Agression rwandaise à l’Est de la RDC : Augustin Kabuya indigné par les violences contre les membres de l’UDPS

Dans un communiqué rendu public le 17 février dernier, Augustin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a dénoncé les exactions dont sont victimes les militants de son parti de la part des éléments du M23. « Depuis l’occupation de cette partie du pays par les troupes de l’armée rwandaise, nos membres sont systématiquement traqués, harcelés, enlevés et violentés en raison de leur conviction et de leur appartenance politique », a-t-il déploré. Dans ce même communiqué, celui que ses partisans surnomment “Le gardien du temple” a rappelé que l’UDPS est un parti historiquement non-violent. « Il est inacceptable que nos membres soient martyrisés uniquement pour leurs opinions politiques », a-t-il martelé. L’UDPS, en tant que parti présidentiel, réaffirme son soutien indéfectible au Président de la République, Félix Tshisekedi, en ces temps particulièrement difficiles pour la nation.

RDC : Très en colère, Constant Mutamba met en garde Naanga et l’attend à Kinshasa

Lors de la remise de véhicules neufs aux retraités du ministère de la Justice, le ministre Constant Mutamba n’a pas manqué d’évoquer la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays, où plusieurs territoires et villes sont sous occupation de l’armée rwandaise. « Je n’ai pas peur de Naanga, d’ailleurs, je l’attends à Kinshasa », a déclaré sans détour Constant Mutamba, affirmant que les erreurs commises à l’Est ne se répéteront pas dans la capitale. Dans le cadre de la crise sécuritaire persistante qui frappe la RDC depuis plus de trois décennies, il a lancé une initiative de prière avec les différentes confessions religieuses de Kinshasa, sollicitant ainsi une intervention divine pour ramener la paix sur l’ensemble du territoire national. Malgré les défis, Constant Mutamba se dit optimiste quant à un retour imminent de la stabilité en RDC.

Ituri : Les derniers mots de Louis Wathum Kabamba avant son retour à Kinshasa

En séjour dans la ville de Bunia (Ituri) depuis le week-end dernier, le ministre de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises s’est envolé pour Kinshasa dans l’après-midi du lundi 17 février dernier. Peu avant son départ, Louis Wathum Kabamba a adressé un message d’assurance et de réconfort à la population de l’Ituri. Dans son intervention, le ministre a exhorté les habitants à faire confiance au gouvernement en place, affirmant que celui-ci travaille activement pour restaurer la paix dans l’est du pays. « Le message que je laisse à la population est un message d’apaisement et d’encouragement, en leur assurant que nous prenons les mesures nécessaires pour garantir leur sécurité et apporter des solutions durables à ces tueries, devenues un phénomène récurrent », a-t-il déclaré. Originaire de l’Ituri, il a également invité la population à faire preuve de vigilance et à ne pas se laisser influencer par les rumeurs circulant dans la région. « En cette période où les messages d’intoxication se propagent dans tous les sens, j’appelle la population à rester sereine et calme », a-t-il ajouté. Évoquant les récents massacres survenus à Djugu, le ministre s’est dit profondément indigné et a fermement condamné ces actes barbares perpétrés par des groupes armés la semaine dernière. Durant son bref séjour de 48 heures à Bunia, en compagnie du vice-ministre de la Défense nationale, Samy Adubang’o, Louis Wathum Kabamba a rencontré différentes structures de la société civile et a échangé avec certaines communautés du territoire de Djugu.

Tension RDC – Rwanda : Pour Antonio Guterres, Corneille Nangaa n’atteindra pas Kinshasa

Invité au 38ᵉ sommet de l’Union africaine, tenu du 15 au 16 février 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a appelé le peuple africain à œuvrer pour la paix, en particulier face aux tensions grandissantes entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Alors que le gouvernement de Kinshasa attend toujours des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies contre le Rwanda pour les crimes contre l’humanité et les violations du droit international, le chef de l’ONU reste sceptique quant à l’avancée de la rébellion menée par Corneille Nangaa. Il estime que cette insurrection n’atteindra pas Kinshasa pour s’emparer du pouvoir. « C’est un bluff typique, je n’y crois pas. Ce serait une chose absolument inacceptable », a déclaré Antonio Guterres lors d’une interview accordée à un média étranger. Pendant que les avancées des terroristes du M23 se poursuivent dans l’Est de la RDC, Antonio Guterres a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat.

