Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, est sommé de comparaître devant le Sénat. Une convocation officielle lui a été adressée ce lundi, dans le cadre d’une enquête liée à un réquisitoire de l’auditeur général près la Haute Cour militaire, demandant la levée de son immunité parlementaire et l’autorisation de poursuites judiciaires à son encontre. Cette convocation fait suite à la mise en place d’une commission spéciale par le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, chargée d’examiner le réquisitoire. L’affaire, initialement perçue comme mineure, prend aujourd’hui une tournure plus grave, plaçant Joseph Kabila dans le viseur de la justice, malgré son absence du pays. L’ancien chef de l’État est accusé par son successeur, Félix Tshisekedi, d’être le “parrain” du mouvement rebelle de l’AFC, qui, en collusion avec l’armée rwandaise, occupe illégalement une grande partie du territoire congolais. Ces accusations de “haute trahison” pourraient avoir des conséquences majeures pour Joseph Kabila et relancer les tensions politiques dans un pays déjà fragilisé par les conflits armés.
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RDC : Entre héritage lumumbiste et « retour à la dictature » sous Félix Tshisekedi, Papy Pungu Lwamba tire la sonnette d’alarme
Papy Pungu Lwamba, Vice-ministre honoraire des Ressources Hydrauliques et Électricité, a livré une analyse incisive et émouvante sur le chemin parcouru par la République Démocratique du Congo, dont l’histoire politique est marquée par un destin tragique et une violence systématique contre toute voix dissidente. « Porté par le destin, lorsque vous apprenez le sort tragique réservé au Premier Ministre Patrice Emery Lumumba, vous êtes allé vous abriter dans les bras de votre tendre mère Jeannine Mwafik, en lui murmurant à l’oreille cette phrase prémonitoire : ‘je serai le nouveau Lumumba’ », relate-t-il. Né le 27 novembre 1939 à Jadotville (Likasi), Lumumba reste pour le parlementaire l’incarnation d’une promesse inscrite dans l’ADN national. Pourtant, le régime de Mobutu Sese Seko et ses affidés du groupe de Binza – parmi lesquels Étienne Tshisekedi, Jonas Munkamba, Nestor Nendeka ou encore Justin Marie Bomboko – ont imposé un climat de terreur, réprimant sans relâche toute opposition. Papy Pungu Lwamba rappelle l’acte fondateur de cette tyrannie : orchestrée par le ministre de la Justice d’alors, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, la pendaison publique « exemplaire » de plusieurs personnalités politiques accusées à tort de complot, dont le Premier ministre Kimba Evariste et le sénateur Emmanuel Bamba, pour ne citer qu’eux. Cette barbarie politique n’a cessé, avec des exécutions successives dans les années 1970, notamment dans « l’affaire Kalume » – un faux coup d’État qui a conduit à la mort du major Kalume Kahamba et d’autres officiers sous des accusations fallacieuses d’atteinte à la sûreté de l’État. Pour Papy Pungu Lwamba, la RDC disposait pourtant d’un espoir tangible sous Laurent Désiré Kabila, « héritier » du combat lumumbiste. Après 18 ans à la tête du pays, ce dernier aura laissé une gouvernance stable et une nation unie, notamment grâce à l’adoption du code minier, fruit d’un long bras de fer avec les puissances impérialistes. « Son successeur aurait dû surfer sur cet élan de cohésion et de prospérité, » souligne l’ex-vice-ministre. Mais à ses yeux, la situation a aujourd’hui dangereusement régressé : « la RDC semble être revenue au point de départ, là où la dictature de Mobutu l’avait laissée ». Le pays aurait reculé de trois décennies dans tous les domaines – politique, économique, social et sécuritaire. Papy Pungu Lwamba dénonce une « dictature », marquée par l’instrumentalisation de la justice, la chasse aux opposants, le tribalisme, le népotisme, les arrestations arbitraires, le pillage des ressources nationales, ainsi qu’une « culture du mensonge et des calomnies » à grande échelle. Il interpelle directement le président Félix Tshisekedi Tshilombo, qu’il accuse de régner en « maître absolu » sur un pays « transformé en une pétaudière », en violation selon lui « de la Constitution et des lois de la République ». Ainsi se dessine, à travers le regard critique et passionné de Papy Pungu Lwamba, un portrait sombre de la RDC contemporaine, où l’héritage lumumbiste se heurte à un retour inquiétant aux pratiques autoritaires d’hier.
