Dans sa communication lors de la 104e réunion du conseil des ministres tenue ce vendredi 14 juillet, le président de la République, Félix Tshisekedi a exprimé son indignation à l’égard de “ce crime odieux” qui a ôté la vie à Chérubin Okende, porte-parole du parti Ensemble pour la République et proche de Moïse Katumbi. “Je désapprouve fermement et condamne avec la dernière énergie, ce crime odieux qui a ôté la vie à un serviteur de la République dans des conditions tragiques que rien et alors rien ne saurait justifier”, a déclaré Félix Tshisekedi. Le Chef de l’État a aussi présenté ses condoléances à la famille de l’illustre disparu tout en affirmant que ce crime ne demeurera point impuni. Il a, par ailleurs, appelé la justice “à faire toute la lumière sur cette ignoble affaire.” “Je tiens à exprimer mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée. Ce crime ne demeurera point impuni. Encore une fois, j’appelle, au nom du peuple congolais, la justice, dans son impartialité et dans son indépendance, à faire toute la lumière sur cette ignoble affaire”, a indiqué Félix Tshisekedi. Signalons que les circonstances de la mort de Chérubin Okende ne sont pas encore élucidées jusque-là. Son corps, criblé des balles, a été retrouvé, jeudi matin, dans sa voiture, sur l’avenue des poids lourds, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.
Day: July 14, 2023
Meurtre de Chérubin Okende : « Je regrette que de tels actes de tuerie continuent à semer terreur dans la classe politique congolaise » (Aimé Tuzolana)
Le secrétaire général de Génération Fatshi, M. Aimé Tuzolana, a exprimé son regret au regard de la terreur que l’assassinat de Chérubin Okende a semé au sein de la classe politique congolaise. Aimé Tuzolana l’a dit, ce jeudi 13 juillet, au cours d’une interview accordée à Congopresse. « Vraiment, je regrette beaucoup du fait que des tels actes de tuerie continuent à semer la terreur maintenant au niveau de la classe politique congolaise. Il y faut donc qu’une enquête sérieuse soit menée là dessus et les auteurs de ces actes soient punis selon la loi congolaise en vigueur », a-t-il déclaré. Aimé Tuzolana a également appelé le ministre de l’Intérieur à déclencher une enquête afin d’examiner les causes de ces actes. « Aussi que les ministres de l’intérieur et de la sécurité fassent un état des lieux en examinant minutieusement les causes proches et lointaines de ces exactions grandissantes qui élisent maintenant domicile dans la ville province de Kinshasa miroir et siège des institutions pendant que le pays s’apprête à aller aux élections », a-t-il renchéri. Notons que l’ancien ministre des transports et porte-parole d’Ensemble pour la République, Chérubin Okende a été retrouvé mort, ce jeudi matin, dans sa jeep abandonnée sur la route des poids lourds, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Les conditions de sa mort ne sont pas encore clairement établies. Sa mort s’apparente à un assassinat. Du côté du gouvernement congolais, l’on annonce qu’une enquête sera déclenchée pour déterminer les commanditaires et les auteurs matériels de ce « meurtre ». Cependant, du côté d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi note qu’une enquête indépendante sera aussi ouverte pour « rétablir la vérité », tout en qualifiant cet acte « d’un assassinat politique ».
