Le député élu du Kongo Central à la députation nationale et provinciale ne cesse de recevoir chaque minute des menaces de mort depuis sa déclaration sur la dissolution du parlement qui d’après lui, « rien de bon ne pourrait sortir de ce parlement qui reflète la corruption à grande échelle ».
« Je suis ici pour vivre le retour de la démocratie réelle mais nous sommes encore dans un parlement qui organise le complot contre les familles politiques qui ne sont pas à l’amerci des autorités morales», martèle l’élu de Boma.
Retenons que contre toute attente, à la surprise générale, Hubert Futuguta fut le premier politicien congolais de proposer la dissolution de l’assemblée nationale avant que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi revient sur le sujet un mois plutard devant la diaspora de Londres.
Par ailleurs, au sein de la classe politique, la rédaction de Congopresse.net a appris d’une source crédible que depuis cette déclaration, Hubert Fugurita est l’objet des multiples menaces d’origine non identifiée.
A ce stade, l’élu du Kongo Central insiste sur le fait que le parlement doit subir une dissolution. «Je ne donne pas des recommandations au bureau, je parle à tout le parlement et je propose plutôt la dissolution effective de ce parlement», indique-t-il.
« Ce parlement ne donne pas espoir jusque là, nous avons fini la session sans donner l’espoir de pouvoir apporter le vrai changement à ce qu’attendait la population. C’est clair, nous risquons de décevoir la République si nous continuons de prendre de telles décisions», a conclu Hubert Fuguta.
Mike PAKOTO
