Actualité.CD, en partenariat avec Internews, a bouclé, lundi 11 décembre 2023, à Kinshasa, ces 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.
Cette activité avait pour thème : « Placer la lutte contre la violence basée sur le genre et les droits de l’homme au coeur de la campagne électorale ». Trois questions étaient à l’ordre du jour : Quels défis ? Quelles stratégies ? Et, que faire ?
Modéré par Patient Ligodi en présence de trois panellistes dont Joëlle Bile, candidate à la présidentielle, Christiane Ekambo de la société civile, Fifi Buka du ministère de genre, famille et enfants, le débat était recentré sur le processus électoral dont une série des questions réponses entre participants et panellistes.
« Ce type d’initiative, c’est ce dont on a besoin pour travailler sur une éducation non seulement civique mais en même temps politique, parce qu’effectivement au cours de cette campagne électorale, il faut vraiment la considérer comme une période pédagogique dont être mis en avant pour éteindre une maturité politique de la part de tous notre électorat. J’estime que c’est une très belle initiative de parler sur des questions du genre et question transversale parce qu’elle continue d’être présent dans notre vie nationale dont je trouve les bons mots de remercier les initiateurs de cette activité. Personnellement, je sais qu’il y a un travail à faire qui est repris dans mon programme de société qui est axé directement sur l’autonomisation de la femme au niveau de la famille et dans la société sur le travail accru qui sera fait », a déclaré Joëlle Bile, candidate Présidente de la République.
Par ailleurs, Madame Joëlle Bile fustige la violence basée sur le genre qui n’a pas été présentée au cours de cette campagne électorale et même durant ces 16 jours d’activisme. Elle invite les organisations pour le droit des femmes de bien se focaliser sur ce point.
« J’appelle toutes les organisations basées sur le droit féminin de prendre des dispositions pour lutter contre les violences basées sur le genre. Elle n’est pas que physique, elle est aussi verbale, orale, domestique, socio-économique. C’est aussi pour vous dire que toute sorte d’actes nuisibles sur la place publique soient dénoncés pour que la population féminine soit éveillée », a-t-elle conclu.