Incursion de l’armée rwandaise dans la ville de Bukavu : Les révélations glaçantes d’un habitant

La situation sécuritaire dans la province du Sud-Kivu, et plus particulièrement dans la ville de Bukavu, suscite une inquiétude grandissante. Cette tension s’est accentuée après l’incursion des terroristes du M23 dans la ville. Contacté par téléphone par la rédaction de Congopresse.net, un habitant de Bukavu, âgé de 27 ans, a fait des révélations alarmantes. Il affirme que l’armée rwandaise a mené une incursion dans la ville dans la matinée du dimanche 16 février 2025, après de violents affrontements avec les FARDC. « Les affrontements ont commencé dès samedi. Nous sommes tous bloqués à la maison. Des tirs incessants résonnent à travers la ville, et l’incertitude règne. » Selon la même source, qui a requis l’anonymat, les éléments du M23 se livrent à des violences sexuelles et au pillage systématique des biens de la population. Il affirme que l’une de ses voisines en a été victime. De son côté, Kinshasa accuse le Rwanda d’avoir violé les résolutions de Dar es-Salaam, celles de l’Union africaine et de la communauté internationale, tout en perpétuant des violations du droit international et des crimes contre l’humanité.

Ituri : Une réunion stratégique tenue à Boga entre les FARDC et les UPDF

Une réunion stratégique s’est tenue ce lundi 17 février 2025 à Boga, une entité frontalière entre la RDC et l’Ouganda, située à plus de 120 km au sud de Bunia, dans le territoire d’Irumu (Ituri). D’après des sources sécuritaires, l’objectif de cette rencontre était d’élargir la zone d’opération des forces coalisées UPDF-FARDC afin de mieux sécuriser la population et de rétablir la paix et la sécurité en province de l’Ituri. Pendant plusieurs heures, les généraux Nyembo Abdallah, commandant du secteur opérationnel de l’Ituri, et Urbain Ntambuka, commandant de la 32ᵉ Région militaire, ont échangé avec le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major général de l’Uganda People’s Defence Force (UPDF). Selon le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC en Ituri, contacté par nos confrères de Buniaactualité.cd, cette rencontre visait à coordonner et harmoniser les actions des deux forces mutualisées. « L’objectif reste la paix en Ituri », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de ces efforts conjoints pour mettre fin à l’insécurité et aux massacres de civils qui sévissent dans la région. *Une traversée des militaires ougandais en Ituri signalée* Depuis le début du mois de février, plusieurs sources locales et militaires ont confirmé la traversée d’un nombre important de soldats ougandais à Boga et Burasi, dans le territoire d’Irumu. Cette rencontre vient ainsi dissiper tous les doutes sur la coordination des opérations de la force mutualisée UPDF-FARDC. Pour rappel, c’est depuis novembre 2021 que les deux armées collaborent dans le cadre d’une opération conjointe visant à combattre les ADF dans les forêts d’Irumu (Ituri), ainsi que dans les territoires de Beni et Lubero, au Nord-Kivu.

Agression rwandaise à l’Est de la RDC : Constant Mutamba invoque la puissance divine pour restaurer la paix

Face à la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, multiplie ses visites dans les églises de Kinshasa. Non seulement pour contribuer, à travers des offrandes, aux efforts de guerre, mais aussi pour invoquer la puissance spirituelle céleste afin de surmonter ces défis sécuritaires. S’exprimant le dimanche 16 février dernier au sein de l’église Baruti Tabernacle devant une assemblée de fidèles, Constant Mutamba a souligné que la majorité des victimes des massacres perpétrés dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri par les terroristes du M-23, soutenus par l’armée rwandaise, sont des chrétiens et des pasteurs. En tant que Ministre de la Justice et fervent chrétien, il a affirmé placer sa confiance en l’armée céleste de Dieu pour instaurer une paix durable en RDC. Selon lui, cette armée divine est plus puissante que toutes les armées du monde. Par ailleurs, dans une publication sur son compte X, Constant Mutamba a dénoncé avec vigueur les tentatives de déstabilisation des institutions congolaises par les forces rwandaises. « Le président Tshisekedi a été élu par le peuple congolais pour un mandat de cinq ans. Nous n’accepterons aucun coup de force orchestré par l’armée rwandaise pour déstabiliser les institutions du pays, légalement et légitimement établies », a-t-il déclaré. Il a également réaffirmé l’attachement et le soutien indéfectible du peuple congolais au Président de la République, Félix Tshisekedi.

