La situation reste toujours très confuse dans la province de Maï-Ndombe où le combat entre les Teke et Yaka font rage. Le conflit se poursuit pour ces deux communautés. Encore, trois personnes ont été tués et 20 maisons brûlées le dimanche 09 octobre, après un nouvel affrontement entre les assaillants armés venant de Kwamouth et les habitants du village Kimpana Mwanango, dans le territoire de Bagata, rapporte la société civile locale au micro de nos confrères de Top Congo FM. Face à cette situation, Placide Mukwa, deuxième Vice président du cadre de concertation de la société civile locale a lancé un SOS au gouvernement. “Nous demandons à l’État de commencer à rétablir la paix au territoire de Kwamouth et aussi étendre les opérations dans le territoire de Bagata. Si non, le conflit va s’enliser, on va continuer à compter les morts alors que les forces de l’Etat sont tout juste à côté et devraient être déployées”, a-t-il lancé avant d’ajouter : “Nous avons suivi les Gouverneurs qui ont demandé le renfort, s’ils ont demandé le renfort, ce qu’ils savent l’ampleur du problème et savent que les interventions qui sont sur terrain ne suffisent pas”. Depuis ces conflits, plus de 150 personnes sont mortes et plusieurs centaines maisons incendiées.
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Conflit communautaire au Maï-Ndombe: Les gouverneurs du Grand Bandundu appellent au renfort militaire à Kwamouth
Reçus jeudi 06 octobre par le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, les gouverneurs de l’espace grand Bandundu ont appelé au renfort militaire dans le territoire de Kwamouth où sévit depuis plusieurs semaines un conflit inter ethnique, qui opposent la communauté Yaka et Teké. Il faut dire que le violent conflit dans cette partie du pays a fait l’essentiel des échanges entre le speaker de la chambre Haute et ces dirigeants provinciaux. Au sortir de ces échanges, Jean-Marie Peti Peti, gouverneur du Kwango qui s’est confié à la presse au nom de ses pairs, a demandé le déploiement de plus de militaires dans la région mais aussi l’identification de la prétendue main noir derrière le meurtrier conflit. « Tout ce que nous demandons aussi, c’est qu’on nous déploie encore plus de militaires. Envoyez-nous deux ou trois régions. C’est un conflit qu’on peut éteindre rapidement. Mais aussi, il y a un problème parce qu’on parle de la main noire derrière. Moi je suis Yaka, sincèrement, chez nous, nous n’avons pas l’habitude de décapiter les têtes. Quelque part je mets aussi en doute parce que quand on dit la main noire, à mon avis, il y a aussi d’autres forces derrière qu’on ne peut pas identifier. Faisons un effort pour identifier ces forces là qui profitent de cette situation pour essayer de combattre le désordre », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Mais aussi la particularité, n’oubliez pas que Kwamouth, c’est la porte de Kinshasa, Kenge, Mongata, c’est la porte. Ce sont les derniers verrous avant d’atteindre Kinshasa. Ce n’est pas pour rien aussi il y a tous ces désordres ici. Aussi, nous oublions que l’année prochaine nous irons aux élections. Toutes ces questions restent pendantes ». Par ailleurs, les chefs des exécutifs du Grand Bandundu sollicitent la création des couloirs sécurisés pour permettre aux deux peuples en conflits (Teké et Yaka) de sortir des forêts pour enfin faire entendre leurs voix au colloque envisagé.
Conflit Teke-Yaka : Noël Tshiani appelle les autorités congolaises à prendre au sérieux l’alerte lancée par les gouverneurs du grand Bandundu
Le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani Muadiamvita a, dans son compte Twitter mardi 04 octobre, invité le gouvernement congolais à prendre au sérieux les appels des autorités provinciales du grand Bandundu sur la situation sécuritaire qui prévaut à Kwamouth. “Prenons au sérieux l’alerte lancée par les gouverneurs du grand Bandundu sur la situation sécuritaire dans le Kwamouth où ils dénoncent des infiltrations étrangères. Il y’a nécessité et urgence de la Loi Noel Tshiani pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale RDC”, a-t-il tweeté. La gouverneure de la province du Maï-Ndombe Rita Bola, accompagnée des gouverneurs du Kwilu, et du Kwango, a fait savoir, lundi 03 octobre, que la sécurité de Kinshasa est aussi menacée par le conflit dans le kwamouth. C’est ainsi qu’elle a appelé le Gouvernement à prendre de décisions idoines. Les mêmes discours ont été prononcés par ses collègues gouverneurs. Signalons que 31 personnes dont les enfants et les femmes, ont été tuées dans cet conflit intercommunautaire, y compris le chef du village qui a été décapité. Mais aussi plusieurs maisons incendiées, selon le bilan provisoire révélé par la société civile de Kwamouth.
