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RDC : Dominique Mbuyamba, nouveau patron du Fonds Forestier National, promet discipline et efficacité

Le Fonds Forestier National (FFN) a officiellement changé de direction ce vendredi 7 novembre. Dominique Mbuyamba Tshimanga a pris ses fonctions de Directeur Général lors d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Honoré Mulumba, au siège de l’institution à Kinshasa. Nommé par ordonnance présidentielle le vendredi 31 octobre 2025, le nouveau numéro un du FFN arrive dans un contexte de rupture. Il succède à Honoré Mulumba, qui avait été suspendu de ses fonctions suite à des accusations de détournement de fonds. Dans son allocution, Dominique Mbuyamba a immédiatement donné le ton de sa gestion, insistant sur la discipline et l’alignement avec le sommet de l’État. “Je suis là pour travailler avec vous dans la discipline, la sérénité et surtout l’efficacité,” a-t-il affirmé, ajoutant que son arrivée était inspirée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour assurer le bien-être des agents. Le nouveau DG a également annoncé une transformation méthodologique au sein de cet établissement à caractère technique et financier : “Sachez bien qu’il y a beaucoup de choses qu’on va faire ensemble. C’est-à-dire un nouveau programme de travail, une nouvelle méthode.”   Mbuyamba prend les rênes d’une institution qui a récemment démontré une efficacité financière notable. En effet, le FFN a réalisé d’excellentes performances sous la direction intérimaire d’Assani Ongala Hassan (reconduit au poste de Directeur Adjoint). Depuis 2023, M. Ongala a notamment supervisé le versement de près de 18 milliards de francs congolais au Trésor public via la DGRAD, ainsi que plus d’un milliard de francs congolais aux budgets provinciaux grâce à la taxe d’abattage. Elohim Mfinda

RDC : La RTNC s’associe à CCTV+ pour accélérer sa modernisation et s’imposer comme une référence audiovisuelle en Afrique.

La Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) vient de franchir une étape décisive dans son ambition de se positionner parmi les diffuseurs les plus performants du continent. À l’occasion du Global Video Media Forum, l’organisme public a officialisé la signature d’un mémorandum d’entente stratégique avec CCTV+, l’agence internationale de vidéos du China Media Group. Cette signature s’est déroulée en présence notable du ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ainsi que de plusieurs personnalités influentes du secteur. Ce partenariat est conçu comme une feuille de route pour la transformation de l’audiovisuel public congolais. Il permettra à la RTNC de moderniser ses infrastructures techniques, d’améliorer significativement la qualité de ses productions et de renforcer les compétences de ses équipes par le biais de programmes de formation spécialisés et de la coproduction de contenus internationaux. L’objectif affiché est clair : hisser la télévision publique congolaise au rang des médias africains les plus compétitifs, capables de rivaliser en termes d’excellence de production et de gagner en visibilité sur la scène continentale et internationale. S’inscrivant dans une stratégie à long terme, cette collaboration vise également à diversifier l’offre audiovisuelle, à consolider la crédibilité éditoriale de la chaîne et à valoriser les récits africains. CCTV+ apporte son expertise technique avérée et son expérience dans la création de contenus d’envergure mondiale, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le rayonnement de la RTNC. Par cette alliance, la RTNC affirme sa détermination à devenir une référence sur le continent, en conjuguant innovation technologique, formation continue et rigueur journalistique. Nathan Kumba

RDC : À Lubumbashi, le ministre des Mines suspend les activités de CDM après un grave incident environnemental

Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a ordonné ce jeudi 6 novembre 2025 la suspension immédiate, pour une durée de trois mois, des activités de la Compagnie minière CDM à Lubumbashi. Une décision prise à l’issue d’une visite de terrain, après la rupture d’un bassin d’eaux acides ayant provoqué une pollution majeure dans le quartier Kasapa. Face à l’ampleur des risques sanitaires pour la population, cette mesure conservatoire vise à sécuriser les habitants et à permettre une enquête technique sur les responsabilités de l’entreprise. Le gouvernement pourrait envisager des réparations environnementales et un soutien aux victimes, selon les résultats des investigations en cours. Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

RDC : Le programme des obsèques de l’enseignante Bonette Elombe Kemfuni dévoilé

Le programme officiel des obsèques de Bonette Elombe Kemfuni, enseignante décédée le 20 octobre 2025 à l’âge de 29 ans (née le 10 juin 1996), a été rendu public. L’ensemble des cérémonies se tiendra à l’Espace AVE MARIA, situé sur l’Avenue de la Libération (ex 24 Novembre). La communauté est invitée à rendre un dernier hommage à la défunte lors d’un programme qui s’étendra sur deux jours : Vendredi 7 novembre 2025 : Veillée mortuaire La veillée mortuaire débutera à 18h30 à l’Espace AVE MARIA. Samedi 8 novembre 2025 : Cérémonie d’hommages et inhumation La journée du samedi sera consacrée à la cérémonie d’hommages, dont le début est fixé à 9h00. Le cortège funèbre prendra ensuite la route à 12h15 pour l’inhumation au cimetière Nécropole ETEC. La cérémonie se clôturera par le bain de consolation, prévu à 15h30, de retour à l’Espace AVE MARIA. Pour tout renseignement complémentaire, les numéros suivants sont disponibles : +243 81 083 4343 et +243 81 030 0806. La Rédaction

