Une réunion marathon a réuni les femmes membres du Forum International des Femmes Africaines FIFAF ce lundi 27 février 2023 à Kinshasa, pour effectuer les avants derniers réglages en perspective de la célébration le 8 mars prochain de la Journée Internationale de la Femme.
S’exprimant à la presse à la fin de la réunion, Dorcas Nancy Mbombo Mukenge a fixé l’opinion en soulignant que la célébration de la Journée dédiée aux droits des femmes au mois de mars sera focalisée sur le plaidoyer que le FIFAF compte mener auprès des Autorités étatiques pour une présence considérable des femmes aux postes des décisions.
La Coordonnatrice régionale du FIFAF a renchéri que les femmes méritent cela à cause de leur contribution significative et inévitable au développement de la nation.
Ce plaidoyer pour L’accession des femmes aux postes des décisions concerne plus, les femmes en milieux du travail a-t-elle précisé avant d’insister qu’il ne s’agit pas d’une faveur qu’elles demandent mais d’un droit reconnu dans la constitution et les lois de la République qui permettent aux femmes d’occuper les postes des décisions et cela à tous les niveaux.
Dorcas Nancy Mbombo Mukenge Coordonnatrice régionale du FIFAF a par ailleurs annoncé que la Journée Internationale de la Femme sera célébrée par le FIFAF, le 17 mars 2023 au terrain de l’Institut Supérieur du Commerce ISC, une manifestation à laquelle sont conviées les femmes de l’administration publique comme privée, celles des institutions membres du Portefeuille et de l’ANEP ainsi que des services publics et privés.
Elle a tout de même remercié le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son implication à la présence accrue des femmes au sein de l’équipe gouvernementale qui aurait connu une croissance de 27% à l’heure actuelle.
Selon elle, cela ne suffit pas car les postes ministériels sont politiques, mais c’est au niveau de l’administration que les avancées ne sont pas encore très significatives. Il en est de même pour les entreprises publiques et les secrétariats généraux où 7 femmes seulement ont été nommées secrétaires générales sur 54 .
Dorcas Nancy Mbombo a indiqué que leur combat est d’atteindre l’ultime objectif de la parité 50-50 telle que prévue dans la constitution du pays particulièrement au niveau politique comme administratif.
Cela nécessite que les femmes puissent se battre pour obtenir cela, se former et se renforcer en capacité de manière permanente pour devenir compétitives et mériter ladite parité.
Pour finir, elle a rappelé que la célébration de la Journée Internationale de la Femme par le FIFAF le 17 mars prochain aura comme Sous-thème : « L IMPACT DU NUMERIQUE ET LA MASCULINITÉ POSITIVE DANS LE MONDE DU TRAVAIL »
Il sera question de faire un plaidoyer auprès du Président de la République FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO qui soutient le combat des femmes ainsi qu’auprès des décideurs de pouvoir soutenir d’avantage les femmes dans leurs luttes, en facilitant l’accès aux outils numériques en milieu de travail et en proposant un quota qui tient compte du genre dans tous les mouvements au sein de l’administration à savoir: les recrutements, missions, promotions et autres.
Aux femmes, il est question de les encourager à s’intéresser à l’apprentissages et à l’utilisations des outils numériques.
L’idéal serait que les Hommes s’impliquent pour faire avancer le processus de la Masculinité positive dans le monde du travail en RDC tout en tenant compte des compétences, car les femmes compétentes existent bel et bien dans notre administration a martelé Dorcas Nancy Mbombo.
Par ailleurs, le FIFAF demande aux femmes Travailleuses de pouvoir se mobiliser encore d’avantage pour mettre sur pied un mécanisme de collecte des fonds et des biens en solidarité avec les femmes de la partie est de la RDC qui subissent des atrocités de toutes sortes causées par l’insécurité grandissante suite à l’activisme des groupes armés.
