Le Collectif des journalistes et éditeurs du Congo (COJEC) se dit être satisfait du progrès enregistré au pays sous le régime actuel de Félix TSHISEKEDI sur le plan de la libre expression qu’à l’époque de son prédécesseur où la presse selon lui, fût muselée. La libre expression était sélective d’un média à un autre surtout sur sa ligne éditoriale où les entreprises de presse étaient soit arbitrairement suspendues,soit la traque en cascade des journalistes.
« Certes,le résultat est moindre par rapport à ce que beaucoup de congolais espéraient. Cependant, il faut reconnaître d’où l’on vient et où va-t-on dans la mesure où nous sommes en apprentissage de la démocratie active qui a du mal à prendre racine sur le continent », estime cette structure.
Le COJEC note même que dans les pays dits des plus vieilles démocraties en l’occurrence la France où des manifestants ont été violemment agressés par la police face aux gilets jaunes,la réplique des éléments des forces de l’ordre lors de l’envahissement du capitole par les militants pro Donald Trump aux USA.
Il pense qu’en République Démocratique du Congo,la police nationale mérite une réforme tant amorcée par l’actuel régime sur la sécurisation des manifestions publiques qui du reste, donne une note contraire datant malgré certains cas isolés sur les chevaliers de la plume. D’où la nécessité pour le parlement congolais de vulgariser la loi 002 du 22 juin 1996 sur la dépénalisation du délit de presse et sur l’exercice de la libre expression afin de rendre le métier de la presse le véritable quatrième pouvoir.