La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est entrée en vigueur vendredi 1er janvier 2021 regroupant 54 pays du continent africain, ce projet est bénéfique pour tout le continent, et c’est un avantage pour le marché congolais en particulier mais qui pourrait être un manque à gagner pour nos marchés au regard de la conjoncture actuelle du pays.
Ce qu’il faut retenir de la ZLECAf :
La ZLECAf permettrait de réorganiser les marchés et les économies de la région et de stimuler la production dans les secteurs des services, de l’industrie manufacturière et des ressources naturelles.
Elle a la capacité d’accroître les possibilités d’emploi et les revenus, ce qui contribue à élargir les perspectives de tous les Africains.
Elle permettrait de sortir 30 millions d’Africains de l’extrême pauvreté et d’augmenter les revenus de près de 68 millions d’autres personnes qui vivent avec moins de 5,50 dollars par jour ; d’augmenter les revenus de l’Afrique de 450 milliards de dollars d’ici à 2035 (soit une progression de 7 %) tout en ajoutant 76 milliards de dollars aux revenus du reste du monde ;
Elle permettrait également d’accroître de 560 milliards de dollars les exportations africaines, essentiellement dans le secteur manufacturier ;
de favoriser une progression salariale plus importante pour les femmes (+10,5 %) que pour les hommes (+9,9 %) ;
d’augmenter de 10,3 % le salaire des travailleurs non qualifiés et de 9,8 % celui des travailleurs qualifiés.
Par ailleurs elle représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans les pays concernés.
Du reste, malgré les efforts du gouvernement congolais sous le leadership du Chef de l’État Félix Tshisekedi, la RDC ne semble pas prêt pour ce grand rendez-vous continental car plusieurs causes mettant en péril sa compétitivité : il s’agit entre autres, du prix exorbitant de la douane, et le manque d’infrastructures.
HERMES KAZADI/Stagiaire