Les députés nationaux Patricia Nseya Mulela et Khiller Mubambe ont été reçu en audience par le ministre de l’Agriculture, Jean Joseph Kasonga Mukuta, le mercredi 22 juillet 2020.
Au menu de cet échange, les deux élus nationaux de la ville de Likasi ont fait part au ministre de l’agriculture des difficultés auxquelles fait face leur ville et la province du Haut-Katanga dans l’exploitation agricole, mais aussi les difficultés d’application que rencontre le plan agricole congolais estimé à 5,47 milliards de dollars américains et qui cours jusqu’en 2023.
La ville de Likasi est non seulement une ville minière mais aussi agricole, d’où les députés nationaux Patricia Nseya Mulela et Khiller Mubambe sollicitent du ministre Kasonga le soutien aux entrepreneurs locaux oeuvrant dans le secteur agricole car l’agriculture est l’un des leviers importants du développement.
Selon la députée nationale Patricia Nseya Mulela, le gouvernement doit s’investir dans le développement du secteur agricole et encourager les agriculteurs locaux, et surtout valoriser le ministère de l’agriculture.
<<Le ministère de l’agriculture est un grand ministère qu’on ne doit pas négliger. C’est ainsi, tout le monde doit mettre la main à la pâte, et pourquoi pas avoir un Vice-premier Ministre, ministre de l’agriculture ? On doit tous se mobiliser pour investir dans l’agriculture et soutenir le gouvernement pour atteindre l’autosuffisance alimentaire au niveau national. Et éviter ainsi des importations qui ne profitent pas à notre économie>>, a déclaré Patricia Nseya Mulela.
Alors que le Premier ministre Sylvestre Ilunga avait, lors de la présentation du programme de son gouvernement promis de redynamiser l’agriculture vivrière, industrielle et pérenne ainsi que consolider la base industrielle en favorisant une plus large transformation locale des produits agricoles et miniers ainsi que l’implantation des parcs agro-industriels et des zones économiques spéciales pour diversifier l’économie. Mais à ce jour, le ministère de l’agriculture ne presque pas soutenu par le gouvernement congolais hormis l’aide venant des bailleurs des fonds.
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), 13 millions des personnes souffrent de famine extrême en République Démocratique du Congo et indexé directement les dirigeants Congolais sur leur responsabilité minimale : assurer les besoins primaires à leur population.
Padou Kakudji