RDC: Le programme des Nations Unies pour le développement félicite Félix Tshisekedi pour les avancées significatives du PDL-145T

Le Président de la République Félix Tshisekedi s’est entretenu le samedi 14 décembre, à la cité de l’OUA avec Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale & Directrice du Bureau régional du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) / Afrique, de passage en République Démocratique du Congo (RDC). Achevant sa visite de cinq jours en RDC, Ahunna Eziakonwa est venue exprimer la gratitude du PNUD pour la confiance que le gouvernement congolais a dans cette organisation à travers les programmes qu’elle mène, particulièrement la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires, le PDL 145T. « J’ai eu la chance de parler à son Excellence, M. le Président, le féliciter encore une fois pour cette vision qu’il a pour son pays, pour sa population parce que non seulement le PDL 145 T est un programme transformateur, mais c’est un programme dont la vision et les objectifs sont en parfait alignement avec les valeurs que nous avons au PNUD. C’est faire du développement en ne laissant personne pour compte », a déclaré la Directrice Afrique du PNUD. Au sujet de l’impact du PDL-145T sur la population, Ahunna Eziakonwa a exprimé sa satisfaction, après avoir vécu une scène de liesse à Kabaré, dans le Sud-Kivu, à la suite de la livraison d’un centre de santé moderne. « Avant que ce centre de santé ne soit construit, il y avait un problème de taux de mortalité maternelle très élevé. Il n’y avait pas des facilités pour accueillir ces femmes enceintes qui viennent pour accoucher et qui pouvaient mourir en couche. Il y avait des femmes qui partageaient un lit alors qu’elles étaient enceintes », a-t-elle raconté. Pour clore son intervention, cette représentante du PNUD en Afrique a émis le vœu de voir « ce programme du Chef de l’État avoir des effets multiplicateurs ailleurs, au-delà du continent ».

Guerre dans l’Est de la RDC : Initialement prévue ce dimanche, la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Luanda est annulée

Le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi ne rencontrera plus le Président rwandais Paul Kagame, initialement prévu ce dimanche 15 décembre 2024 sous l’égide du Président angolais Joâo Lourenço. L’annulation de cette tripartite est causée par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à ladite rencontre censée mettre fin aux hostilités dans l’Est de la RDC par le retrait des troupes du Rwanda des zones congolaises. Alors que le samedi 14 décembre 2024, à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des trois pays concernés, le Rwanda avait conditionné la signature de l’accord par l’organisation d’un dialogue direct entre la RDC et les terroristes du M23. Une offre rejetée par la partie congolaise.

RDC : Constant Mutamba dément toute ambition d’un troisième mandat pour Félix Tshisekedi et promet la sévérité contre les Kuluna

Le ministre de la Justice congolais, Me Constant Mutamba, a tenu un meeting populaire ce samedi 14 décembre 2024 à Tshangu, dans la périphérie de Kinshasa. Dans le cadre de cette rencontre avec sa base politique, le président national du parti politique NOGEC a abordé des sujets brûlants de l’actualité congolaise : la révision constitutionnelle et la lutte contre le banditisme urbain. Face à ses militants, Me Mutamba a fermement démenti toute intention du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, de briguer un troisième mandat, soulignant que cette interprétation du projet de révision constitutionnelle était erronée. Il a appelé à une lecture objective du texte et à éviter toute déformation visant à alimenter les tensions politiques. Concernant la sécurité, le ministre de la Justice s’est montré particulièrement ferme face à la problématique des « Kuluna », ces bandes de jeunes délinquants qui sèment la terreur dans la capitale. Il a annoncé le transfert prochain des Kuluna arrêtés vers les prisons d’Angenga et de Buluo, situées à l’intérieur du pays. Cette mesure vise, selon lui, à mieux assurer la sécurité et à préparer l’éventuelle application de la peine de mort pour les crimes les plus graves. Constant Mutamba a également évoqué la lutte contre la corruption, assurant que des arrestations de personnalités impliquées dans le détournement de fonds publics étaient en cours, malgré les obstacles rencontrés.

RDC : L’opposition menace Félix Tshisekedi de le remplacer s’il réforme la Constitution

La plateforme d’opposition « Sursaut National » a organisé un meeting ce samedi 14 décembre au terrain municipal de Masina, à Kinshasa, sous le thème « Meeting des vérités ». Les interventions ont notamment dénoncé le bilan du président Félix Tshisekedi et son projet de révision constitutionnelle. Devant une foule nombreuse, Ados Ndombasi, l’un des leaders de la coalition, a vivement critiqué la gestion gouvernementale, pointant du doigt l’incompétence du régime et son incapacité à résoudre des problèmes importants comme les embouteillages, la pénurie de biens de première nécessité (huile de palme, pain) et l’accès à l’électricité. Il a également accusé le chef de l’État de faire illusion sur l’état réel du pays. « Si Tshisekedi essaie de toucher la Constitution en 2025, on va le remplacer », a-t-il déclaré, suscitant l’approbation de l’assistance. Ndombasi a appelé à la défense de la Constitution, invoquant notamment l’article 220 comme garant contre la prolongation de la médiocrité. « Sursaut National », qui regroupe plusieurs acteurs et présidents de partis politiques, dont Delly Sesanga et Alain Bolondjwa, mène activement campagne contre le projet de révision constitutionnelle soutenu par le pouvoir. Ce projet, qualifié par le président Tshisekedi lui-même de « Constitution des étrangers », fait actuellement l’objet d’une campagne de sensibilisation menée par l’Union sacrée, la coalition présidentielle. Rappelons que le chef de l’État avait déclaré à Lubumbashi en novembre dernier : « Personne ne peut me barrer la route pour changer cette Constitution ». La tension politique monte donc en RDC à l’approche de 2025.

