Le Front Commun pour le Congo ( FCC) dit avoir noté avec amertume la dégradation du niveau de vie des congolais et exige la suppression de la taxe RAM ( Registre des Appareils Mobiles). C’est ce qui ressort d’un
compte rendu de sa réunion tenue au début de la semaine, publié le mercredi dernier .
D’après ce compte rendu, la famille politique de Joseph Kabila Kabange souligne que depuis la séparation de la coalition FCC-CACH, le pouvoir en place nourrit la population des promesses aussi douteuses que le pouvoir obtenu. Le FCC illustre cela par la taxe sur le Registre des appareils mobiles (RAM) qui a été installée sans ordre législatif,et demande sa surpression immédiate.
« Comble de cynisme, c’est sur cette population plus que jamais clochardisée que sont effectués sans autorisation législative des prélèvements obligatoires à la nature indéfinie dont le dernier en date est l’instauration contestée par l’ensemble de notre population, de la taxe dite RAM ( Registre des Appareils Mobiles), prélevée depuis plus de six mois et gérée dans une opacité totale. On n’en connaît ni l’utilité ni le rendement moins encore l’utilisation des recettes générales», peut-on lire dans ce communiqué.
Et de poursuivre : «Le FCC exige le retrait, la suppression sans délai de cette taxe illégale, inutile et asociale ». En outre, le FCC s’est acharné sur la gestion commerciale et distribution des denrées alimentaires,produits de première nécessité y compris l’électricité, l’eau et le casse-tête du transport urbain qui n’ont cessé de chuter suite à une politique « incohérente » du pouvoir de Félix Tshisekedi causant la pauvreté et de la précarité au sein de la société congolaise comme le témoigne le rapport du Programme Alimentaire Mondial ( PAM).
« En témoigne le dernier rapport du Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui estime que 27 millions, soit près du tiers de la population, le nombre des congolais en situation d’insécurité alimentaire aiguë », dit le FCC qui parle « d’un triste record, un scandale et une honte pour un pays qui détient assez des terres arables pour nourrir toute l’Afrique et au-delà », souligne ce document.