Structure qui réunit tous les ressortissants du Grand-Kasaï et les incite à penser au développement de leurs provinces. David Mbikayi, son président en fait la somme, fournit les explications sur sa raison d’être, dans un entretien à Congopresse.net votre média.
David Mbikayi indique qu’Interkas veut tout simplement dire entre les Kasaïens (Ndlr ressortissants du Grand Kasaï ). Un mouvement qui regroupe tous ressortissants de cinq provinces démembrées du Grand Kasaï. Il s’agit du Kasaï Central, le Kasaï Oriental, le Kasaï, le Sankuru et le Lomami, qui parlent toutes la langue Tshiluba. La structure existe depuis 2006, sous l’impulsion de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de feu Étienne Tshisekedi.
Dans ses missions, Interkas s’est imposé de réunir premièrement toutes les filles et tous les fils du Grand Kasaï, en vue de son développement. À son temps, Étienne Tshisekedi avait trouvé nécessaire que les natifs du Kasaï s’unissant pour que l’on sache les besoins de chaque regroupement. Nous travaillons réellement pour résoudre les problèmes qui touchent la base au niveau des villages, territoires et même au niveau provincial. C’est ce qui à fait qu’au niveau du Kasaï nous mettions en place cette structure.
S’agissant de son fonctionnement, le président de cette organisation indique qu’elle fonctionne comme toute autre structure, dans le respect des normes administratives et les lois du pays. Surtout qu’il y a d’autres actions qui relèvent du domaine de l’État et du domaine particulier. Étant particulier, nous mobilisons les bailleurs de fonds, en leur présentant les besoins de la population dans plusieurs domaines qui touchent la vie de celle-ci. C’est notamment le secteur de l’éducation où l’on construit écoles et centres de formation professionnelle. Dans le secteur sanitaire, on construit des hôpitaux, pour l’agriculture, l’on réagi des grands champs et tout ce qui est praticable pour l’alimentation de la population et tout ce qui permet l’épanouissement son épanouissement. Au plan commercial, nous facilitons l’entrée dans nos provinces, des produits de première nécessité et tout ce qui est important pour le bien-être des Kasaïens. Au niveau des territoires, il y a des points focaux qui inventorient les différents besoins des habitants et nous les dressent dans un rapport.
Pour ce qui est de ses membres ou adhérents, David Mbikayi des adhésions massive à l’Interkas. Nous sensibilisons nos frères et sœurs Kasaïens et leur faisons voir l’importance notre structure. Un appel à la conscience pour le développement et l’épanouissement de nos provinces, comme c’est le cas chez les autres. Les Kasaiens doivent savoir qu’ils y a une organisation qui est déjà en mouvement, nous attendons la participation de chacun pour le développement de notre Kasaï, soutient-il. Et ce, sans connotation politique.
Quant aux critères d’adhésion, le plus important c’est d’être tout simplement Kasaïen. Cela, peu importe l’endroit du monde où vous vous trouvez. Tout Kasaïen est automatiquement membre.
Autre chose c’est que, pour faire connaître Interkas auprès des communautés Kasaïennes, David Mbikayi affirme de les sensibiliser de bouche à l’oreille premièrement, puis via les médias qui est le quatrième pouvoir.
Dans cet ordre, il a décliné l’adresse de cette structure, dont le siège se trouve sur l’avenue Bandundu n°65, au quartier Evoloko, dans la commune de Masina, dans le district de Tshangu. Enfin, dans son message à ses frères kasaïens, David Mbikayi les a invités à penser au développement de leurs provinces, en manque décriant d’infrastructures routières, des hôpitaux, écoles, logements,etc.