RDC : Kabila sous pression judiciaire, son parti et celui de Diongo suspendus, la tension monte
L’échiquier politique congolais se recompose dans un climat de tension accrue. Le gouvernement a suspendu le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) de Franck Diongo, figure de l’opposition exilée, ainsi que le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila, accusé de soutenir le groupe rebelle M23. Parallèlement, le Sénat s’apprête à examiner la levée de l’immunité parlementaire de Joseph Kabila, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires. Ces décisions, qui touchent également les partis Action pour la dignité du Congo (ADCP) de Corneille Nangaa et Union des patriotes Congolais (UPC) de Thomas Lubanga, sont perçues par certains comme une manœuvre du pouvoir pour museler l’opposition et consolider sa position. La suspension du PPRD, intervenue en avril, est directement liée aux accusations d’implication de Joseph Kabila dans le soutien au M23, groupe armé accusé de déstabiliser l’est du pays. La plénière du Sénat prévue le 15 mai pour évaluer la levée de son immunité parlementaire représente une échéance cruciale pour l’ancien chef de l’État. Alors que le gouvernement justifie ces mesures par des impératifs de sécurité nationale, l’opposition dénonce une atteinte à la pluralité politique et une instrumentalisation de la justice. Ces développements témoignent d’une polarisation croissante de la vie politique en RDC et font planer des incertitudes sur l’avenir du pays.
RDC : Tragédie routière à Tshikapa, la Première ministre Suminwa ordonne une enquête et promet une prise en charge des victimes
Suite au tragique accident de la route survenu le mercredi 14 mai à Tshikapa, dans la province du Kasaï, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a réagi ce jeudi 15 mai, en ordonnant une enquête approfondie pour déterminer les circonstances de cet événement dramatique et en assurant une prise en charge médicale urgente des blessés. Dans un communiqué publié par la primature, Judith Suminwa a indiqué avoir instruit le Vice-Premier ministre, en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, de mobiliser les services d’urgence et de coordonner les secours sur place, en étroite collaboration avec les autorités provinciales. Face à l’ampleur du drame, la cheffe du gouvernement a tenu à exprimer sa consternation et à assurer les victimes de la mise en place d’une prise en charge médicale rapide et efficace. Par ailleurs, elle a annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie afin d’établir les causes exactes de l’accident et a exhorté les ministres concernés à renforcer les mesures de sécurité routière, soulignant la nécessité d’améliorer la prévention des accidents et la sécurité des usagers de la route en RDC.
RDC : Le Sénat examine la levée d’immunité de Joseph Kabila, une possible fin de partie politique ?
Le sort politique de l’ancien président Joseph Kabila se joue au Sénat. Une requête de levée d’immunité, déposée par les autorités congolaises le 30 avril, accuse l’ex-chef de l’État de “trahison, crime de guerre, crime contre l’humanité” en lien avec le M23. Les sénateurs se réuniront ce jeudi 15 mai pour débattre de cette question explosive, qui pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire politique de la RDC. Selon plusieurs observateurs, la levée d’immunité de Joseph Kabila est fort probable, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires pour trahison. Une perspective qui pourrait profondément bouleverser le paysage politique congolais. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a affirmé que la justice congolaise a réuni un maximum de preuves tangibles et irréfragables démontrant l’implication directe de Joseph Kabila dans les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et massacres de civils dans l’est du pays. Cette initiative, qui intervient dans un contexte de tensions politiques et de conflit persistant dans l’Est, soulève des questions quant à son impact sur la stabilité du pays. L’issue du vote au Sénat sera suivie de près par l’opinion publique et la communauté internationale, car elle pourrait redéfinir les équilibres politiques en RDC.
RDC: Joseph Mukungubila dénonce une fausse opposition qui s’affiche en traître contre la république
Dans une lettre ouverte du jeudi 9 mai 2025, le roi divin, sa majesté, Joseph Mukungubila est montré au créneau contre l’opposition congolaise, représentée par Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Joseph Kabila et Delly Sesanga. “La couronne d’épine vous parle : Je suis très éberlué, sinon sérieusement bouleversé par cette haute trahison contre la RDC ! Franchement, j’ai été très choqué d’apprendre ces déclarations de cette soi-disant opposition, déclarations selon lesquelles, ces 4 opposants, pour défendre Kanambe, ont fait leur coalition dans le même sens que ce que nous avions déjà entendu Kanambe dire. Faudra-t-il rappeler que Kanambe, qui a non seulement fustigé le Président Tshilombo, le traitant de tyran, lui avait même reproché d’avoir mal parlé du M23 ? Bien que le Président Félix