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Est de la RDC : le M-23 poursuit ses attaques dans la cité de Saké

Le mouvement du 23 mars (M-23) ne lâche pas prise la cité de Saké. Le Samedi 11 mars, 4 civils ont été tués dans cette localité du territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu, a annoncé l’armée congolaise.   « Les Forces armées de la République démocratique du Congo dénoncent avec vigueur la poursuite des attaques continues de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 sur les positions civiles au Nord-Kivu. Le dernier cas en date, a eu lieu le samedi 11 mars 2023 dans la cité de Sake. En effet, ces terroristes ont pilonné au mortier 120mm l’agglomération de Sake. Le bilan encore provisoire fait état de quatre morts et six blessés », a dit le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.   La population vivant dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue toujours à vivre dans une situation périlleuse, malgré la présence de la force régionale de l’EAC venue pour épauler les FARDC.

Est de la RDC : Dégoutée par la majorité des congolais, la MONUSCO rappelle qu’elle est là pour le rétablissement de la paix

En fin de leur mission portant sur l’évaluation de la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la délégation du Conseil de Sécurité des Nations-Unies a rappelé à la population congolaise que leur objectif n’est pas la guerre plutôt d’établir la paix. « La situation dans l’Est est connue, on a le M23 qui progresse, qui a progressé notamment depuis la fin de l’année dernière, il occupe maintenant une portion assez importante au nord de Goma. Il y a d’autres groupes aussi les ADF, CODECO et plein d’autres groupes. Et donc on est confronté à une situation grave sur le plan sécuritaire et des perspectives qui peuvent être encore plus graves. Dans ce contexte, je voudrais juste rappeler que la Monusco est une opération de maintien de la paix, on le voit, les véhicules sont blancs, les soldats ont les casques bleus ou bérets bleus, ce n’est pas une opération de guerre, c’est une opération de maintien de la paix », a rapporté Nicolas de Rivière, ambassadeur de la France à l’ONU. La mission des nations unies en RDC précisément dans la partie Est de la RDC, théâtre des agressions, ne tape toujours pas dans l’œil de la population victime des atrocités dans cette partie du pays.

Sécurité : bientôt, les militaires angolais seront déployés à l’Est pour renforcer les FARDC

Le gouvernement Angolais a promis, ce samedi 11 mars, qu’il va envoyer ses troupes à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) où les rebelles des différents groupes armés dont le M-23 soutenu par le Rwanda amènent leurs opérations.   Cette annonce est faite suite à l’échec du cessez-le-feu que Luanda avait contribué à négocier entre les troupes gouvernementales et les rebelles. Les autorités angolaises ont précisé que leur décision d’envoyer une unité militaire en RDC a été prise après des consultations avec le gouvernement congolais, « les Nations unies et d’autres dirigeants de la région en ont été informés », a dit ce communiqué. Le déploiement de ces troupes doit, d’abord, être approuvé par le parlement angolais, précise ce document.   Malgré la présence des plusieurs armés des Etats extérieurs d’Afrique dans la partie Est qui sont venus épauler les Forces Armées de la RDC, les groupes armés continuent toujours à tuer, violer, massacrer, kidnapper… la population vivant dans cette partie.

Sécurité : malgré une tentative de perturbation des militants de l’UDPS, la marche contre l’agression rwandaise est allée jusqu’au bout

Des centaines de partisans des partis politiques et de la société civile sont descendus, ce samedi 11 mars, dans les rues de Kinshasa pour protester contre l’agression du Rwanda avec son groupe armé le M-23 dans la partie Est de la RDC.   Après avoir quitté le point de rassemblement de Rond point Ngaba tôt le matin, les protestataires, accompagnés de Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo, ont vu les militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) tenter de perturber la marche, quand ils sont arrivés au niveau de la 10 ème rue Limete. La police nationale congolaise est intervenue à coups de gaz lacrymogène pour disperser ces militants du parti présidentiel. Et elle a réussi à ouvert le passage pour la poursuite de la marche sur le boulevard Lumumba et a essayé de contenir le débordement de ces militants de l’UDPS entre 10e et 11e rues.   Cette marche organisée par la coalition Lamuka de l’opposition, s’est achevée au Stade Cardinal Malula dans la commune de Kinshasa, choisi comme point de chute par les organisateurs de celle-ci.

Diplomatie : en présence de Félix Tshisekedi, l’ONU promet de tout faire pour le rétablissement de paix à l’Est de la RDC

La délégation du Conseil des Sécurités des Nations Unies accompagné de la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a été reçu, vendredi 10 mars par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la cité de l’union africaine (Kinshasa). La situation sécuritaire était au menu de leurs échanges, révèle la presse présidentielle.

