Les participants ont bravé la pluie battante, ce jeudi 2 novembre, pour s’imprégner des enjeux liés à la passation des marchés publics en RDC, cas de l’office des routes.
Une occasion pour Alain Mukuna Mwembi de préciser devant la presse, qu’il était question des procédures concernant la passation des marchés publics ainsi que les principes généraux qui sous-tendent celle-ci notamment; la transparence, l’égalité des traitements, le libre accès aux marchés publics, l’économie ainsi que la saine concurrence.
Le Directeur de la gestion des marchés à l’Office des Routes a jugé important que les membres du Corps d’élite scientifique de l’UDPS CESU soient informés sur ces procédures car nul n’est sensé ignorer la loi a-t-il martelé.
Cela concerne les dirigeants, les entrepreneurs qui comptent se lancer aux marchés publics et ceux qui y oeuvrent déjà.
Alain Mukuna Mwembi également expert en passation des marchés et partenariat public-privé, a indiqué en outre que pour utiliser le denier public, il existe une procédure qui a été mise en place par le gouvernement de la République et une loi régit les procédures de passation des marchés publics auxquelles tout le monde est appelé à adhérer.
Il y a le cadre institutionnel qui permet de passer correctement le marché public. En dépit de cela, il y a des experts en passation des marchés bien formés et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics ARMP poursuit-il, au début de la promulgation de la loi sur le marché public, a vulgarisé cette dernière.
Alain Mukuna a reconnu à cet effet l’existence des textes réglementaires qui organisent la passation des marchés publics qui doivent être respectés mais malheureusement ils rencontrent des difficultés en qui concerne l’application de ces différentes procédures, traduites par les improvisations de certains marchés, les difficultés de financement des marchés, la lenteur dans les traitements de certains marchés a-t-il fustigé.
Avec comme conséquences, cela peut provoquer le prolongement de délai entraînant le surcoût des projets, des projets inachevés, le recours au marché de gré à gré alors que la loi impose l’appel d’offres comme principe.
Pour sa part, le Professeur Jean-Marie Beya Kamba a fait savoir que 60% de dépenses de l’Etat concernent les marchés publics, d’où la nécessité que cette question soit abordée au cours de cette matinée scientifique.
Le Coordonateur scientifique du Corps d’élite scientifique de l’UDPS a émis le souhait que les entrepreneurs congolais gagnent une part importante sur ces 60% des dépenses publiques.
Il craint que si l’Etat ne s’organise pas, ces fonds vont continuer à bénéficier aux étrangers alors que le pays a besoin des millionnaires congolais.
Le Prof Jean-Marie Beya Kamba a jugé nécessaire s’il le faut de changer les lois pour atteindre cet objectif et organiser les entrepreneurs congolais en aménageant un cadre pour qu’ils se mettent en associations pour ganger les marchés publics.
Enfin, contraindre les entrepreneurs étrangers qui gagnent les marchés à associer les entrepreneurs congolais à la hauteur de 49 % au maximum a-t-il suggéré, pour combattre la pauvreté.
Enfin le Docteur Donat-Soft Mukuna Coordonateur National du Corps d’élite scientifique de l’UDPS a par ailleurs parlant des nouvelles de la Structure, évoqué le retour au bercail du Secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya qui a séjourné en Espagne, où il a pris part à un forum de l’international socialiste.
Le Candidat à la prochaine députation provinciale pour la circonscription électorale de Lemba ayant la faveur des pronostics à cause de ses réalisations entre autres; à la tête du CESU, a clôturé ses propos par saluer la cérémonie de remise des brevets organisée la semaine passée par l’école des langues.