Nord-Kivu : la CENI annonce la date du 16 février 2023 pour le début de l’identification et enrôlement des électeurs

Le début de l’identification et enrôlement des électeurs dans la province du Nord-Kivu est fixée au 16 février 2023. C’est le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui l’a annoncé dans un communiqué après avoir échangé avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, lundi 9 janvier 2023, au gouvernorat de province à Goma. Didi Manara a indiqué que les zones occupées par les rebelles du M23 ne sont pas concernées par cette opération. La délégation de la CENI venue de Kinshasa a fait part au gouverneur militaire du Nord-Kivu de sa feuille de route qui prévoit notamment une série de rencontres avec la société civile et une mobilisation de la population. Mais aussi du déploiement futur des matériels de la CENI dans les zones sous occupation de M23. Le lieutenant colonel Guillaume Njike a rassuré, à la délégation de la Centrale électorale, de son accompagnement pour le bon déroulement de cette étape. Le porte-parole du Gouvernorat du Nord-Kivu a aussi rassuré, à ladite délégation, de l’appuie du comité provincial de sécurité avant de peindre la situation sécuritaire qui prévaut dans la province notamment à Rutshuru et dans une partie de Nyirangongo avec l’impact négatif que cela pourrait avoir sur le bon déroulement de l’enrôlement des électeurs dans sa province. Les zones occupées par le M23 ne seront pas exclues définitivement de l’opération d’enrôlement mais tout dépendra de l’évolution de la situation sécuritaire dans ces zones, a indiqué le lieutenant colonel Guillaume Njike

Nord-Kivu : une dizaine de bandits aux arrêts à Beni

19 personnes arrêtées par la Police nationale Congolaise (PNC), à Beni dans la province du Nord-Kivu, ont été présentées par les services de sécurité comme auteurs de plusieurs cas d’insécurité dans la ville de Beni, les 3 derniers mois de l’année 2022. Parmi elles figurent des voleurs à mains armées, des miliciens et collaborateurs d’Allied Democratic forces (ADF) présumés. Lors de leur présentation vendredi 06 janvier 2023, le commandant ville de la PNC, le commissaire supérieur Sébastien Jean Fabien a signalé que ces malfrats sont scindés en deux groupes; le premier composé de 13 personnes a été maîtrisé avant les festivités de fin d’année 2022, tandis que le deuxième composé de 6 personnes dont une femme a été arrêté la nuit de jeudi au vendredi 06 janvier dans une opération de bouclage. Le Commandant urbain de la Police nationale Congolaise a indiqué que ces inciviques ont été auteurs de plusieurs actes de violences contre les civils à Beni, Oicha, Mangina, sur la route Beni-Butembo et même dans la province de l’Ituri. À noter que certaines d’entre ces personnes sont passées aux aveux. D’autres par contre ont clamé leur innocence comme l’a fait savoir la police avant de rassurer que l’officier de la police judiciaire va établir les responsabilités. La Police nationale Congolaise a profité de cette occasion pour appeler la population à continuer de collaborer avec les services de défense et de sécurité.

Nord-Kivu: 11 personnes tuées dont 8 civils dans une attaque des ADF près de Mamove

Au moins 8 civils et trois militaires ont perdu la vie suite à une attaque meurtrière attribuée aux rebelles ADF. Ce drame a eu lieu le dimanche 02 octobre dans le village de Kota Okola, localisé à 17 kilomètres de Mamove (territoire de Beni), au Nord-Kivu. Plusieurs maisons ont aussi été incendiées. Certaines victimes parmi les civils ont été tués dans leurs champs et d’autres dans la cité. Les assaillants ont fait usage du même mode opératoire, témoigne Kinos Katuho, président de la société civile dans cette partie du pays, avant d’ajouter que “Trois militaires venus en intervention ont été tués pendant les accrochages. Il s’agit des soldats basés à Beu-Manyama. Leur effectif était insignifiant pour répondre à la menace des rebelles”. La situation demeure toujours très confuse dans la partie Est de la RDC où les habitants sont tués, massacrés, violés, kidnappés presque chaque jour par des différents groupes armés.

