Malgré les critiques et la frustration suscitées au sein de la population congolaise, le Ministre des Sports, Didier Bidimbu, a confirmé sur son compte X la signature d’un contrat de partenariat de 4 saisons entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et le prestigieux club espagnol du FC Barcelone. Au-delà de la visibilité internationale que ce partenariat apportera au pays, il prévoit un investissement important dans la formation de jeunes footballeurs congolais. Selon le Ministre Bidimbu, ce contrat permettra le “déploiement de 50 jeunes par an pour développer nos pépites et faire briller notre culture. Grâce au sport, nous bâtissons le progrès de notre pays”. L’information a également été confirmée par le FC Barcelone, qui a salué le partenariat conclu avec Kinshasa. La première phase de ce contrat, d’un coût de 43 millions USD, prévoit que le nom de la RDC soit mentionné sur le maillot des joueurs du FC Barcelone, afin d’attirer les investissements et de promouvoir le tourisme. À Kinshasa, de nombreux observateurs ont exprimé leur désapprobation face à ce partenariat. Ils estiment que cette somme considérable aurait été mieux utilisée pour développer le championnat national et réhabiliter les infrastructures sportives du pays. La polémique souligne les arbitrages difficiles auxquels le gouvernement congolais est confronté dans ses choix d’investissement. Ali Biayi
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RDC : Affaire Mutamba, l’ancien ministre de la Justice réclame la comparution de la Première Ministre
La troisième audience du procès opposant l’ancien ministre de la Justice Constant Mutamba au Ministère public s’est tenue ce mercredi 30 juillet devant la Cour de Cassation, dans un climat de forte tension. Poursuivi pour un présumé détournement de 39 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani (province de la Tshopo), Constant Mutamba a demandé au tribunal de faire comparaître la Première Ministre, Rose Mutombo, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques et administratives. Avant d’aborder le fond de l’affaire, les avocats de Constant Mutamba ont soulevé l’inconstitutionnalité de la procédure de vote à l’Assemblée nationale concernant la levée de ses immunités, une requête qui a été rejetée par le tribunal après examen. Alors que le Ministère public insiste pour obtenir la condamnation de l’ancien ministre et sollicite la comparution de plusieurs témoins, dont le Directeur Général a.i de la DGCMP et le Secrétaire général du ministère de la Justice, Constant Mutamba réclame la présence de la Première Ministre, de son prédécesseur au ministère de la Justice, de l’ancien inspecteur de l’IGF Jules Alingete, et des Ministres de l’ITPR et des Sports. Le tribunal a rejeté une demande de remise formulée par les avocats de l’ancien ministre, qui souhaitaient attendre le verdict de la Cour Constitutionnelle sur la question de la levée des immunités. L’audience a été renvoyée au lundi 4 août prochain. Ali Biayi
Ituri : Le gouverneur militaire lance un projet de 3 millions de dollars pour impliquer les femmes dans la consolidation de la paix
Le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant général Johnny Luboya N’kashama, a officiellement lancé ce mercredi 30 juillet le projet intitulé : “Paix durable et inclusive par l’action synergie des réseaux des organisations de la société civile féminine et mécanisme de coordination en RDC”. Ce projet, financé par le fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix à hauteur de 3 millions de dollars, vise à renforcer le rôle des femmes dans la consolidation de la paix dans cette province de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), en proie à des conflits récurrents. Lors du lancement, l’autorité provinciale a appelé les participants – autorités nationales et locales, organisations de la société civile, leaders communautaires, partenaires et agences des Nations Unies – à s’engager pleinement dans la mise en œuvre du projet “pour que celui-ci puisse porter le gerbe dans l’amélioration du rôle de la femme et des jeunes dans la consolidation de la paix en Ituri”. Brigitte Omari, cheffe de la sous-délégation du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) à Bunia, a précisé que ce projet conjoint sera exécuté par l’UNFPA et ONU-Femmes à Bunia et dans le territoire de Djugu. L’objectif est de “consolider la paix en province de l’Ituri” en impliquant activement les femmes dans les processus de prise de décision et de résolution des conflits. Élie Makati
