Devant la diaspora congolaise de Londres, le président de la République Félix Tshisekedi a annoncé qu’il n’envisage pas dissoudre l’assemblée nationale. Mais, ajoute-t-il que si les gens lui poussent à le faire il n’aura pas d’autre choix.
« La probable dissolution de l’assemblée nationale au cas où la crise persisterait », c’est la phrase qui fait parler et qui dérange au sein de la classe politique congolaise notamment les partenaires du Front Commun pour le Congo (FCC). « Je n’ai pas besoin de créer une crise en RDC. Mais visiblement il y en a qui veulent me pousser à bout et faire que je puisse dissoudre l’Assemblée nationale. S’ils multiplient des crises, ils vont me pousser à cette décision », a déclaré Félix Tshisekedi. Pourtant une phrase très encouragée et soutenue par les collaborateurs de Fatshi issus principalement de sa famille politique et du Cap pour le Changement (CACH).
Lors de cette intervention du Chef de l’Etat congolais, il a abordé plusieurs questions qui cadrent avec l’actualité en RDC. Il s’agit notamment de la crise des institutions politiques dans son pays, l’insécurité à l’Est du pays notamment à Beni au Nord Kivu, en Ituri, à Minembwe dans la province du Sud-Kivu.
Pour Seth Kikuni, ex candidat président en 2018, le président a perdu le contrôle de son discours politique. « Sur la nationalité congolaise, Fatshi a perdu contrôle de son discours politique. D’un côté, il n’existe pas de double nationalité pour les congolais qui ont une famille en RDC, de l’autre, les banyamulenge d’origines rwandaises sont des congolais qui doivent loyauté à la RDC », a-t-il indiqué.
Mike Pakoto