Nord-Kivu: des écoles restent fermées à Mamove suite à l’insécurité

La rentrée scolaire a eu lieu le 05 septembre dernier sur toute l’étendue du territoire national. En raison de l’insécurité persistante et des attaques armées dans la partie Est du pays, de nombreuses écoles sont restées fermées. C’est le cas dans la province du Nord-Kivu. Dans une localité du secteur de Beni-mbau, Mamove, dans le territoire de Beni, aucune école n’a ouvert ses portes. C’est le président de la société civile de cette localité qui l’a annoncé ce samedi 01 octobre. Kinos Kathuo se dit préoccupé par la non reprise des cours dans les écoles locales. “La société civile de Mamove lance un cri d’alarme au gouvernement congolais compte tenu du calvaire que la population est en train de vivre ces derniers temps. Puisque ça fait plus ou moins trois semaines depuis que la rentrée scolaire a eu lieu en République démocratique du Congo. mais chez nous, jusque-là, aucune porte des écoles n’a été ouverte”, a déclaré Kinos Kathuo. Le président de la société civile a aussi fait savoir que les enfants sont sacrifiés, et même le centre de santé de Mamove a déjà fermé ses portes depuis plus ou moins trois ans. “La population est en train de souffrir. Elle est en train de faire au moins 20 Km pour aller poursuivre les soins médicaux au niveau de la commune d’Oicha, compte tenu que plusieurs bastions des ADF, qui sont aux alentours de notre localité, ne sont pas encore démantelés”. Il a, ensuite, appelé le Gouvernement congolais à renforcer l’effectif de militaires qui sont basés à Mamove, à Mangazi, Beu-Manyama afin que toutes les activités reprennent. Deux jours avant la rentrée scolaire de l’année 2022-2023, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba avait affirmé que “la rentrée scolaire sera effective sur toute l’étendue du territoire national”, même dans les zones rouges. Malheureusement, la situation sécuritaire de la RDC n’a pas honoré l’annonce de Tony Mwaba.

Nord-Kivu: lancement du programme de développement local de 145 territoires à Masisi

Le gouverneur militaire Constant Ndima a lancé le jeudi 29 septembre, à Saké dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu, le programme de développement local de 145 territoires. Ce dernier est le premier projet lancé sur les 82 attendus pour cette première phase et la construction de l’école primaire Kashopfu 2. Selon les responsables de BCECO/Nord-Kivu, les écoles et structures de santé à construire ou à réhabiliter seront toutes bien équipées. “Dans le cadre de la première phase de la composante une, il est prévu dans la province du Nord-Kivu, la réhabilitation, construction et équipement de 48 écoles primaires et 34 centres de santé modernisés, soit un total de 82 projets. Ces derniers sont répartis comme suit par territoire : le territoire de Beni compte 16 projets à savoir : la construction de 8 écoles et 8 centres de santé; le territoire de Ruberu compte 15 projets à savoir : la construction de 9 écoles et 6 installations sanitaires; le territoire de Masisi 14 projets dont 9 écoles et 5 centres de santé; le territoire de Niragongo compte 11 projets, dont 7 écoles et 4 centres de santé; celui de Rutshuru compte 13 projets dont la construction de 7 écoles et 6 centres de santé et enfin le territoire de Walikale compte 13 projets notamment la construction de 8 écoles et 5 centres de santé”, a indiqué Jean-Faustin Kasusula, chef d’antenne de BCECO Nord-Kivu. Le gouverneur du province se réjouit du fait que les objectifs du programme de développement local de 145 territoires tels que voulu par le Chef de l’État, rime avec ceux du plan d’action prioritaire du nord-Kivu. “Mon plaisir et ma joie sont autant plus immense que la province du Nord-Kivu soit la province pilote. Nous sommes tous d’accord qu’aujourd’hui cette dernière soit la toute première de la République démocratique du Congo à matérialiser cette vision ambitieuse du Chef de l’État, qui va impacter la vie sociaux et économiques de la population à la base”, exprimé le gouverneur militaire Constant Ndima. Les écoliers de cet établissement pilote ne sont pas restés indifférents, ils ont dit des mots justes pour remercier les autorités du pays et de la province.