RDC-Éthiopie : Vers une collaboration agricole renforcée, les ministres Mutshail et Amente s’accordent à Addis-Abeba
En marge de sa mission à Addis-Abeba, le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire de la République Démocratique du Congo (RDC), Grégoire Mutshail Mutomb, s’est entretenu avec son homologue éthiopien, Dr Girma Amente, sur les productions agricoles des deux pays et les perspectives de collaboration pour dynamiser l’agriculture congolaise. “Il m’a clairement dit qu’il reste ouvert à toute collaboration qui sera bénéfique pour nos pays dans le secteur agricole et de la sécurité alimentaire, mais aussi et surtout s’inspirer de leur modèle avec le projet des parcs agro-industriels que nous avons lancé récemment”, a déclaré le Ministre d’État à la presse. M. Mutshail Mutomb a également indiqué qu’il entend suivre les recommandations du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Son Excellence Shabani, en effectuant des visites de terrain pour étudier le fonctionnement des parcs agro-industriels éthiopiens, dans le but de garantir le succès de ce projet “très louable et utile pour la RDC”. L’échange entre les deux ministres témoigne de la volonté de la RDC de s’inspirer des expériences réussies de ses voisins pour moderniser son secteur agricole et atteindre l’autosuffisance alimentaire. La rédaction
Addis-Abeba : Jeunes entrepreneurs, fer de lance de la sécurité alimentaire en Afrique, selon le ministre d’État Grégoire Mutshail
En marge de la clôture du sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires ce mardi 29 juillet, le Ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire de la République Démocratique du Congo (RDC), Grégoire Mutshail Mutomb, a participé à une conférence réunissant de jeunes entrepreneurs agricoles et des leaders. Cette rencontre, jugée “très importante et surtout bénéfique” par les participants, a permis de mettre en lumière le rôle crucial de la jeunesse dans la lutte contre la crise alimentaire. S’appuyant sur les interventions de plusieurs jeunes entrepreneurs, le ministre congolais a réaffirmé sa conviction que “l’Afrique est capable de mettre fin à la crise alimentaire et de vivre dans un monde sans faim”. Concernant la RDC, il a souligné la nécessité d’”encourager les jeunes à travailler dur et les entrepreneurs à investir dans le secteur agricole, qui est très prometteur et capable de développer la RDC. En dehors de nos terres, nous avons également un capital humain très important”. Venus du monde entier, y compris de la RDC, ces jeunes entrepreneurs ont partagé leurs expériences dans l’agrobusiness. Malgré les difficultés rencontrées, notamment en matière de financement et de persuasion des bailleurs, ils persévèrent dans leurs projets, qui connaissent déjà un certain succès pour certains. Cette conférence a permis de souligner le potentiel de la jeunesse africaine pour transformer le secteur agricole et garantir la sécurité alimentaire du continent. La rédaction
RDC: le Fonds forestier national clarifie le cadre légal de la mission parlementaire en cours et dénonce des informations diffamatoires relayées par Afrique Info Magazine
Le Fonds forestier national (FFN) a réagi avec fermeté aux publications du 25 juillet 2025 émanant du média Afrique Info Magazine et reprises par d’autres plateformes. Ces articles, jugés « mensongers et diffamatoires », visaient à ternir l’image d’institutions républicaines telles que l’Assemblée nationale, l’Agence nationale des renseignements (ANR) et le FFN. Les accusations portaient sur de prétendues interférences politiques, nourrissant une confusion volontairement entretenue entre pouvoir public et appartenance partisane. Le FFN « constate, avec amertume et regret » dans un communiqué publié le 29 juillet2025, que ces médias ont bafoué les règles fondamentales