Le conflit Teké-Yaka, dans la province du Maï-Ndombe, est l’un des sujets les plus chauds d’actualité en République démocratique du Congo. Deux communautés qui, autre fois amies, s’entretuent aujourd’hui malgré les appels au calme. Une situation qui ne laisse pas indifférent le gouvernement congolais.
Au sortir d’une réunion sécuritaire lundi, à la primature, le VPM de l’Intérieur, Daniel Aselo, a déclaré que le conflit communautaire Teké-Yaka porterait visiblement une noire. D’où, il a appelé à l’implication de l’ensemble du peuple afin de parvenir à une paix durable.
« Le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu porte visiblement une main noire. D’où, il fallait un tour de table pour évaluer la situation et combattre cette situation qui nécessite l’implication de l’ensemble du peuple congolais ainsi que de tous les services de sécurité et plus particulièrement l’armée et la police qui sont mises à l’œuvre à partir de ce jour dans la province de Maïdombe précisément à kwamouth et sur la nationale numéro 17 où les insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent à la mort. Ainsi la population est encouragée à se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays », a laissé entendre le VPM Daniel Aselo.
Les affrontements entre les Teké et Yaka à Kwamouth s’intensifient de plus en plus. Plus 90 personnes ont perdu la vie dans le village Bisiala et environ, malgré plusieurs demandes de cessez-le-feu faites par les autorités tant administratives que coutumières.