Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, a lancé ce mercredi 16 mars, à Kinshasa, les travaux de l’atelier sur la cartographie des centres d’inscription des électeurs. Cet atelier attend des participants des contributions en vue d’avoir, au bout du compte, une cartographie beaucoup plus équilibrée.
« Cet exercice auquel prenne part la crème scientifique émanant des différentes universités de notre pays devra permettre », espère-t-il, à chaque Congolais d’avoir accès au processus électoral sans exclusif.
Le président de la centrale électorale, Denis Kadima a incité les participants à « passer des observations aux recommandations pour une cartographie plus équilibrée pour une accessibilité plus accrue ».
Aussi, a-t-il rajouté, « pour être électrice et électeur, il faut que le processus électoral soit accessible et équilibré. L’un des moyens d’y parvenir c’est à travers justement la cartographie réelle des centres d’inscription. C’est le lieu où ceux, appelés à voter, devront être identifiés avant d’accomplir ce devoir. Il y a eu beaucoup d’observations par rapport à la cartographie des centres d’inscription dans notre pays. Il est donc, à mon avis, impérieux que cette réunion passe des observations aux recommandations », a suggéré le numéro un de la Centrale électorale.
Denis Kadima estime que « c’est une occasion de présenter tout ce qui a été observé durant les deux, voire trois cycles électoraux précédents pour que nous puissions en tenir compte et de faire en sorte que l’exercice prochain permette cette accessibilité plus accrue et cette équité tant souhaitées. Vous êtes des observateurs avisés et vos contributions vont concourir à revoir, pour une cause juste, la géolocalisation de ces centres ».
De son côté, le 2e vice-président, Didi Manara, a mis en avant l’ambition clairement affichée par l’équipe de la CENI à changer la perception et l’image de l’institution en procédant autrement. « Il sera pour nous très difficile d’avancer si, à ce stade, nous ne nous mettons pas d’accord avec vous, la crème intellectuelle de notre pays, sur la détermination des sites autour desquels vont se réaliser toutes les activités opérationnelles ».
« Étant donné que les difficultés, telle que la disparité autour des chiffres au niveau des circonscriptions, des territoires et des provinces, qui doivent être résolues de manière collective, nous devons lever de grandes options pour qu’en définitive nous puissions parler le même langage », a-t-il déclaré en substance.
Le secrétaire national exécutif Thotho Mabiku Totokani, quant à lui, a fait part à l’assemblée des orientations de cette rencontre qualifiée de capitale pour changer de paradigmes. Indiquant que la CENI s’évertue à renforcer la transparence dans toutes les étapes qui conduisent jusqu’aux élections.
« C’est la raison pour laquelle d’ailleurs que c’est la première fois dans l’histoire de la CENI de faire participer, pour une matière aussi capitale, de façon indépendante et libre, le monde scientifique pour des échanges fructueux », a-t-il fait valoir.