à son intérêt et sa mission ?, « Nous pensons que le gouvernement, avertis de ces infiltrations devait chaque fois émettre des réserves avant de rendre publics ces genres des rapports avant d’analyser tous les contours », s’explique les notables de cette partie du pays.

 

Emilie Kahindo

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page