Sécurité : le premier cargo du pont humanitaire aérien a atterri ce vendredi à Goma

Le premier cargo du pont humanitaire a atterri ce vendredi 10 mars 2023, à Goma. Il contient des fournitures médicales et des équipements vitaux.   Ces matériels d’urgence sont destinés aux personnes déplacées par les récentes violences dans la région de Goma au Nord-Kivu.   Ces kits sanitaires sont fournis par l’Union Européenne avec le soutien de la France, pour aider les victimes de la guerre de l’Est à lutter contre les différents problèmes de santé qui sont présents dans les zones touchées par d’importants mouvements de population.   Parmi ces problèmes de santé, on note la menace du choléra, la rougeole et le paludisme qui sont très présents dans les camps surpeuplés.   «Parmi les fournitures sanitaires et nutritionnelles livrées ce vendredi, les kits sanitaires d’urgences contenant les médicaments et des équipements seront aussi distribués dans plusieurs centres de santé», rapporte le communiqué de presse de l’UE.   Cette réception des matériels de santé s’est déroulée en présence de l’autorité militaire de la province du Nord-Kivu, Constant Ndima ainsi que de l’ambassadeur de l’Union Européenne auprès de la RDC, Jean-Marc chântaigner accompagné de l’ambassadeur de la France, Bruno Aubert. Ces derniers ont exprimé leur satisfaction après l’atterrissage du premier cargo du pont humanitaire.

Est de la RDC : 46 civils tués dans une nouvelle attaque attribuée aux éléments de l’ADF à Beni

Les rebelles des Forces Démocratiques alliées (ADF) ont tué au moins 40 civils, la nuit de mercredi 08 à ce jeudi 09 mars à Mukondi, village de la chefferie de Bashu au territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu.   Cette attaque perpétrée par ce groupe armé Ougandais a été confirmée ce jeudi matin par les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).   Les sources locales ont également confirmé cette information. Celles-ci évoquent la mort de 38 personnes.   « Le bilan qui est toujours provisoire est de 38 personnes tuées à Mukondi et huit à Mausa”, deux villages proches l’un de l’autre dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu », a déclaré à l’Agence France Presse (AFP), Kalunga Meso, le chef du groupement local.   Hormis le Mouvement du 23 mars (M-23) du Rwanda, les Forces Démocratiques alliées (ADF) de l’Ouganda mènent aussi leur sale besogne dans la partie Est de la RDC.

Est de la RDC : pour une nouvelle fois, les FARDC accusent le M-23 de violer le cessez-le-feu et le droit international humanitaire

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont, dans un communiqué rendu public ce mardi 07 mars, informé l’opinion nationale et internationale que le Mouvement du 23 mars a de nouveau violé le cessez-le-feu et le droit international humanitaire ayant causé la mort des civils dans la partie Est de la RDC. « Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo informent de nouveau l’opinion nationale tant internationale sur énième violation non seulement de cessez-le-feu mais aussi le droit international humanitaire par l’armée rwandaise sous couvert du M-23 intervenue ce lundi 06 mars 2023 ayant causé des morts de civils et plusieurs dégâts collatéraux dans la cité de Mubambiro à Sake », peut-on lire dans ce communiqué. Pour rappel, le M-23 a déclaré dans un communiqué publié ce mardi, un cessez-le-feu effectif qui devait entrer en vigueur ce même jour. Mais, juste après cette déclaration, ce groupe armé soutenu par le Rwanda a attaqué Karuba, une localité située à 6 km de Sake, dans le territoire de Masisi.

Est de la RDC : le M-23 déclare un cessez-le-feu et exige un dialogue avec le gouvernement congolais

Le Mouvement du 23 mars (M-23) a déclaré un cessez-le-feu effectif. D’après leur communiqué de ce mardi 07 mars, cette mesure devrait entrer en vigueur ce même jour à 12 heure de Bunagana afin d’ouvrir la porte au dialogue direct avec le gouvernement congolais.   « Conformément aux résultats des consultations entre le M-23 et le S.E Joao Lourenço à Luanda et aux décisions prises lors des différents Sommets Régionaux tenus à Bujumbura, Nairobi et Addis-Abeba, tous destinés à trouver une solution pacifique au conflit en-cours dans l’Est de la RDC, le M-23 déclare un cessez-le-feu effectif qui entre en vigueur ce mardi 07 mars 2023 à 12 heures de Bunagana afin d’ouvrir la voie au dialogue direct avec le gouvernement de Kinshasa » peut-on lire dans ce communiqué.   Le M-23 a aussi saisit cette opportunité pour remercier tous les Dirigeants Régionaux « qui ont fait des efforts pour écouter, comprendre ses problèmes et pour leurs efforts incessants afin rétablir la Paix et la Sécurité dans l’Est de la RDC ».   Cette annonce de cessez-le-feu intervient dans la foulée de la déclaration du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guerres qui a exhorté le M-23 à respecter le cessez-le-feu afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées à l’Est de la République démocratique du Congo.