RDC: le ministre de la santé déclare la fin de l’épidémie d’Ebola au Nord-Kivu

Après 42 jours de surveillance sans nouveau cas confirmé, selon le protocole de l’organisation Mondiale de la Santé (OMS), le ministre de la santé publique Jean-Jacques Mbungani a déclaré, ce mardi 27 septembre, la fin de la 15ème épidémie d’Ebola dans la province du Nord Kivu en République démocratique du Congo (RDC). D’après le numéro un du secteur sanitaire en RDC, au cours de cette épidémie, seule une aire de santé sur les 22 que compte la Zone de santé de Beni a été affectée suite à un décès d’une femme de 46 ans à l’Hôpital Général de Référence de Beni après 23 jours d’hospitalisation pour détresse respiratoire. “Au moment où nous déclarons la fin de cette épidémie, la RDC continue à faire face à d’autres urgences de santé publique (Cholera, Monkey pox, Rougeole. Pour vaincre ces fléaux, les communautés sont invitées à s’engager aux côtés du personnel de santé et des leaders politiques et religieux”, a-t-il indiqué. Par la même occasion, le ministre Mbungani a remercié le chef de l’État Félix Tshisekedi pour son attention particulière et qui a chargé le ministère de la santé, à travers la direction générale de lutte contre la maladie, à apporter toute son expertise technique nécessaire à l’équipe provinciale et locale dans la lutte contre cette résurgence.

Nord-Kivu: 21 militants de la Lucha aux arrêts

21 militants dont 3 filles du mouvement citoyen la Lucha ont été arrêtés, ce mercredi 21 septembre, à Goma au Nord-Kivu lors d’une manifestation pacifique. Les éléments de la police les ont arrêté alors qu’ils se dirigeaient vers le cabinet du gouverneur militaire, Constant Ndima, avec un seul message: “Rétablissement de la paix et la sécurité dans ce coin du pays”. Les agents de l’ordre sont intervenus suite à la lettre antérieure du premier citoyen de la ville de Goma, interdisant le rassemblement dans le lieu public.

Nord-Kivu : le lieutenant général Constat Ndima en visite à Butembo

La ville de Butembo vibre au rythme des échauffourées entre manifestants et forces de défense et sécurité, depuis le 12 août 2022. Ces incidents ont coûté la vie à 5 policiers et causé plusieurs dégâts matériels.  Le gouverneur militaire du Nord Kivu, le lieutenant général Constant Ndima est arrivé ce lundi 15 août, dans la ville de Butembo, pour s’enquérir de la situation sécuritaire qui prévaut dans ladite ville. Suite à toutes les turbulences, notamment l’évasion des détenus à la prison de Kakwangura, les manifestations anti-Monusco, le Chef de l’exécutif du Nord Kivu a demandé l’arrestation de toute personne coupable des actes criminels. Dès son arrivée, le numéro un de cette province a appelé la population à cesser immédiatement avec les manifestations qui donnent lieu à des émeutes, et qui selon lui, profitent non pas à la population, mais à l’ennemi. En outre, il a demandé aux forces de défense et de sécurité de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour interdire toutes les manifestations sur la voie publique et rétablir l’ordre.

Nord-Kivu : affrontement entre la population et l’armée à Butembo

5 policiers ont été tués, dont le commandant adjoint de la police nationale congolaise, lors d’affrontements avec la population ce vendredi 12 août à Butembo au niveau de la barrière de Kangote. Selon le porte-parole de l’armée, 3 jeeps de la police ont été incendiées et 8 armes récupérées par la population.   D’après nos sources, la situation est tellement tendue dans la ville de Butembo.Les activités socio-économiques sont paralysées et les tirs toujours en cours.