Le Président de la République a appelé à une réflexion profonde pour faire du franc congolais une monnaie forte et stable. C’était au cours du conseil des ministres qu’il a présidé par visioconférence vendredi 6 aout à Kinshasa. Selon le porte du gouvernement et ministre de l’information, plusieurs autres points ont été abordés lors de cette réunion. Il s’agit entre autre des questions sur les allègements fiscaux à octroyer aux concessionnaires des services publics de télécommunication ; le respect des droits humains ; l’appropriation de l’état de siège.
Le Chef de l’Etat a encouragé le gouvernement à concrétiser son engagement de mettre en œuvre des politiques macroéconomiques crédibles et d’accélérer les réformes structurelles devant concourir au renforcement de la stabilité interne et externe de la monnaie nationale en vue d’améliorer significativement le pouvoir d’achat du citoyen congolais. Selon lui, le renforcement de cette stabilité pourrait aussi trouver écho dans l’accélération du processus de dédolarisation par l’application stricte d’une série de mesures visant à utiliser le franc congolais comme unité de compte pour toutes les transactions.
Au sujet des allègements fiscaux à octroyer aux concessionnaires des services publics de télécommunication, Felix Tshisekedi, a rappelé aux membres du gouvernement que cette question est inscrite dans le programme du gouvernement sous le pilier 9 portant sur la « promotion et le développement des Nouvelles technologies de l’information et de la communication ». Cela passe, selon lui, par l’octroi des facilités aux opérateurs économiques intervenant dans la construction d’infrastructures en vue d’accélérer le déploiement intégral de la fibre optique à travers le pays.
Un autre point qui figurait à l’ordre du jour, c’est celui relatif à l’appropriation de l’état de siège par le gouvernement central. A ce sujet, il a souligné que l’instauration de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu est l’affaire du gouvernement dans son ensemble.
Par rapport à la question du respect des droits humains, le chef de l’Etat a appelé au renforcement du partenariat entre le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, les Organisations non gouvernementales locales et internationales actives pour la défense des droits de l’homme et le gouvernement, à travers les ministères sectoriels.