Après l’Union Européenne, c’est maintenant le tour de l’Union Africaine d’ordonner au mouvement du 23 mars (M-23) ainsi qu’aux autres groupes armés à quitter immédiatement la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette décision a été prise vendredi 17 février par le Conseil de Paix et Sécurité de l’UA qui s’est réuni pour examiner la situation sécuritaire qui sévit à l’Est de la RDC. « CPS exprime sa profonde inquiétude face à l’insécurité qui règne et à la détérioration de la situation humanitaire et du développement socio-économique en raison de la violence et des violations des droits de l’homme commises par les groupes armés et les forces négatives dans l’Est de la RDC ; réitère sa ferme condamnation des violations des droits de l’homme commises par le M23, ainsi que par les Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et d’autres groupes armés » a déclaré CPS avant d’ordonner à ces forces négatives de se retirer des zones occupées. « CPS exige que tous les groupes armés, en particulier le M23, ainsi que les ADF et les FDLR, cessent immédiatement les hostilités et se retirent sans condition de l’Est de la RDC ; et à cet égard, demande instamment la mise en œuvre rapide des résultats des processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que du Communiqué du mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022 », a-t-il ajouté. Le Conseil de Paix et Sécurité de l’UA s’est dit aussi préoccupé par les tensions entre la RDC et le Rwanda, à cet égard, il appelle au calme et à un dialogue accru entre ces deux pays «afin de favoriser une paix durable dans la région ; les encourage à privilégier des moyens pacifiques pour relever les défis qui les opposent ; et réaffirme l’importance de renforcer la confiance dans la région».
Category: sécurité
Enrolement en Ituri : un groupe armé rassure la CENI de son accompagnement dans les zones sous contrôle
C’est le porte-parole de ce groupe armé signataire de l’accord de Nairobi qu’il a annoncé, ce mardi 14 février, dans une interview exclusive accordée à Congopresse.net.
Insécurité à l’Est : l’UE appelle Kigali à faire pression au M-23 afin qu’il se retire de la RDC
Dans une déclaration faite par le Haut représentant de l’UE, Josep Borrell sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, l’Union européenne a exhorté le Rwanda à cesser de soutenir le M-23, et à utiliser tous les moyens pour faire pression sur ces rebelles afin qu’il se retire des zones occupées. « L’UE reste fortement préoccupée par la dégradation de la situation à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans la continuité de sa déclaration du 31 décembre 2022, et en ligne avec la déclaration à la presse du Conseil de sécurité du 3 février 2023, l’UE réitère son plein soutien aux processus de Luanda et de Nairobi et appelle toutes les parties à mettre rapidement en œuvre tous les engagements pris dans ce cadre », peut-on lire dans cette déclaration. L’UE a aussi encouragé le déploiement rapide de la force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et la poursuite d’un dialogue inclusif. Elle a aussi condamné fermement les attaques répétées ciblant les civils conduits notamment par les Forces démocratiques alliés (ADF) et la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) au Nord-Kivu et en Ituri.
Insécurité à l’Est : Kinshasa promet de rompre sa relation avec l’EAC en cas d’insatisfaction
Le gouvernement congolais a la certitude que la force régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) va améliorer leurs opérations sur le terrain afin de bien remplir sa mission, au cas contraire, il n’y aura plus de relation entre la RDC et cette communauté régionale. Cette déclaration a été faite par le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula au cours d’un briefing organisé lundi 13 février avec le ministre de la communication Patrick Muyaya. « Nous avons besoin des solutions rapides, nous avons besoin de travailler pour le développement de notre pays, nous avons besoin de la paix dans notre pays (…) Tout ce qui n’est pas dans la logique de la cessation des hostilités du M-23 soutenu par le Rwanda, tout ce qui n’est pas dans le sens de permettre à la République d’exercer sa souveraineté, de sauvegarder son intégrité territoriale, nous ne l’accepterons pas. Là ça ne sert à rien de le garder. Ça je peux vous le dire », a déclaré le Chef de la diplomatie congolaise qui avait ajouté que la RDC n’envisage pas de couper les ponts avec l’EAC. Pendant ce temps, les manifestations contre cette force régionale se poursuivent toujours dans la partie Est de la RDC.
