La salle des réunions du CEPAS dans la commune de la Gombe était inondée le lundi 7 février par les délégués des organisations de la société civile, réunis autour du Cadre de concertation National de la Société Civile CCNSC, pour passer au peigne fin la feuille de route publiée par la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, le 3 février dernier.
A l’issue de ces échanges houleux entre les délégués des organisations de la société civile congolaise autour, une déclaration a été lue devant la presse, la société civile constate avec regret, le spectre de glissement qui se pointe à l’horizon et qui nécessite une correction urgente par l’implication efficace des partenaires au processus électoral notamment le Président de la République, le Gouvernement, le Parlement et les partenaires pour que les élections se tiennent dans le délai constitutionnel.
En outre les organisations de la société civile, ont lancé à cet effet la campagne de surveillance et de vigilance électorale qui s’étendra dès maintenant, jusqu’à la proclamation des résultats des élections présidentielle, législatives et locales. Elles sollicitent pour y parvenir l’appui des partenaires institutionnels, techniques et financiers, avant d’interpeller le parlement congolais à voter le plus rapidement possible les lois électorales consensuelles qui n’amènent pas nécessairement la révision substantielle de la constitution. Le Cadre de Concertation Nationale de la Société Civile tient à la tenue en RDC des élections crédibles, inclusives, transparentes, dans le délai constitutionnel.
Il a enfin condamné fermement toute tentative de déstabilisation des institutions et leurs animateurs en appellant l’ensemble des forces vives, les forces de défense et de sécurité à veiller à la consolidation de la paix et de la démocratie dont l’indicateur est la tenue des élections générales en 2023 prochain.