RDC : L’Est en flammes malgré les appels internationaux au cessez-le-feu

Depuis janvier 2025, les affrontements se sont intensifiés dans l’Est de la République Démocratique du Congo, opposant les forces armées congolaises aux rebelles du groupe M-23, soutenus par l’armée rwandaise. Ce conflit perdure malgré les appels répétés des organismes internationaux, tels que l’ONU, l’Union européenne, l’Union africaine, la SADC et l’EAC, demandant un cessez-le-feu immédiat et le retrait sans condition des troupes armées du territoire congolais. La situation se complique en raison de l’entêtement des rebelles du M-23, qui continuent de semer la panique, la dévastation et l’instabilité, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Ces combats incessants entraînent des déplacements massifs de la population locale, exacerbant ainsi la crise humanitaire dans la région. Depuis plus de trois décennies, le peuple congolais subit les conséquences d’une guerre alimentée par des intérêts géopolitiques et sociopolitiques qui, paradoxalement, devraient œuvrer pour la paix et la stabilité. Cette situation soulève une question cruciale : Quand la RDC connaîtra-t-elle la fin des hostilités ? Quand les promesses de paix de la communauté internationale deviendront-elles une réalité tangible plutôt que de simples déclarations ? La communauté internationale ne fait-elle pas preuve d’hypocrisie en appelant à l’évacuation des groupes rebelles tout en restant silencieuse face à la persistance des violences ? Il est urgent que cette réflexion trouve un écho dans la conscience des dirigeants mondiaux, car ce que subit la RDC dure depuis bien trop longtemps.

Guerre dans l’Est de la RDC : “Si ce conflit perdure, c’est parce que la RDC peine à reconstruire sa structure sécuritaire”, affirme Gabriel Ngandu

Depuis 27 ans, l’Est de la République Démocratique du Congo est ravagé par un conflit meurtrier qui a causé plus de six millions de morts. Aujourd’hui, la ville de Goma, l’une des plus grandes du pays, est menacée de tomber sous le contrôle du Rwanda, à travers la milice armée du M23 et l’armée régulière rwandaise, toutes deux présentes sur le sol congolais. Selon l’analyste politique Gabriel Ngandu, cette guerre perdure principalement en raison de l’incapacité du pays à reconstruire sa structure sécuritaire et à définir une vision stratégique efficace pour optimiser les moyens à sa disposition. « La preuve en est qu’à chaque fois qu’un problème surgit à l’Est, nos actions sont toujours réactives. Cela démontre un manque total de prévoyance », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec la rédaction de Congo Presse. Il poursuit : « Pour que nos forces de sécurité soient efficaces, il faut une vision politique claire, une stratégie militaire bien définie et un commandement structuré et fiable. C’est ce qui motive un soldat bien formé, et non des concerts, de la comédie, des t-shirts et des statuts WhatsApp. » L’analyste souligne également : « Nous ne devons pas tous être politiciens. Ceux qui sont au pouvoir doivent prouver leurs compétences en apportant des solutions concrètes, car ils sont payés pour cela. » Pendant ce temps, le débat sur le retour de la paix dans l’Est s’intensifie autour de la question du dialogue national. Considéré par certains comme la seule solution viable, il est ardemment défendu par l’opposition congolaise, mais reste, pour l’instant, rejeté par le pouvoir en place.

Bukavu sous le contrôle de l’AFC/M-23 : Une nouvelle épreuve pour le Sud-Kivu

La situation à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC), s’est brutalement détériorée ces derniers jours. Le vendredi 14 février 2025, les rebelles de l’AFC/M-23, soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de la ville après avoir capturé l’aéroport de Kavumu, situé à une vingtaine de kilomètres de Bukavu. L’avancée des rebelles a provoqué une panique généralisée au sein de la population locale. Des échanges de tirs ont retenti dans plusieurs quartiers, notamment près de la frontière avec le Rwanda, entre Bukavu et Cyangugu. L’absence de forces de sécurité et le départ précipité des autorités locales ont accentué l’inquiétude des habitants. En plus de Bukavu, les rebelles de l’AFC/M-23 ont conquis plusieurs localités du Sud-Kivu, dont Ihusi, Kabamba et Kalehe-Centre, facilitant ainsi leur progression vers la capitale provinciale. Cette désorganisation générale a permis aux assaillants d’entrer dans la ville sans rencontrer de résistance significative. Le président urbain de la société civile de Bukavu, Alain Shindano, a confirmé la prise de contrôle par les rebelles, soulignant la gravité de la situation. Cette offensive éclair survient peu de temps après la prise de l’aéroport de Kavumu, un site stratégique qui offre aux rebelles une position clé autour de Bukavu. Face à cette crise majeure, l’Union Africaine et d’autres organisations internationales appellent à un cessez-le-feu immédiat. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, insiste sur la nécessité d’un dialogue urgent entre les parties afin d’éviter une escalade du conflit dans toute la région. La situation demeure extrêmement préoccupante, avec un risque accru de violences et une instabilité croissante. Les autorités congolaises et la communauté internationale doivent redoubler d’efforts pour rétablir la paix et la sécurité à Bukavu et dans l’ensemble du Sud-Kivu.