Meurtre de Chérubin Okende : le trio Matata, Sessanga et Katumbi exigent une réunion urgente sur la sécurisation des candidats à la prochaine élection présidentielle (communiqué)
L’assassinat du porte-parole du parti Ensemble pour la République fait l’objet d’un communiqué de presse publié conjointement, ce vendredi 14 juillet, par trois leaders de l’opposition dont Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sessanga, respectivement président d’Ensemble pour la République, du LGD et d’Envol. Dans ce communiqué, ces trois leaders de l’opposition affirment la thèse selon laquelle Chérubin Okende s’était rendu à la Cour Constitutionnelle. Toutefois, ce dont ce communiqué ne fait pas mention, c’est la version selon laquelle Chérubin Okende aurait envoyé son garde du corps déposer la lettre pendant que lui-même restait dans sa voiture. « L’honorable Chérubin Okende a été invité par Monsieur Lumu Mbaya Sylvain, juge à la Cour constitutionnelle, au motif d’une séance de travail relative à la déclaration de son patrimoine après son départ du Gouvernement. Présent devant le bâtiment de la Cour Constitutionnelle, il a été enlevé par des hommes armés et amené dans une destination inconnue jusqu’au moment de sa mort », lit-on dans ce communiqué. Dans un point de presse tenu le même jeudi, la Cour constitutionnelle a indiqué que la lettre sollicitant le report de cette séance de travail n’était pas amenée par Chérubin Okende mais, plutôt par une autre personne que les premières enquêtes de la police identifient comme le garde du corps de l’ancien ministre des transports. D’après la cour constitutionnelle, le « garde du corps » a déposé la lettre dans moins de deux minutes. Cependant, selon une certaine version des faits, ces « deux minutes » ont servi aux prétendus criminels d’enlever Chérubin Okende dans sa propre voiture. Par ailleurs, les trois leaders montent au créneau et condamnent ce qu’ils qualifient « d’acte odieux». Ils relient ce « crime » au « discours officiel du régime attentatoire aux droits de l’homme et négationniste des libertés publiques ». Enquête judiciaire Matata, Sessanga et Katumbi disent espérer à une « enquête rapide, transparente et contradictoire ». Néanmoins, les trois opposants n’ont pas manqué de déplorer le niveau de l’insécurité qui s’accroît dans la ville de Kinshasa. « Nous sommes forcés de constater que la dégradation de la sécurité de nos concitoyens s’amplifie dans notre pays, encouragée par l’impunité et banalisation du respect des garanties légales de procédures pénales. L’intensification de la traque contre les opposants conduit aux dérives des atteintes contre les membres des partis d’opposition ainsi que les mouvements de la société civile qui ne partagent pas le bavardage optimiste du pouvoir », écrivent-ils dans ce communiqué. C’est ainsi que ce trio exige la convocation d’une « réunion urgente pour discuter sur les conditions optimales pour tous d’exercer librement les activités politiques en toute quiétude », tout en réclamant la sécurisation de tous les candidats à l’élection présidentielle prochaine jusqu’à la publication des résultats de ce scrutin. Rappelons que l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende, a été retrouvé mort, jeudi, dans sa voiture, à Kinshasa. Son corps criblé des balles et sans vie a été dépêché vers la morgue de l’hôpital du cinquantenaire. Ce vendredi, lors de la réunion du conseil des ministres, quelques minutes de silence ont été observées en sa mémoire. En outre, le gouvernement a mis en place une commission d’enquête pluridisciplinaire en vue de « faire la lumière » sur les circonstances de cet assassinat. Entre temps, le garde du corps de Chérubin Okende est aux arrête pour des raisons d’enquêtes, car étant la dernière personne à avoir côtoyé l’illustre disparue.
Sport : Jean Victor Makengo opte pour la RDC
Dans une annonce pleine d’enthousiasme, le talentueux milieu relayeur Jean Victor Makengo du FC Lorient en Ligue 1 française a donné son accord pour rejoindre l’équipe nationale des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC). Né le 12 juin 1998, le joueur de 25 ans a confirmé sa décision de représenter les couleurs de son pays d’origine. Cette nouvelle a été confirmée par le ministère des Sports, source officielle de l’information. La nouvelle de l’arrivée de Makengo renforce l’équipe nationale congolaise et suscite une grande excitation parmi les fans. Les Léopards accueillent chaleureusement Makengo et lui souhaitent la bienvenue dans la famille « mwana mboka ». Avec son talent et son engagement, Makengo pourrait jouer un rôle clé dans les futurs défis de la RDC sur la scène internationale.