Situation sécuritaire à l’Est : l’EAC donne un ultimatum de 15 jours au M-23 pour se retirer des zones occupées
La force régionale ne veut plus voir le Mouvement du 23 mars (M-23) d’ici le 28 février dans la partie Est de la RDC, cette décision a été prise lors de la réunion organisée par des chefs d’état-major des forces de défense de L’EAC qui s’est tenue à Nairobi le 9 février 2023.
Sécurité : «l’ONU a, à travers sa mission en RDC, montré son incapacité à combattre le M23 » (Michel Okongo)
Michel Okongo Lomena, président national de l’unité des valeurs a, dans un mémorandum adressé mardi 07 février au secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, Antonio Guterres accusé cette organisation interétatique d’être incapable de combattre le Mouvement du 23 mars (M23) opérant dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Situation sécuritaire à l’Est : les congolais vivant en Russie appellent Vladimir Poutine à venir à la rescousse de la RDC
Poutine au secours ! Poutine au secours !…” Ils étaient nombreux, il y a une semaine, dans les rues de Moscou pour lancer un appel au président russe, Vladimir Poutine afin de venir en aide en République Démocratique du Congo qui est entrain de traverser un calvaire dans sa partie Est.
Situation sécuritaire à l’Est : Uhuru Kenyatta lance un appel aux membres de la force régionale pour déployer leurs troupes
«Je demande à tous les les membres de la force régionale de l’EAC de déployer leurs troupes qui doivent prendre position “de toute urgence et sans plus tarder dans tout l’Est de la République démocratique du Congo», a écrit le médiateur du processus de Nairobi, Uhuru Kenyatta, dans un communiqué rendu public ce jeudi 09 février. Cette demande a été faite à l’occasion du 20e sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernements de l’EAC axé sur les tensions entre Kinshasa et Kigali ainsi que sur la situation dans l’Est de la RDC. L’ancien président Kenyan a aussi demandé à la force régionale de prendre la possession des zones où le retrait des groupes armés a été effectué il y a quelques semaines. Malgré cet appel, la population qui se trouve dans la ville de Goma ne veut pas entendre parler de cette force régionale qu’elle qualifie “très faible” face aux groupes armés.
Conférence minière à Indaba : Félix Tshisekedi dénonce le Rwanda dans l’insécurité à l’Est
Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a dénoncé l’implication du Rwanda dans l’insécurité à l’Est de son pays. Et ce , lors d’un discours ce mardi 07 Février 2023 à la conférence internationale minière Indaba, qui se tient à Cap Town, en Afrique du Sud.
Pour le Président Congolais, son
Ituri : une dizaine de civils tués dans un nouveau massacre de la milice d’autodéfense Zaïre à Djugu
Des hommes armés assimilés aux miliciens du groupe autodéfense Zaïre ont tué 11 civils dans un nouveau massacre la nuit de dimanche 5 février, dans la localité de Dyambu du groupement Dz’na (secteur de Walendu Pitsi ), territoire de Djugu en Ituri. D’après les sources locales, le bilan fait état de 11 civils abattus et 36 autres blessés sans compter les dégâts matériels. Le député national Dhedda Tikpa François, qui a également confirmé cette nouvelle, condamne fermement cette attaque et demande aux autorités militaires de traquer tous les groupes armés qui continuent à endeuiller la province de l’Ituri. Le président des jeunes du territoire de Djugu a, de son côté, appelé les filles et fils de Djugu à privilégier la paix et le dialogue pour régler tout différent. Rappelons que cette attaque a occasionné un déplacement massif des populations de Dyambu et ses environs vers les zones supposées sécurisés.