Pour répondre efficacement aux défis économiques auxquels fait face la République Démocratique du Congo, M. Alexandre Nshue se dit prêt à mettre son expertise au service de la nation.
Au cours d’une sortie médiatique, mardi 23 janvier 2024, cet expert est revenu sur la réforme du système financier congolais. Une réforme qui vise à stabiliser la monnaie, préserver le revenu réel, réduire l’encombrement monétaire, améliorer le système de paiement, contenir le coût et accroître l’efficacité de la politique monétaire, déthésauriser, dedollariser, renforcer le système financier et son effet levier.
Cette réforme touche entre autre la politique de la Banque centrale. Se confiant à la presse, David Alexandre Nshue souligne que la réforme du système financier congolais permettra de renforcer les règles de gestion macrofinancière ou le contrôle des acteurs et la parité entre la monnaie nationale et le dollar américain. Dans la parité de la monnaie à établir, 1 Nouveau Franc Congolais vaudra 1 USD, a-t-il dit à la presse.
Dans le même ordre d’idée, il a précisé que cette réforme se fera accompagnée d’ « un programme de transformation de l’économie qui aura pour objectif l’assainissement réel de la fiscalité, une amélioration soutenue de la productivité des entreprises, un meilleur accès au capital, la création de nouvelles entreprises dans une perspective de diversification et d’intégration interne et externe de l’économie ».
Faisant d’une pierre deux coups, David Alexandre Nshue a abordé par ricochet la question du secteur privé. Il a fait savoir son intérêt sur la création d’un « nouveau modèle économique » pour booster le secteur privé par diverses incitations et l’aider à conclure des partenariats stratégiques avec les entreprises étrangères de renom pour un meilleur positionnement régional et mondial ».
David Alexandre Nshue a laissé entendre qu’il voudrait bien mettre cette réforme monétaire et financière à la disposition des autorités du pays.
Notons que cet expert a collaboré avec plusieurs anciens premiers ministres, à l’occurrence, Adolphe Muzito, Matata Ponyo, Samy Badibanga.