Depuis l’adresse du président Félix Tshisekedi à la diaspora congolaise sur les sujets de l’actualité de la RDC, le feu s’est allumé dans les deux camps en coalition. C’est entre d’une part, Cap pour le Changement (CACH) et le Front Commun pour le Congo (FCC), d’autre part.
Lors du passage du chef de l’Etat congolais à Londres, il avait annoncé que si la crise persiste entre au sein du gouvernement, il peut dissoudre l’assemblée mais n’envisage pas le faire maintenant Il a fait constaté que s’il y a des gens qui veulent lui pousser à prendre cette décision, il le fera. Félix Tshisekedi avait aussi déclaré qu’au sein du gouvernement, ces ministres qui sont contre ses actions auront comme sort le « bic rouge ». C’est ce qui fait encore peur dans le camp de l’ancien président.
Dans une déclaration à la presse, le coordonnateur du FCC a annoncé que la plateforme de Kabila envisage d’une rencontre avec le camp de Tshisekedi pour mettre fin à cette crise. « Le chef de l’Etat s’est exprimé dans un contexte précis. Il a émis son point de vue sur un certain nombre des sujets. Et maintenant qu’il est revenu au pays, certainement que nous aurons un dialogue constructif comme d’habitude au sein de la coalition », a-t-il annoncé à la presse.
Après les déclarations du président de la république, les acteurs politiques congolais ont suffisamment réagi. Certains de l’autre camp en coalition, ont recadré les propos du Chef de l’Etat, notamment Jeanine Mabunda lors de sa récente sortie médiatique. Et c’est ce qui a déclenché la colère de députés du CACH jusqu’à demander sa démission au sommet de cette institution.
La sortie médiatique de la présidente de l’Assemblée nationale, abordant les articles 148 et 165 de la constitution pour rappeler au Chef de l’Etat le processus à suivre avant la dissolution de la chambre basse a été condamné par beaucoup de proches de Fatshi.
Pour Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du chef de l’Etat et président de l’UNC avait déclaré lors de son interview à la RFI que Mabunda ne devait pas abordé cette question dans ce cadre.
Pour le coordonnateur du FCC, les deux camps sont obligés de travailler ensemble pour aider le pays à avancer. Il sera aussi question à cette rencontre de mettre au clair certains points qui divisent les deux camps.
Dieumerci Matondo