Kinshasa : Jesus-Noel Sheke prolonge le contrôle technique et promet l’ordre routier avec l’opération « tosa ba tosa yo »

Kinshasa s’apprête à un tour de vis sur ses routes. Le ministre provincial des Transports et de la Mobilité Urbaine, Jésus-Noël Sheke, a annoncé la prolongation du délai pour le contrôle technique obligatoire des véhicules jusqu’au 17 novembre. Parallèlement, il lance une vaste campagne de discipline routière baptisée “Tosa ba tosa yo”, promettant une application “inflexible” des nouvelles règles face à l’incivisme routier. Cette première mesure, répondant aux instructions du gouverneur, offre un sursis aux usagers pour se conformer à une exigence cruciale pour la sécurité routière dans la mégalopole congolaise. Mais l’ambition de Jésus-Noël Sheke va bien au-delà. La campagne “Tosa ba tosa yo” – “Obéis pour être obéi” en lingala – vise à en finir avec le chaos routier. Si son application effective ne débutera que le 5 janvier 2026, une phase d’information de 45 jours précédera cette échéance, notamment sur l’obligation d’une carte professionnelle pour tous les conducteurs. Dès le 10 novembre, des supports visuels seront déployés pour la sensibilisation. Le ministre a prévenu : les sanctions iront des amendes à la confiscation du véhicule ou de la carte professionnelle, et il se montrera “inflexible”. Face à l’anarchie souvent décriée sur les artères kinois, cette initiative suscite un mélange d’espoir et d’interrogations au sein de la population. Si l’aspiration à un trafic plus fluide et sécurisé est forte, l’efficacité et l’équité de l’application de ces nouvelles mesures seront scrutées. Les Kinois attendent une réelle amélioration, mais aussi une transparence et une absence d’abus dans la mise en œuvre de cette fermeté annoncée. S. Tenplar Ngwadi

Kinshasa : Face à l’affluence, le contrôle technique des véhicules prolongé, un sursis bienvenu pour les Kinois

Un vent de soulagement souffle sur la capitale congolaise. Le contrôle technique obligatoire des véhicules, initialement prévu pour démarrer ce lundi 3 novembre 2025, a été reporté de deux semaines, offrant un sursis aux automobilistes jusqu’au lundi 17 novembre. L’annonce a été faite dimanche soir sur les antennes de la RTNC par le ministre provincial des Transports, Jésus-Noël Sheke, agissant sur instruction du gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba. Justifiant cette décision, le ministre a souligné que « l’engouement observé ces derniers jours prouve la volonté des Kinois de se conformer à la loi. Pour éviter toute précipitation, nous avons accordé un délai supplémentaire de 14 jours ». Cette affluence, marquée par des files d’attente interminables et des conditions parfois difficiles dans les centres de contrôle, avait mis sous pression des centaines de conducteurs désireux de régulariser la situation de leurs véhicules. Ce sursis offre ainsi aux automobilistes un délai précieux pour s’acquitter de cette obligation sans la bousculade des derniers jours. Le gouvernement provincial espère, quant à lui, que cette extension permettra une meilleure organisation des opérations et une fluidité accrue dans les centres de contrôle à travers la ville. Nathan Kumba

RDC : Kinshasa lance la campagne « Tosa ba tosa yo » pour restaurer la discipline routière

La capitale congolaise s’apprête à entamer une phase décisive pour tenter de juguler le chaos routier. Sous l’impulsion du ministre provincial des Transports, Jésus-Noël Sheke, la campagne de sensibilisation « Tosa ba tosa yo » (Obéis pour être obéi) démarre ce 10 novembre. Pendant 45 jours, cette première phase sera strictement pédagogique. Elle vise à informer les conducteurs de véhicules et de motos sur les nouvelles règles de circulation, notamment l’obligation de détenir une carte professionnelle. Des affiches, spots et messages de prévention seront déployés massivement pour préparer les usagers au changement. L’objectif est de modifier les comportements avant le 5 janvier 2026, date à laquelle la phase répressive entrera en vigueur. À partir de cette échéance, le ministre Sheke a annoncé qu’il serait inflexible : les contrevenants s’exposeront alors à des amendes, voire à la confiscation de leur véhicule ou de leur carte professionnelle. Cette initiative apparaît comme une tentative sérieuse de remettre de l’ordre dans la circulation kinoise. Reste à voir si cette période d’information suffira à préparer les usagers à l’application stricte du nouveau code routier dès le début de l’année prochaine. Nathan Kumba

RDC : La SNEL renforce N’djili avec un transformateur de 15 MVA pour sécuriser l’aéroport international

