Les acteurs de la société civile ont été outillés sur les droits numériques lors d’un atelier organisé par l’nstitut Congolais des Droits Humains et Paradigm Initiative, tenu à l’hôtel Sultani à Kinshasa. Cette assise avait pour thématique «les fondamentaux du numérique et le cadre légal qui l’accompagne».
Intervenant comme expert en droits numériques, le Professeur Kodjo Ndukuma a centré son exposé sur le progrès technologique qu’a connu le monde, illustrant différents types d’infrastructures, sociétés et les caractéristiques qui les ont accompagnés.
« Dans le cadre de l’ICDH, nous sommes intervenus sur les fondamentaux du numérique et des libertés y attachant. Et nous avions montré que depuis les infrastructures des télécommunications, nous sommes passés aux infrastructures de l’Information avec les TIC ; nous sommes, en suite, passés aux infrastructures de liberté avec l’Internet et maintenant aux infrastructures intelligentes », s’est livré le Professeur Kodjo à la presse.
La République démocratique du Congo étant considérée comme l’un des pays caractérisés par des coupures d’internet, les participants ont également été formés sur des outils à appliquer en cas de la violation du droit à l’Internet devenu aujourd’hui l’un des droits fondamentaux d’un humain.
« Nous pensons que les participants ont été à la hauteur des discussions parce qu’ils comprennent déjà les enjeux du numérique, ils savent les conséquences et dangers de coupure d’internet pour la stabilité du pays mais également pour les angles économiques et même juridiques. Et donc, nous pensons qu’à la fin d’une telle formation, les acteurs qui ont été capacités aujourd’hui, avec qui nous avons échangé et discuté, doivent utiliser les outils pour faire notamment des plaidoyers », a renchéri Rigobert Kenmogne, programs officer de l’Afrique francophone de Paradigm Initiative.
La collaboration entre l’ICDH et Paradigm Initiative visant à renforcer les capacités de la population congolaise sur les droits numériques poursuit son train, l’atelier du 02 août dernier a connu aussi la participation des journalistes et juristes.