Tshilombo ait donné l’ordre de pouvoir arrêter ce dernier, commandant Hippolyte Kanambe est allé, comme il l’avait déjà annoncé, ouvertement à Goma où il a été accueilli chaleureusement par les Rwandais”. En effet, Josephe Mukungubila a regretté que “D’aucun ne pouvait s’imaginer que l’opposition (je parle ici de l’opposition de la politique congolaise), que cette opposition, au lieu d’aider politiquement le pouvoir en place, bien sûr pour la bonne marche de la politique dans notre pays, dont a besoin notre peuple, hélas cette opposition, a préféré soutenir le criminel Kanambe, qui comme vous le savez, point n’est besoin de pouvoir le répéter, ce Kanambe qui a décimé le peuple par millions.” Faudra-t-il rappeler qu’en ce moment même où je suis en train de coucher ces lignes, Bukavu et Goma sont en train de souffrir le martyr de la part des Rwandais, M23 ? Ce qui me trouble, moi MUKUNGUBILA, personnellement, c’est que nos compatriotes congolais, qui vivent dans ces deux villes, sont en train de vivre le cauchemar leur imposé par les Rwandais, et vous qui vous dites être opposants (en principe c’est vers vous que le peuple devrait regarder son secours) c’est malheureusement, sans aucune once de pitié, que vous allez vous afficher clairement, que vous appuyez non seulement ces criminels qui sont venus semer la pagaille sur notre territoire, mais vous vous affichez pour appuyer les actions de ce criminel Kanambe que vous connaissez comme tout le monde qu’il est rwandais ! Cela enlève notre crédit vis-à-vis des nations. Ces nations, que ce soit celles de l’Afrique ou de l’Europe, sont en train de se moquer de nous; cela nous fait perdre notre dignité et notre souveraineté. Par-dessus tout, pensons à nos enfants surtout. En se comportant de cette manière-là avec légèreté, comptez-vous mourir ensemble avec vos enfants ? Mourir avec eux à la même heure ? Non, non ! Notre marche sur Terre est bien réglée par l’horloge de l’Eternel. Le monde ne va pas s’arrêter sur toi ni sur moi mon frère. Il doit continuer sa bonne marche ! Et c’est justement à cause de cela que tu dois bien ruminer tes pensées. Oh ! Quelle honte vous nous faites, vous de l’opposition politique en RDC !! Le fait que vous vous soyez rangés derrière cet étranger rwandais qui a tué vos frères par millions, vos soeurs par millions et les a violées à plusieurs reprises… Aujourd’hui c’est vers cet homme criminel que vous vous tournez en faisant des déclarations qui me révoltent. Auparavant, moi l’instrument du Dieu Créateur, je ne comprenais pas les raisons de toutes vos réactions. C’est parce qu’il n’y a point d’amour en vous vis-à-vis de ce peuple. Et en même temps, il m’est passé une idée nette dans ma tête qui m’a fait comprendre que vous n’êtes pas stables en politique. Pourquoi ? Parce qu’il vous manque cet amour de la patrie; raison pour laquelle vous avez toujours eu des calculs politiques pensant que cela pourrait vous aider à ne pas rater : à 9 heures, on vous voit rangés derrière Tshilombo et vers midi, on est surpris de vous voir derrière Kanambe et peut-être le soir ce sera autre chose. Cette façon de vous afficher derrière Kanambe, que vous connaissez comme tout le monde qu’il est rwandais, même sa soi-disant maman a nié avoir jamais engendré depuis sa naissance (ce sont ses déclarations vérifiables). Vous n’avez pas eu la moindre idée que cela ferait très mal à vos compatriotes que vous vous rangiez derrière cet assassin, le bourreau de votre peuple, commandant Hippo ? Comment avez-vous pris l’audace de défier notre République en vous affichant de manière éhontée derrière celui qui a quitté le Rwanda, son pays, sur ordre de Kagame pour exterminer votre peuple ? Et vous avez défié même l’ordre de cette République parce que le chef de l’État a émis le vœu de lancer le mandat pour l’arrestation de ce criminel. Et le fait de n’avoir pas pris au sérieux cette décision du ministère de la justice et du ministère de l’intérieur, j’attends du chef de l’État, en tant que garant de la nation, qu’il mette d’abord aux arrêts toutes ces quatre personnes qui se sont affichées, afin de faire respecter notre souveraineté. Monsieur le Président, de prime abord, pensez à la sécurité, à la protection de ce peuple que le Rwandais n’a jamais cessé de tuer en masse; l’horreur qui a été donnée comme consigne à Kanambe par Kagame de pouvoir terroriser les Congolais. Chers compatriotes, je viens de noter de manière claire et nette, vous convenez, que dans notre pays il n’y a que Dieu seul, l’être en lequel vous devez mettre tout votre espoir. Cette opposition en principe devrait être un outil très nécessaire et pour le pouvoir, et pour le peuple. Malheureusement, laissez-moi vous révéler, aujourd’hui la politique de notre pays manque l’instrument qui puisse la moduler. En tout franchise, je parle en tant qu’instrument de Dieu, n’espérez plus qu’il y ait une opposition qui puisse aider le peuple à bien marcher dans notre pays. Mais qu’à cela ne tienne, je n’aimerais pas casser complètement votre moral : je suis là, debout pour vous soutenir. Et pour extérioriser mon expression, comme je vous l’avais déjà dit dans mes