onflit Teké-Yaka : « Il y a une main noire, alors attaquons le problème à la source », disent les gouverneurs du Grand Bandundu à Félix Tshisekedi
La violence intercommunautaire à Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, occupe toujours l’actualité en RDC. Dans une vidéo diffusée dans les médias lundi 03 octobre, les gouverneurs du Grand Bandundu invitent le président Tshisekedi à vite agir avant que le pire s’abatte dans cette région du pays. « Nous demandons au président de la République, au président de l’Assemblée nationale et du sénat de prendre de mesures idoines à temps réel. Pour moi, le pays est en guerre. S’ils ont choisi Kwamouth, c’est parce-que c’est l’entrée de Kinshasa », a déclaré la gouverneure de Maï-Ndombe, Rita Bola, au sortir d’une entrevue avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. Elle renchérit en disant que « Nous sommes infiltrés et il y a une main noire, alors attaquons le problème à la source et sécurisons nos territoires ». Notons que les trois gouverneurs des provinces démembrées du Grand Bandundu (Kwango, Kwilu, Maï-ndombe), les présidents de trois assemblées provinciales ainsi que quelques chefs coutumiers ont été reçus par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso lundi dernier. Ce dernier a invité chacun « à militer pour que la paix règne dans chaque chefferie »
Nord-Kivu: 11 personnes tuées dont 8 civils dans une attaque des ADF près de Mamove
Au moins 8 civils et trois militaires ont perdu la vie suite à une attaque meurtrière attribuée aux rebelles ADF. Ce drame a eu lieu le dimanche 02 octobre dans le village de Kota Okola, localisé à 17 kilomètres de Mamove (territoire de Beni), au Nord-Kivu. Plusieurs maisons ont aussi été incendiées. Certaines victimes parmi les civils ont été tués dans leurs champs et d’autres dans la cité. Les assaillants ont fait usage du même mode opératoire, témoigne Kinos Katuho, président de la société civile dans cette partie du pays, avant d’ajouter que “Trois militaires venus en intervention ont été tués pendant les accrochages. Il s’agit des soldats basés à Beu-Manyama. Leur effectif était insignifiant pour répondre à la menace des rebelles”. La situation demeure toujours très confuse dans la partie Est de la RDC où les habitants sont tués, massacrés, violés, kidnappés presque chaque jour par des différents groupes armés.
RDC: la Chine invite les groupes armés opérant dans l’Est à déposer les armes
Dans un communiqué publié, ce dimanche 02 octobre, par l’Ambassade de Chine en RDC, le pays de Xi Jinping exhorte les groupes armés manœuvrant dans l’Est de la RDC à immédiatement déposer les armes. « La Chine exprime son appui au gouvernement congolais et exhorte les groupes armés dans l’Est de la RDC à immédiatement déposer les armes, à respecter les appels à la paix et à participer au dialogue politique et aux processus de désarment et de démobilisation », note le communiqué. Dai Bing, représentant permanent adjoint chinois auprès de l’ONU, a condamné l’escalade de la violence dans l’Est de la RDC et a mis l’accent sur le retour de la stabilité, une priorité absolue selon lui. « Ce dernier temps, la situation à l’Est de la RDC est plongée dans l’instabilité. Les conflits violents se sont intensifiés, ce qui a fait de nombreuses victimes parmi les civils innocents et a gravement impacté la paix et la stabilité en RDC et dans toute la région. M. Dai a indiqué que des groupes armés tels que le M23 ont causé un grand nombre des victimes et des millions de personnes déplacées. La Chine soutient la RDC dans ses opérations militaires luttant contre les activités violentes, menées en collaboration avec la MONUSCO et des pays régionaux. Le maintien de la stabilité politique est la pierre angulaire du développement de la RDC », ajoute le communiqué. Les mêmes discours ont été prononcés par les autres grandes puissances mondiales, mais rien n’a changé, jusqu’à ce jour, et la situation sécuritaire dans les parties Est de la RDC demeure toujours précaire.
Ituri: des ADF tuent 14 personnes et incendient une trentaine des maisons à Tchabi
Le village Kyamata, dans la localité de Banzingi en chefferie de Banyari Tchabi, a été attaqué, dans la nuit du samedi 02 octobre 2022, par des rebelles ougandais de Forces démocratiques et alliés (ADF) au sud du territoire d’Irumu. D’après Faustin Mboma, président provincial de la communauté Nyali Tchabi, 14 civils ont été tués et environs 35 maisons réduites en cendre. “Dans la nuit du samedi au dimanche 03 octobre, aux environs de 19 heures, des ADF ont attaqué Tchabi. Nous avons enregistré au total 14 morts dont 2 femmes et 36 maisons incendiées et une église de place, a expliqué Faustin Mboma à Congopresse.net ce dimanche 03 octobre. Une information confirmée aussi par le président de la société civile locale. Les personnes ressources recommandent le déploiement des dispositifs sécuritaires importants dans la zone afin d’éradiquer complètement le phénomène ADF dans cette partie du pays. Rappelons, qu’il y a peu, la population de Tchabi a commencé à regagner leurs villages après plus de 2 ans.