RDC – Énergie : l’atelier International du Réseau Francophone des Régulateurs d’Energie se tient à Kinshasa
Organisées par RegularE.fr, Association des réseaux francophones des régulateurs de l’énergie de concert avec l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Énergie de la RDC ARE, ces assises se tiennent du 11 au 14 juillet à l’hôtel Béatrice dans la commune de la Gombe. Par cette occasion, le professeur Sandrine Ngalula Mubenga a précisé dans une interview accordée à la presse que la question de régulation qui est au centre des discussions permet à la population et aux consommateurs en particulier de connaître leurs droits et comment leurs plaintes peuvent trouver satisfaction. La directrice générale de ARE a souligné en outre que son institution va organiser très prochainement des campagnes de vulgarisation auprès de la population pour lui faire comprendre ses droits entant que consommatrice principale de l’énergie électrique. Elle a reconnu que la vulgarisation s’avère prioritaire auprès des consommateurs et les opérateurs. Un travail d’accompagnement doit soutenir cet engagement pour que les opérateurs déjà sur terrain maximisent leurs productions enfin que plus des congolais accèdent à l’électricité. Par ailleurs, le professeur Sandrine Ngalula Mubenga a indiqué que cet atelier permet de discuter de l’électrification hors réseau autour de partage d’expériences entre les régulateurs des 32 pays membres du réseau francophone. Avec les avantages que présente l’électrification hors réseau notamment le faible coût ainsi que l’électrification rapide des milieux ruraux. Les cas du Bénin, Côte d’ivoire, Maroc et Canada dont les expériences sont édifiantes en terme d’électrification hors réseau a-t-elle souligné. Ces travaux abordent également les questions de législation dans le secteur ainsi que les tarifs au profit des consommateurs et des opérateurs. Evoquant le rapport annuel de 2022 dernier, Sandrine Ngalula a rassuré sur le travail qui est entrain d’être réalisé pour combler le déficit énergétique de la RDC de 3280 MW d’ici 2030. Sur les 2980 MW existants, on pourra atteindre le chiffre de 6200 MW important pour servir avec satisfaction la population congolaise en énergie électrique. Les 80% de ces méga-watts proviendraient des systèmes solaires photovoltaïques, 11% de l’hydroélectricité et le reste les thermiques en général avec l’exploitation du gaz méthane du Lac Kivu et des gaz naturels à Muanda a-t-elle conclu, avant de rendre un vibrant hommage au président de la République Félix Tshisekedi représenté par le premier Ministre pour son implication à la réussite de ce forum.
RDC : « Les mutations que le changement climatique nous imposent sont au-dessus de notre génie » (Jean-Pierre Bemba)
« Les mutations que le changement climatique nous imposent sont au-dessus de notre génie ». C’est ce qu’a déclaré le vice-premier ministre de la défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba, lors de l’ouverture, jeudi 13 juillet, du 6ème colloque du Collège des Hautes études de stratégies et de défense (CHESD). Ce colloque international est placé sous le thème suivant : « Bassin du Congo et changement climatique ». Lors de son allocution, le VPM de la défense a exhorté les participants à réfléchir en vue de proposer des solutions concrètes relatives à ces mutations climatiques. « J’exhorte les panélistes à réfléchir et à nous proposer des solutions réalisables en rapport avec ces mutations climatiques ainsi que les voies pour faire jouer au Bassin du Congo, son rôle salvateur tant dans l’intérêt de tous, qu’il fait déjà, que dans son propre intérêt, ce qui n’est pas encore le cas », a déclaré Jean-Pierre Bemba. « Il y a plus d’un siècle, un savant suédois avait prédit le changement qui perturberait l’écosystème mondial, suite à la détérioration de la couche d’ozone. Aujourd’hui, le changement écosystémique est une réalité. Le changement climatique est là et s’accompagne de plusieurs effets imprévisibles, des canicules indescriptibles, des cyclones inconcevables, des typhons indéfinissables, des tornades simplement horribles et meurtriers », a-t-il souligné. Le Vice-premier Ministre de la défense a invité les différentes régions du monde, souvent frappées par des effets indésirables du réchauffement climatique, à « agir sûr, ensemble et très rapidement ». Retenons que ce sixième colloque aura une durée de trois jours. Il prendra fin ce samedi 15 juillet 2023.