du journalisme, notamment le principe de confrontation des sources. Il précise qu’« il n’existe pas d’interférences ni de confusion dans la gestion quotidienne » de l’établissement. Depuis le 28 janvier 2025, un climat de « paix et de quiétude » règne entre la tutelle, le Conseil d’administration et la direction générale. Concernant la réunion qualifiée d’extraordinaire par ces médias, le FFN précise qu’il ne s’agissait nullement d’une rencontre secrète mêlant députés du MLC, agent de l’ANR et DG a.i. « Il s’agissait plutôt d’une réunion de prise de contact entre le FFN et une délégation parlementaire », organisée dans le cadre de l’Ordre de Mission collectif n°165/CAB/IPA/NI/2025 du 4 juillet 2025, signé par le président de l’Assemblée nationale. Cette mission était également couverte par l’Avis de Passage n°05/ANI/ECOFIN&CBI/PRIMKG/07/2025 du 12 juillet 2025, assorti des termes de référence validés par l’honorable Masangu Mulongo Jean Claude, chef de mission. La mission parlementaire, en cours pour 20 jours, porte sur le contrôle de l’exécution de la Loi de finances 2025 ainsi que celle des cinq derniers exercices budgétaires. Elle concerne plusieurs institutions publiques : le FFN, le FONAREDD, le FIPE et l’ACE. La délégation est composée de 14 membres, dont 10 députés nationaux et 4 experts de l’Assemblée nationale. Il est catégoriquement précisé qu’aucun député membre du MLC ne fait partie de cette délégation. À propos de l’agent de l’ANR cité dans les publications, le FFN explique qu’il est habituel que ce service affecte ses agents dans des institutions publiques. Ceux-ci y participent « pour servir l’État congolais, et non des individus ». Sa présence à ladite réunion était donc institutionnelle, dans un cadre formel. Le FFN voit dans cette campagne médiatique une tentative de nuire à son image. Il déclare que « l’agitation constatée ces jours révèle la crainte de certains acteurs de voir ce contrôle parlementaire aboutir aux mêmes résultats de mégestion » que ceux contenus dans les rapports de la Cour des comptes et des Commissaires aux comptes couvrant les exercices 2021 à 2024. Pour finir, le FFN « encourage vivement ce contrôle parlementaire » qu’il considère comme un levier important de transparence. Il appelle les autorités compétentes à se saisir des rapports d’audit disponibles pour « agir et punir l’auteur dudit détournement », afin que justice soit faite dans l’intérêt de la bonne gouvernance. Elohim Mfinda
Rwanda : L’Assemblée nationale rwandaise donne son feu vert à l’accord de paix avec la RDC
L’Assemblée nationale rwandaise a adopté, ce mardi 29 juillet, la loi portant ratification de l’accord de paix signé le 27 juin à Washington entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Cette ratification constitue une étape importante dans le processus de normalisation des relations entre les deux pays, marquées par des tensions ces dernières années. Le texte, paraphé à Washington par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, avait déjà été approuvé le 16 juillet par le gouvernement rwandais en conseil des ministres, sous la présidence de Paul Kagame. Il doit désormais être transmis au Sénat rwandais pour adoption définitive. En ratifiant cet accord, Kigali a salué une “avancée significative” en matière de sécurité, estimant qu’il contribue au rétablissement de la paix dans la région des Grands Lacs et au renforcement de l’intégration économique régionale. Le gouvernement rwandais a réaffirmé son engagement à mettre en œuvre les dispositions de l’accord. Le gouvernement rwandais a également souligné l’importance des discussions parallèles engagées à Doha, sous la facilitation du Qatar et avec le soutien de l’Union africaine. Ces discussions visent à approfondir le dialogue et à trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région. S. Tenplar Ngwadi
Addis-Abeba : RDC, appel à un allègement de la dette et à des investissements massifs pour vaincre l’insécurité alimentaire