Conflit Teké-Yaka: Godé Mpoyi craint le pire pour Kinshasa et invite Ngobila à rester aux aguets
Le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), Godé Mpoyi s’est exprimé, vendredi 30 septembre, sur le conflit communautaire Teké-Yaka, dans la province du Maï-Ndombe. Alors que la situation demeure critique dans cette zone du pays, Godé Mpoyi s’est dit préoccupé et a condamné avec la dernière énergie ces actes de barbaries dont les conséquences, signale-t-il, pourraient impacter sur la vie sociale dans la capitale Kinshasa. « Au moment où nous entamons cette session, les vieux démons séparatistes ont refait surface en attisant un conflit inter ethnique entre nos frères TEKE et YAKA, dans la province sœur et limitrophe de Mai-Ndombe occasionnant de lourdes pertes en vies humaines et de graves dégâts matériels.(…) J’en profite pour condamner avec la dernière énergie les actes barbares perpétrés par les tireurs des ficelles et artisans de ce conflit dans le territoire de Kwamouth dont les conséquences néfastes pourraient impacter sur la sécurité, le social et l’économie de la Ville de Kinshasa », a dit Godé Mpoyi Kadima, dans son mot d’ouverture de la session parlementaire de septembre. Le président de l’organe délibérant a demandé, par ailleurs, au gouverneur de la Ville-province de rester aux aguets pour éviter que le mal élise domicile à la capitale. « À cet effet, je recommande au Gouverneur de la ville de Kinshasa et à l’ensemble des Membres du Comité provincial de sécurité de rester vigilants, de redoubler d’efforts et de stratégies pour que ce conflit ne puisse s’étendre et/ou se ramifier également dans la ville de Kinshasa », a-t-il renchéri. Notons qu’il est signalé depuis le début de ces violences communautaire à Kwamouth, dans l’espace du Grand Bandundu, plus de 1 400 réfugiés vers la République du Congo et plus de 35 000 réfugiés internes dans les provinces voisines du Maï-Ndombe.
Est de la RDC: la MONUSCO se dit déterminée à redoubler d’efforts pour accompagner le gouvernement Congolais à éradiquer les groupes armés
Khassim Diagne, représentant spécial adjoint du secrétaire général de Nations-Unies en charge de la protection et des opérations, a affirmé, ce mardi 27 septembre, que la MONUSCO est déterminée à mettre un terme aux groupes armés dans les parties Est de la RDC. « Notre détermination à ce jour, pour le temps qui nous reste, est de redoubler plus d’efforts pour accompagner le gouvernement congolais à éradiquer complètement les groupes armés qui pullulent en Ituri », a-t-il déclaré à Bunia après son échange avec le comité provincial de sécurité de l’Ituri. Khassim Diagne a également encouragé ses hôtes pour les opérations militaires contre les forces négatives sur l’axe Komanda-Lolwa-Mamba « Notre détermination est intacte à ce niveau. Je peux vous assurer en tout cas que, pour le temps qui nous reste et qui sera défini par l’autorité nationale, nous allons redoubler nos efforts dans ce sens-là. C’est une frustration qu’on comprend. Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous voyons tous ces problèmes dans ces territoires qui sont sous la menace de ces bandes armées. L’accompagnement de la MONUSCO en tout cas est total ». a-t-il poursuivi avant d’ajouter que que “Nous avons témoigné à l’autorité provinciale que la MONUSCO reste disposée et entièrement engagée à accompagner les efforts du gouverneur “. Après cette déclaration rassurante, les populations qui se trouvent dans les parties Est de la RDC vont, cette fois-ci, retrouver le sourire ? Dossier à suivre…
Conflit Teké-Yaka: il y a une main noire, selon Daniel Aselo
Le conflit Teké-Yaka, dans la province du Maï-Ndombe, est l’un des sujets les plus chauds d’actualité en République démocratique du Congo. Deux communautés qui, autre fois amies, s’entretuent aujourd’hui malgré les appels au calme. Une situation qui ne laisse pas indifférent le gouvernement congolais. Au sortir d’une réunion sécuritaire lundi, à la primature, le VPM de l’Intérieur, Daniel Aselo, a déclaré que le conflit communautaire Teké-Yaka porterait visiblement une noire. D’où, il a appelé à l’implication de l’ensemble du peuple afin de parvenir à une paix durable. « Le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu porte visiblement une main noire. D’où, il fallait un tour de table pour évaluer la situation et combattre cette situation qui nécessite l’implication de l’ensemble du peuple congolais ainsi que de tous les services de sécurité et plus particulièrement l’armée et la police qui sont mises à l’œuvre à partir de ce jour dans la province de Maïdombe précisément à kwamouth et sur la nationale numéro 17 où les insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent à la mort. Ainsi la population est encouragée à se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays », a laissé entendre le VPM Daniel Aselo. Les affrontements entre les Teké et Yaka à Kwamouth s’intensifient de plus en plus. Plus 90 personnes ont perdu la vie dans le village Bisiala et environ, malgré plusieurs demandes de cessez-le-feu faites par les autorités tant administratives que coutumières.