« Le président de la République n’a jamais dit qu’il mettrait les opposants en prison. Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi s’est tout simplement insurgé contre les politiciens auteurs des insultes et diffamations ».
C’est la députée nationale et communicatrice de l’Union Sacrée de la Nation, Solange Masumbuko, qui a fait cette déclaration au cours d’une interview accordée à la rédaction de congopresse.net ce mardi 16 août.
Cela fait suite à la déclaration du président Tshisekedi. Alors qu’il était en visite de travail au Tchad, le Chef de l’État a déclaré devant les Congolais de la diaspora résidant au Tchad que « si les prisons vont se remplir avec des politiciens auteurs des insultes et diffamations, tant mieux ».
Ces propos ont, en effet, déclenché la polémique surtout du côté de l’opposition. Celle-ci parle d’une tentative de museler les partis politiques n’appartenant pas à la majorité parlementaire.
« Faux », a rétorqué la rapporteure du groupe parlementaire, AFDC-A du président du sénat congolais, Modeste Bahati Lukwebo. D’après Solange Masumbuko, « le président Félix Tshisekedi est un démocrate. Il prône la liberté d’expression. Et en tant que garant de la nation, il peut en aucun cas, chercher à museler l’opposition », a-t-elle martelé.
Par contre, a-t-elle poursuivi, « nous devons tous d’ailleurs se lever comme un seul homme derrière le président de la République pour dire non à ceux qui se permettent les jours comme les nuits à insulter les personnalités du pays sur internet ! L’internet n’est pas fait pour insulter. Les critiques oui mais pas des insultes ».
Toujours selon la présidente de l’ONG ADEAC, « le président Félix Tshisekedi ne peut jamais cautionner les insultes, tribalisme et autres. Il s’agit donc des antivaleurs que nous devons tous condamner ».
Interrogée sur les propos que tenait Félix Tshisekedi contre Joseph Kabila lorsqu’il était dans l’opposition, Solange Masumbuko a répondu que « nous ne devons nous tromper de contexte ou d’époque. Aujourd’hui, il est question de dire non au mal. Le président de la République vient de donner le go. Nous devons rester dans cette logique. D’ailleurs, ne limitons ce phénomène des insultes sur les réseaux sociaux que sur les personnalités politiques. C’est devenu un fléau, un mal que nous devons tous combattre. Tout le monde est concerné. Les insultes doivent être condamnés »
De ce qui précède, elle a ajouté que « le temps est venu pour que l’on bâtisse une société saine et vivable. Le temps des insultes est révolu. L’opposition ce ne pas de la légère ou des insultes. L’opposition, c’est aussi les idées. Ce n’est pas avec des insultes que nous allons construire ce pays», avant de lancer « halte à la récupération politique »!