Le Secrétaire Général de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé), Devos Kitoko, est revenu sur l’enrôlement des électeurs à la première aire opérationnelle qui, selon lui, a montré le chaos organisé par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Dans une interview exclusive accordée à Congopresse.net ce samedi 28 janvier, le SG de l’Ecide a accusé Denis Kadima de planifier le chaos « en recrutant des militants des partis politiques de l’union sacrée comme opérateurs dans les bureaux de vote »
« le chaos qui est planifié et le manque de professionnalisme de la part de la CENI se manifestent à travers le déploiement des machines bilokos à travers toute la première aire d’inscription des électeurs. Les machines sont défectueuses et le recrutement des militants des partis politiques de l’union sacrée comme opérateurs dans les bureaux de vote. C’est un chaos organisé », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Je viens de Masimanimba, sur 10 secteurs que compte le territoire, j’en ai visité 6 village par village et j’ai fais 5 jour. J’ai effectué 430 kilomètres de route en brousse. Ce que j’ai vécu, c’est un mépris, un sabotage pour le peuple congolais. On ne peut même pas parler d’enrôlement. Kadima est entrain de planifier un chaos pour faire imploser le pays de l’intérieur et permettre à monsieur Tshilombo de s’éterniser au pouvoir et bénéficier encore d’un autre mandat usurpé. Je ne pense même pas qu’on peut parler de la préparation des élections. Kadima prépare un abattoir électoral. Et il faut arrêter ça très vite ».
Enfin, le secrétaire général du parti cher de Martin Fayulu a dévoilé les centres fictifs évoqué lors de point de presse organisé vendredi 27 janvier par la coalition Lamuka.
« Allez dans la cartographie de la CENI à Ngaliema à la place commercial, vous allez trouver à la place commercial l’école complexe scolaire la sagesse qui est inscrit comme centre d’enrôlement. C’est en plein centre commercial à ma campagne. Il n’y a pas des centres d’inscription des électeurs, avenue Kandala à Camp Luka. Il y a plein de centres fictifs qui ne figurent pas dans la cartographie mais qui sont opérationnels », a-t-il conclu.
