La situation sécuritaire dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC) demeure toujours très périlleuse avec des différents groupes armés qui font leurs opérations criminelles dans ces régions du pays particulièrement dans la province du Nord-Kivu et Ituri.
Ces rebelles des groupes armés entre autres, le mouvement du 23 mars (M-23) appuyé par le Rwanda, la Force Démocratie et Alliés (ADF) de l’Ouganda et CODECO, ont déjà fait perdre la vie de milliers de congolais depuis le début de leurs manœuvres et continuent toujours à tuer, violer, kidnapper et voler tout ce qui est précieux pour la RDC.
Très consterné par cette situation désastreuse très inquiétante, le gouvernement congolais, par le biais du président de la République Félix Tshisekedi, est allé négocier, depuis l’année précédente, avec les différents chefs d’États africains pour leur intervention.
Après ces négociations avec les dirigeants africains dans les différents mini-sommets, la Communauté d’État d’Afrique de l’Est (EAC) composé majoritairement des militaires tanzaniens, les troupes Burundais et angolais se sont déployés à l’Est pour épauler les Forces Armées Congolaises, impuissant pour s’imposer face aux rebelles.
Malgré leurs présences sur le sol congolais, ces armées africaines n’ont pas un mandat offensif comme a indiqué leurs autorités du pays.
Après l’annonce du gouvernement angolais qui avait fait savoir que leurs troupes ne seront pas en RDC pour attaquer les combattants des groupes rebelles mais plutôt donner des stratégies à l’armée congolaise, ce lundi 20 mars, la présidente de la Tanzanie, Samia Suhulu a tenu le même discours contrairement au gouvernement congolais qui faisait croire à l’opinion que la force régionale a un mandat offensif.
Vu cet aspect, Kinshasa peut-il toujours continuer de croire les troupes régionales ? Affaire à suivre…