Assemblée Nationale : Denis Kadima dépose le rapport annuel et d’évaluation de mi-parcours du processus électoral 2021-2024
Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI ), Denis Kadima a déposé, le jeudi 8 mai 2025, au bureau de l’assemblée, le rapport annuel 2024-2025, ainsi que celui d’évaluation à mi-parcours du processus électoral allant de 2021 à 2024. « Nous avons tenus des ateliers d’évaluation en interne, afin de faire une autocritique du travail qui nous incombe et de proposer des alternatives susceptibles d’améliorer autant que possible notre action. C’est ainsi que vous trouverez plusieurs recommandations dans ces documents, imprimés et déposés à une centaine d’exemplaires », a déclaré Denis Kadima après avoir déposé ces rapports. Denis Kadima souligne l’importance pour tous les congolais de savoir ce qui est le fonctionnement quotidien de la CENI en vue d’assurer l’indépendance de l’institution, et renforcer sa crédibilité à l’opinion. « Lorsqu’on organise les scrutins, on ne doit pas strictement se limiter à la publication des résultats. Il faut aussi réfléchir aux perspectives d’avenir, dans le but d’améliorer le cycle électoral suivant », a-t-il ajouté. De son côté, le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a salué la bravoure du président de la CENI pour le travail abbatu avec son équipe dans le strict respect de loi. Notons que c’est conformément aux dispositions de l’article 28 de la loi organique portant fonctionnement organisation et fonctionnement de la CENI que Denis Kadima ait déposé ces rapports à la chambre basse du parlement.
RDC : Incident impliquant la sécurité de la ministre Bestine Kazadi, une enquête est ouverte
Face à la polémique suscitée par une vidéo virale montrant un incident entre ses agents de sécurité et un passager, la ministre de la Coopération Internationale, Bestine Kazadi, est sortie du silence. Si elle confirme l’incident, elle insiste sur la prise en charge médicale immédiate de la victime et l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités. Dans un message publié sur son compte X, la ministre Kazadi a précisé avoir immédiatement contacté les forces de l’ordre afin d’assurer une prise en charge médicale adéquate du passager concerné. Elle a également tenu à démentir certaines rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, affirmant qu’”heureusement, aucune blessure n’a été constatée.” Soulignant l’importance d’une présentation objective des faits, “dans le respect de la vérité et des procédures légales,” Bestine Kazadi a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités de chacun dans cet incident. Cet événement, qui s’est rapidement propagé sur les réseaux sociaux, met une fois de plus en lumière la sensibilité des questions de sécurité et de protection des citoyens en République Démocratique du Congo. L’enquête en cours devra déterminer les circonstances exactes de l’incident et permettre, le cas échéant, de prendre les mesures appropriées.
RDC : Le gouvernement lance un système d’identification des pasteurs pour encadrer les cultes
Le ministre de la Justice de la République démocratique du Congo (RDC), Constant Mutamba, poursuit ses efforts pour réformer et assainir le système judiciaire. L’une de ses dernières initiatives concerne l’encadrement des cultes, avec le lancement d’un nouveau système d’identification des pasteurs. Par un arrêté ministériel publié il y a quelques mois, Constant Mutamba a exigé que toutes les églises du pays se dotent d’une personnalité juridique et d’une autorisation de culte, et que tous les pasteurs soient identifiés. Jeudi dernier, le ministre a reçu dans son cabinet de travail un groupe de pasteurs de Kinshasa venus s’identifier et obtenir leur certificat d’autorisation de culte. Il a profité de cette occasion pour appeler tous les ministres des cultes à se conformer à cette procédure avant la fin de l’opération, sous peine de sanctions.
Vatican : Félix Tshisekedi salue le message de “fraternité” du nouveau pape Léon XIV et y voit un écho en RDC
Après l’élection du nouveau pape Léon XIV au Vatican, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a adressé ses “félicitations respectueuses” au souverain pontife, tout en saluant son premier discours appelant l’Église à “l’humilité, la fraternité et [à se tourner] vers les périphéries du monde”. Pour le chef de l’État congolais, ce message trouve une résonance particulière en RDC. “Ce message de service, d’humilité et de proximité vient renforcer notre propre engagement en faveur de la réconciliation, du bien commun et de la défense de plus vulnérables”, a déclaré Félix Tshisekedi. “Puisse votre pontificat être un temps de renouveau spirituel, de dialogue fécond entre les peuples, et de rayonnement accru de la lumière de l’évangile dans un monde souvent assombri par l’indifférence et la division”, a-t-il ajouté. De nationalité américaine, le pape Léon XIV est le 267e pape de l’histoire de l’Église catholique universelle, et arrive à la tête de cette grande communauté ecclésiastique dans un contexte mondial marqué par les conflits et les tensions.