Élections à Masimanimba et à Yakoma : Un déploiement massif des forces de sécurité pour haute surveillance du scrutin

À la veille des élections législatives dans les circonscriptions de Masimanimba et Yakoma (dimanche 15 décembre 2024), le gouvernement congolais a déployé des unités spéciales pour garantir la sécurité du scrutin. Des groupes d’intervention rapide, notamment des éléments des unités mobiles et de la Légion nationale d’intervention, ont été déployés depuis Kinshasa, Kikwit, Kenge, Bandundu et les régions environnantes. La commissaire divisionnaire adjointe de la police du Kwilu, la Générale Angèle Yangogba, présente sur place, a tenu à rassurer la population de Masimanimba : « Le président de la République a ordonné notre présence ici. Nous sommes là pour assurer votre sécurité et celle de vos biens, de votre domicile aux centres de vote. Personne ne pourra vous intimider, nous veillerons à cela » a-t-elle déclaré lors d’une parade policière. Parallèlement, la CENI entend publier les premiers résultats dès la soirée du dimanche 15 décembre 2024, avec des résultats officiels attendus au plus tard le mardi 17 décembre. Ce calendrier ambitieux s’appuie sur la récente inauguration du centre de compilation Bosolo à Kinshasa, qui permettra une diffusion accélérée des résultats de divers scrutins.

Élections à Masimanimba et à Yakoma : La CENI sévit contre les usurpateurs d’accréditation lors des législatives

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a mis en garde, ce samedi 14 décembre 2024, contre toute tentative d’intrusion frauduleuse dans les bureaux de vote et de dépouillement lors des élections législatives nationales et provinciales en cours à Masi-Manimba et Yakoma. Dans un communiqué, la CENI prévient qu’aucune personne non accréditée ne sera autorisée à accéder aux sites de vote, et que l’utilisation de fausses accréditations sera sévèrement sanctionnée. Les auteurs de telles infractions seront déférés aux instances compétentes, conformément à la législation en vigueur. La centrale électorale rappelle que seuls les témoins, observateurs et journalistes dûment accrédités en 2024 pourront accéder aux bureaux de vote. Elle précise également cette restriction aux candidats indépendants, partis politiques, regroupements politiques et organisations de la société civile. Par ailleurs, la CENI salue le comportement citoyen des candidats durant la campagne électorale et appelle les électeurs de Masi-Manimba et Yakoma à participer au scrutin dans le calme et la sérénité, pour le meilleur intérêt de la République démocratique du Congo.

Assemblée nationale : Olivier Katwala plaide pour des cadres bancaires qualifiés

Alors que la session parlementaire de septembre 2024 touche à sa fin, les élus nationaux intensifient leurs efforts pour renforcer la gestion des établissements bancaires en RDC. À cet effet, Olivier Katwala, député national, a présenté une proposition de loi modifiant la loi n°22/069 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit. Lors de son intervention, il a exposé les raisons ayant motivé cette initiative législative. « Ce qu’il faut retenir, c’est que plusieurs innovations ont permis de dynamiser le secteur bancaire. Cependant, certaines exigences ajoutées à la loi se révèlent contre-productives. Nous proposons qu’elles soient, sinon supprimées, du moins allégées pour une meilleure efficacité », a-t-il déclaré après avoir présenté son projet de loi. Il a également souligné l’importance de garantir que les cadres congolais appelés à diriger les institutions bancaires soient véritablement compétents. « Dans notre pays, la loi exige que chaque banque ou établissement de crédit ait au moins quatre actionnaires significatifs. Nous sommes le seul pays africain à imposer une telle règle, ce qui est inhabituel. Par ailleurs, une disposition intéressante impose une implication majoritaire de Congolais dans la direction et l’administration des établissements de crédit. Cependant, la loi prévoyait une mise en œuvre obligatoire un an après son entrée en vigueur, ce qui est peu réaliste. Nous souhaitons donner aux établissements de crédit le temps de former des cadres congolais qualifiés, capables d’assumer des fonctions aussi techniques dans le secteur bancaire », a-t-il expliqué. Olivier Katwala a conclu en annonçant que sa proposition de loi avait été jugée recevable par l’Assemblée nationale. Elle sera désormais envoyée à la commission économique et financière (Ecofin) pour un examen approfondi et un débat général. Cette initiative vise à concilier rigueur et flexibilité dans la réglementation bancaire, tout en promouvant une meilleure intégration des congolais dans les postes de responsabilité.