La Société Nationale d’Électricité (SNEL) a procédé ce samedi à l’inauguration d’un nouvel équipement stratégique à l’aéroport international de N’djili. Le Professeur, Docteur, Ingénieur Teddy Lwamba Muba, Directeur Général de la SNEL, a mis en service un transformateur flambant neuf d’une capacité de 15 MVA. Cette installation vise à améliorer de manière significative la fiabilité de l’alimentation électrique de la principale porte d’entrée aérienne du pays. Selon la SNEL, cette mise à niveau permet de dissocier l’approvisionnement de l’aéroport de celui des zones résidentielles voisines. L’ancien transformateur de 10 MVA sera en effet réaffecté à la desserte des quartiers environnants. Cette initiative s’inscrit directement dans le sillage de la panne électrique majeure survenue dans la nuit du 10 au 11 septembre 2025 à N’djili, qui avait révélé la vulnérabilité de l’infrastructure. Une mission d’évaluation technique avait alors été dépêchée pour proposer des solutions durables. Avec cette modernisation, la SNEL poursuit ses efforts d’investissement dans les zones à fort enjeu stratégique. Reste à déterminer si ces initiatives ponctuelles permettront d’assurer, à terme, une fourniture d’énergie plus régulière et plus fiable pour l’ensemble de la capitale congolaise. Nathan Kumba

RDC : Lancement en grande pompe du parti Lisekwa ya Congo à Gemena, Sanguma Mossai rallie l’Ubangi à Tshisekedi

La ville de Gemena, dans le Sud-Oubangui, a été le théâtre du lancement officiel du nouveau parti politique, Lisekwa na Congo, fondé par le Professeur Docteur Pasteur Sanguma Temongonde Mossai. L’événement, qui marque un tournant politique pour cette région du nord-ouest de la RDC, a attiré une importante délégation nationale et internationale . Plus de 40 personnalités, dont 26 présidents fédéraux, le Sénateur Norbert Basengezi Katintima, ainsi que des invités venus des États-Unis, d’Afrique du Sud et de la République Centrafricaine, ont assisté à la naissance du mouvement, témoignant de son rayonnement au-delà des frontières. Devant une foule enthousiaste, le Professeur Sanguma a axé son discours sur les thèmes de l’unité, de la paix et, surtout, du travail. « Travaillons pour nous développer, n’attendons pas toujours des autres », at-il exhorté, appelant la population du Sud-Ubangi à cesser les attaques et blessures contre les autorités sur les réseaux sociaux. Le fondateur de Lisekwa au Congo a également affirmé le soutien de son parti au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, saluant ses efforts pour le rétablissement de la paix dans l’Est du pays. Il a encouragé la population à suivre son exemple : « Je vous encourage à rétrousser vos manches et à travailler pour développer notre pays », at-il martelé, citant l’ancien Président Mobutu Sese Seko. Évoquant son propre parcours, le Professeur Sanguma a souligné l’importance de l’éducation, rappelant que c’est la souffrance endurée pour accéder au savoir qui l’a poussé à créer l’Université Protestante de l’Oubangui à Gemena. La présence du Sénateur Norbert Basengezi Katintima, Président national de l’ANCE, était symbolique, selon le Professeur Sanguma, car elle permettait de constater les retombées du travail accompli par le sénateur en 2009 en tant que ministre de l’Agriculture. La vision, les missions et le plan d’action de Lisekwa na Congo seront présentés au public lors de la cérémonie de clôture ce dimanche 2 novembre à l’Institut du 4 Octobre Athénée de Gemena. Folguy Isanga

RDC : Paie des fonctionnaires, des ajustements techniques retardent le lancement mais le déblocage est imminent

Les agents de l’État en République Démocratique du Congo devront patienter quelques jours de plus pour percevoir leurs salaires. Prévus initialement plus tôt, les versements sont désormais annoncés pour le début de la semaine prochaine, soit le lundi 3 ou le mardi 4 novembre 2025. C’est ce qu’a annoncé le Comité de suivi de la paie ce vendredi, après une réunion d’évaluation. Ce léger report, a précisé le Comité, est dû à des travaux d’harmonisation technique jugés indispensables entre les ministères des Finances et du Budget. L’objectif : garantir la cohérence des données de la masse salariale de l’État, prévenir toute erreur de versement et renforcer la transparence de la chaîne de paiement. Malgré ce contretemps, l’instance se montre rassurante. L’état liquidatif des salaires est désormais « stabilisé », et les opérateurs de paie sont prêts à procéder aux versements dès que les fonds seront disponibles. « Le processus suit son cours normal et les agents peuvent s’attendre à percevoir leurs salaires dans les tout prochains jours », a confirmé une note officielle. Dans un pays où la régularité du paiement des salaires est un indicateur clé de la stabilité financière et administrative, cette annonce vise à dissiper les inquiétudes suscitées par les précédents retards. Le Comité s’est engagé à un suivi rigoureux auprès des ministères et institutions financières concernées pour assurer la stricte application des directives gouvernementales. Nathan Kumba