Dans un communiqué publié lundi par son chargé de communication, Apo Ipane, l’inspecteur général des finances affirme que les allégations populistes du ministre de l’EPST sont sans fondement d’autant plus que cette société allemande avait déjà été payée depuis le mois de février 2021 par le ministère des Finances, soit deux mois avant que Tony Mwaba ne devienne ministre. De manière claire, Alingete rappelle que le prétendu blocage des fonds est donc utopique.
Par ailleurs, l’IGF relève que la vague d’agitation du ministre de l’EPST sur les fonds de 16 millions de dollars liés à la collation des intervenants du TENAFEP relève du dispositif mis en place par elle pour assurer la traçabilité des fonds. « Déjà qu’il y avait des fortes inquiétudes sur leur destination », précise le communiqué.
A haute voix, l’organe de contrôle appelle toute personne qui manipule les fonds publics à respecter les lois et règlements en matière des finances publiques. « Le contrôle s’impose à tous », tranche Alingete.
L’Inspection générale des finances a tenu à apporter des éclairages sur le dossier TENAFEP mais aussi sur les informations relayées par la presse sur la vengeance évoquée par le ministre de l’EPST par rapport à la société Veridos. Dossier pour lequel Tony Mwaba dit avoir refusé catégoriquement de payer la somme de deux millions dollars à cette entreprise dont les responsables seraient proches de M. Alingete.