Élections à Masimanimba et à Yakoma : La CENI annoncera les premiers résultats dès le même jour du scrutin

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dénis Kadima, a marqué ce vendredi 13 décembre à Kinshasa, la réouverture officielle du Centre Électoral Bosolo, un événement symbolique qui représente une avancée significative dans le processus électoral du pays. Cet acte souligne l’engagement continu de la CENI à améliorer la gouvernance électorale en République Démocratique du Congo. « Le Centre Électoral Bosolo vise à informer les électeurs en temps réel, à réduire l’anxiété et la tension, et à dissiper tout soupçon lors de la publication des résultats », a déclaré Denis Kadima lors de son allocution. Il a mis en avant l’utilisation des avancées technologiques pour offrir au peuple congolais un accès direct et rapide à l’information électorale. Le Président de la CENI a exprimé sa gratitude au gouvernement pour le financement intégral de ce projet. L’inauguration de Bosolo intervient à point nommé, alors que les élections dans les circonscriptions de Masimanimba et de Yakoma sont prévues pour ce dimanche 15 décembre 2024. La CENI s’engage à publier les premiers résultats dès la soirée de dimanche, poursuivant le processus lundi et annonçant des résultats représentatifs dès mardi. Pour la première fois, la CENI utilisera Le Centre Bosolo pour diffuser les résultats des élections législatives nationales et provinciales, ventilés bureau de vote par bureau de vote. Cette innovation vise à contrer les difficultés rencontrées lors des scrutins de décembre 2023, notamment la faible sécurisation du matériel et du personnel électoral, ainsi que la participation de certains candidats à des pratiques frauduleuses. Le président de la CENI a reconnu l’impact de ces problèmes, ajoutant que “l’incompréhension du public a conduit à des cas de violences sur nos matériels et agents électoraux”. « Le Centre Électoral Bosolo n’est pas seulement une infrastructure, mais un engagement renouvelé envers la démocratie congolaise », a conclu Denis Kadima. La CENI entend ainsi non seulement publier les résultats avec diligence, mais aussi continuer à perfectionner cet outil pour répondre aux attentes du peuple congolais et écrire l’histoire d’une démocratie transparente en République Démocratique du Congo. Ces élections sont en fait réorganisées après que les précédentes, tenues il y a une année, ont été annulées par la CENI notamment à la suite de violences.

Fifi Masuka de retour à Kolwezi : Un engagement renforcé pour la sécurité des Lualabais après une mission officielle à Kinshasa

La gouverneure de la province de Lualaba, Fifi Masuka, est rentrée à Kolwezi ce jeudi 12 décembre, après une mission officielle à Kinshasa. Lors de son séjour dans la capitale, elle a eu l’honneur d’assister au discours sur l’État de la Nation du Président de la République, Félix Tshisekedi, et de participer au Conseil d’administration de la Fondation DNT de la Première Dame Denise Nyakeru. Au cours de son discours, Fifi Masuka a adressé ses vœux anticipés de joyeuses fêtes de Noël et de fin d’année à tous les habitants de Lualaba. Elle a réaffirmé son engagement à garantir la sécurité des citoyens en luttant vigoureusement contre les actes de banditisme qui peuvent perturber la quiétude de la province. La gouverneure a également lancé un appel pressant à la population pour une collaboration étroite avec les autorités locales. Elle est convaincue que c’est ensemble, en unissant leurs efforts, que la province de Lualaba pourra devenir un endroit plus sûr et agréable pour tous ses habitants.

Discours sur l’État de la Nation : Me Patient Kitenge considère Félix Tshisekedi comme un héros pour l’Afrique

Après le discours du Président Congolais, Félix Tshisekedi sur l’État de la nation, prononcé le mercredi 11 décembre 2024 devant le parlement réuni en congrès, les réactions ont fusé de toutes parts, tant au sein de la majorité présidentielle que dans l’opposition. Dans une interview accordée à la rédaction de CongoPresse.net, l’analyste des questions politiques Me Patient Kitenge a profité de l’occasion pour faire l’éloge du président, affirmant que la République Démocratique du Congo (RDC) n’avait jamais connu un dirigeant aussi aimable et que la population congolaise avait la chance de l’avoir à la tête du pays. « J’ai suivi religieusement et avec beaucoup d’attention son discours magistral, riche et profond. J’ai retenu de nombreux éléments à travers son intervention épatante. Nous avons compris comment le chef de l’État aime son pays. Il a clairement exposé les problèmes auxquels le pays est confronté ainsi que les efforts déployés pour son épanouissement. Je peux vous dire que la RDC peut espérer un changement significatif dans sa situation quasi-totalitaire », a déclaré Me Patient Kitenge. « Ce que j’ai particulièrement apprécié dans son discours, c’est lorsqu’il a abordé la question de la réforme constitutionnelle. Il faut être un fils digne de ce pays pour envisager cela. Félix Tshisekedi est un héros », a-t-il ajouté. Dans le même registre, cet avocat rattaché au barreau de Kwilu invite l’ensemble de la population congolaise à soutenir la réforme constitutionnelle, estimant qu’il est temps d’engager une réflexion nationale pour le bien-être de la République.