Représentant le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires (UN Food System Summit +4) à Addis-Abeba, le délégué congolais a plaidé pour une approche novatrice afin de faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en République Démocratique du Congo (RDC). Son intervention a mis en avant deux axes principaux : la renégociation de la dette et les investissements ciblés. Face à la communauté internationale, le représentant congolais a insisté sur la nécessité d’une “renégociation et allègement de la dette adaptés aux Objectifs de Développement Durable”. Il a appelé à des mécanismes innovants tels que les “swaps dette-nature” ou “dette-développement” pour libérer des fonds destinés à des programmes agricoles résilients au changement climatique, à la construction d’infrastructures rurales et à l’accès à l’eau potable. Une suspension immédiate du service de la dette pour les pays en crise prolongée, comme la RDC, a également été demandée. Par ailleurs, le délégué congolais a souligné l’importance d’”investissements massifs et ciblés dans l’agriculture, la pêche, l’élevage et le développement du monde rural”. Reconnaissant le potentiel agricole exceptionnel de la RDC, il a affirmé que le pays peut aisément passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture moderne et productive. Enfin, il a insisté sur la nécessité de renforcer la gouvernance, la transparence et la redevabilité dans la gestion des ressources, soulignant que chaque centime économisé doit être réinvesti dans le bien-être de la population, notamment pour garantir l’accès à une alimentation suffisante et nutritive. La RDC s’engage à redoubler d’efforts dans cette voie. La rédaction
À Addis-Abeba, Augustin Baharanyi accompagne le MinEtat Mutshail au sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’agriculture et sécurité alimentaire Grégoire Mutshail Mutomb, représentant le président Félix Tshisekedi, participe au sommet des nations unies sur les systèmes alimentaires qui se tient du 28 au 29 juillet 2025 à Addis-Abeba en Éthiopie. Dans sa délégation de trouve Augustin Baharanyi, Directeur d’études et de planification au ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire qui a salué la détermination du Ministre d’Etat de l’agriculture à matérialiser la revanche du sol sur le sous-sol prôné par le Chef de l’Etat. Représentant le pays aux côtés du ministre de tutelle, il a participé à cette plateformes internationale d’échanges sur les politiques à adopter pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde. Lors d’une interview, Augustin Baharanyi a souligné l’importance des échanges d’expériences et des analyses issues des études sur le développement durable. Il a rappelé l’engagement de la RDC envers la vision 2030, visant une réduction significative de la pauvreté et l’objectif que “plus jamais un Africain ne dorme affamé”. Le Directeur d’études a indiqué qu’avec la détermination du gouvernement congolais, les bonnes choses commenceront à se réaliser par le biais du ministre d’Etat de l’agriculture, l’homme qui mouille le maillot tous les jours pour répondre valable aux attentes du premier citoyen congolais. La rédaction
Kinshasa : Raid militaire sur la chaîne Antenne A, un réalisateur interpellé, liberté de la presse menacée ?
Le siège de la chaîne de télévision Antenne A, situé à Kinshasa, a été pris d’assaut ce mardi 29 juillet 2025 par un groupe de militaires non identifiés. L’opération a conduit à l’interpellation de Léon Muhemeri, l’un des réalisateurs de la chaîne, tandis que l’accès aux locaux a été totalement bloqué, empêchant journalistes et employés d’exercer leur travail. Selon un régisseur brièvement détenu puis relâché, les militaires cherchaient à identifier l’origine d’un signal capté sur leur serveur, qu’ils pensaient provenir du siège d’Antenne A. La provenance exacte des militaires reste pour l’instant inconnue. Cette intrusion perturbe gravement le fonctionnement de la chaîne et suscite des inquiétudes quant à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo (RDC). Les journalistes et autres employés, contraints au chômage technique, dénoncent une atteinte au droit à l’information dans un pays qui se proclame “État de droit”. L’incident survient dans un contexte de tensions politiques et sociales, et soulève des questions sur le rôle de l’armée et la protection des médias dans le pays. Elohim Mfinda